(ATTENTION ce chapitre peut heurter les plus sensibles même si je pense avoir fait sobre, j'avertis car je suis responsable de ce que j'écris et non de ce que vous lisez!)
PDV Cornélia :
Cela faisait presque trois mois que nos parents étaient de retour. Le royaume était plus que resplendissant. Je m'entendais à merveille avec mon père et ma mère. Mon frère lui épaulait le roi dans la politique du royaume. Quant à moi, je jonglai entre mes devoirs de princesse que je prenais très à coeur et mon travail en tant qu'Élite rebelle. Et malgré tout cela, je passais beaucoup de temps avec Klaus. Nous étions tellement heureux. Malheureusement depuis une semaine, c'était la panique la nuit dans les rues du royaume. En revanche, nous n'avions pas encore trop d'informations à ce sujet, c'est pour cela que nous allions être briefer d'ici peu sur cette affaire inquiétante. J'étais très curieuse de savoir tout de cette histoire. C'est donc dans la salle de conseil que je retrouvais tout le monde. Ma mère se leva et prit la parole.
- Bonjour à tous, nous sommes là aujourd'hui pour exposer de ce qui se passe la nuit à l'extérieur du palais. Quelqu'un veut commencer ?
- Si vous le permettez ?, demanda Dan tout en se levant.
Tout le monde acquiesça et il entama ses propos.
- J'ai été enquêter par moi-même. J'ai interrogé les témoins, tous s'accordent à dire qu'ils ont vu ou aperçu une ombre très rapide se déplacer de ruelle en ruelle. D'autres l'auraient vu voler à une vitesse impressionnante. Pour le moment, cette "ombre" serait apparue que quatre nuits.
- Excuse-moi, mais que fait de mal cette chose ?, l'interrompit poliment Klaus.
- Elle tue, enfin elle ne tue pas des innocents fort heureusement. Ses victimes sont toutes des personnes qui ont commis des crimes plutôt graves. La plupart se trouvait dans notre bases de données., exposa calmement et sombrement M.Tagami.
- Je comprend mieux, merci. À combien de victimes sommes-nous à l'heure actuelle ?
- Trente en quatre nuits.
Le silence s'abattit sur l'ensemble.
- De ce que nous savons, c'est que cette chose n'est pas humain, qu'il ne s'agit ni d'un dragon et ni d'une fée., reprit Siros, mon père, afin de faire avancé notre réunion.
- Je pense qu'il s'agit d'un démon ou d'un ange déchu., précisa Iris.
- Plus personne n'a de chose à ajouter., finit par demander la reine.
Aucune réponse ne fût.
- Écoutez-moi, cette créature ne veut peut-être pas de mal aux habitants innocents, mais cela les effraie beaucoup. Il nous faut donc assurer leur protection pour les rassurer. Directeur, je compte sur vous pour ça. Je vais également mettre en place un couvre-feu également. Je pense que notre cible doit se cacher ici même à la capital. Il nous faut une piste. Donc Dan, Klaus et Cornélia je vous confie cette tâche. Vous avez carte blanche, dans la limite du raisonnable bien sûr., clôtura ma mère ainsi la réunion.
Curieusement son regard insista sur Dan. Une moue amusée passa sur le visage de tout le monde sauf du concerné. C'est donc ainsi que nous avons commencé nos recherches.
Très vite nous avions compris que nous ne trouverions pas grand chose, la créature ne laissait aucunes traces, sauf le sang de ses victimes, des morceaux de peau ou autre. Croyez-moi ne valait mieux pas savoir de quoi il s'agissait précisément. Sinon, aucunes plumes, traces de griffures ou de substances pour nous aider. C'est donc bredouille que nous rentrâmes au palais. Je finis par rejoindre rapidement Klaus dans ma chambre, enfin plutôt "notre chambre" étant donné qu'il y passait presque tout son temps. Nous bouclâmes notre rapport. Nous nous endormîmes de bonne heure.
Je fus tirée de mon doux sommeil par une voix chaleureuse.- Princesse, réveille-toi.
- Hum...laisse-moi dormir encore un peu..., marmonnais-je en me recachant sous la couverture.
- Désolé, mais on a une urgence deux cadavres nous attendent., finis par m'annoncer Klaus.
Oh ! Bon pour un doux réveil c'était fichu. Je m'empressai de m'habiller et me préparer pour aller travailler.
Les crimes avaient été commis tous prêts. Il s'agissait d'un homme et d'une femme. Des escrocs tous les deux. Certes, ils n'étaient pas innocents, mais delà à mourir ainsi, personne ne méritait un tel châtiment. Leurs visages transmettaient clairement leur émotions au moment des faits : de l'agoni, de la douleur, mais surtout de la peur, une terreur immense. La créature avait dû prendre plaisir à les torturer à morts. Ils leur manquaient des doigts, des organes, des morceaux de chaires. Ils leurs manquaient également leur cœurs. Nous les avions retrouvés un peu plus loin, l'un écrasé et étalé sur un mur et l'autre en haut d'un toit entrain d'être dévoré par des charognards. Cet être était sans pitié. Selon les témoins, ils auraient juste entendu des cris et un rire sadique. Certains auraient aperçu une sorte de cape couvrir cette chose. D'autres auraient vu des yeux luire au clair de Lune. Rien de bien concret pour nous du moins. Dan et Klaus poursuivirent les recherches tout l'après-midi, quant à moi je rentrais pour réfléchir et me reposer.
Mon sommeil fut agité. Je me réveillais secouée au plus au point, ce que je me souvenais de mon sommeil était cette voix étrange, mais pourtant pas si inconnue m'appeler et me dire que "nous ne faisions qu'un". Klaus qui était rentré remarqua mon trouble et s'approcha pour poser sa main inquiète sur ma joue.- Ça va ?
- Euh...oui pourquoi ?, le rassurai-je.
- Tes yeux regarde les., m'indiqua-t-il visiblement plus qu'inquiet.
Je compris rapidement le problème en regardant mon reflet. Mes yeux de démon étaient apparus.
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Salut ! Comment allez-vous ? Voici donc le premier chapitre de la partie 5 : Black Angel, l'être de la terreur. Que pensez-vous de la fameuse créature ? Est-ce une alliée ou non ? Que présage tous événements ? La réponse peut-être dans le chapitre 34 : Traque Nocturne.
Bonne journée à vous ! Portez vous bien et restez prudent ! À la prochaine !
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Black Angel [EN PAUSE]
Teen Fiction"Comment être sûr que nous sommes à notre place dans ce monde ? Voici une des questions que je me pose souvent. J'ai cette sensation que ma vie n'est pas celle que je vie, que je ne suis pas à ma place ici. Il est peut-être temps de découvrir qui s...