Chapitre 24 : Carlyne et Dan, la rencontre (partie 2)

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   PDV Dan :

J'ouvris mes yeux péniblement. Je constatais que j'étais à l'infirmerie. J'avais un terrible mal de crâne. Ma joue gauche était gonflée et me faisait un peu souffrir. Carlyne ne m'avait pas loupé. Il faudra sérieusement que je lui fasse payer ce qu'elle m'avait fait. Laporte s'ouvrit sur un infirmier et il finit par m'informer que le directeur m'attendais dans son bureau. Je me rendis donc à l'endroit de ma convocation. Je toquais à la porte non sans appréhension. Le directeur m'ouvrit. Dans la pièce, se trouvait déjà quelqu'un. Il s'agissait de la dernière personne que j'avais envie de voir, Carlyne.

-Toi! Tu vas me le payer !, la menaçais-je en la pointant du doigt.

- Oh eh ça va non ! T'as eu que ce que tu méritais !,s'énerva-t-elle en se levant brusquement de son siège.

J'allais lui répondre quand je fus coupé par notre supérieur qui tapa du poing sur son bureau et s'adressa à nous d'un ton autoritaire en s'asseyant à son bureau.

-Monsieur Miline, mademoiselle Callen, ça suffit. Asseyez-vous. Je neveux plus de bruits.

Nous nous exécutâmes non sans s'adresser des regards noirs. Le directeur posa ses coudes sur son bureau et joint ses mains avant de reprendre plus calmement :

-Je pense que vous pouvez deviner pourquoi je vous ai convoqué ici, tout les deux. J'aimerais comprendre ce qui bien pu se passer dans vos têtes pour en arriver là.

-C'est simple, il a voulu jouer au petit malin avec moi., me devança Carlyne se qui titilla légèrement mes nerfs.

-Tu rigoles là ! J'étais venu faire connaissance !, m'emportais-je.

-En me jouant un numéro de charme ?

-Je l'avoue, ce n'était pas une de mes idées les plus brillantes., avouais-je un peu.

-Comme si ça t'arrivais de réfléchir., sembla-t-elle chuchoter pour elle-même, mais elle avait fait en sorte que je puisse bien entendre.

-Répète un peu ça !, m'exclamais-je.

-J'ai dit stop !, nous ordonna le directeur.

Nous nous étions arrêtés net. M. Tagami se pinça l'arête du nez et soupira bruyamment avant de reprendre :

-Je croirais avoir ma fille et mon fils sérieusement. Vous avez quel âge? cinq ans, je ne crois pas, alors essayez de vous conduire en jeunes adultes responsables.

-Avec elle impossible., répondis-je en la désignant du pouce sans même prendre la peine de tourner la tête vers elle.

-Pour la première fois, je suis d'accord avec toi., confirma la rose à mes côtés.

-Je crois que vous êtes effectivement une cause perdue. C'est pour cela que vous aurez deux semaines de travaux généraux à faire ensemble. Cela devrait vous calmer un peu., nous indiqua le chef des Elites, légèrement ravi de notre punition.

-C'est injuste ! Vous n'avez pas le droit !, s'indigna Carlyne et moi en même temps.

-Bien sûr que si. De plus, c'est un ordre.

Nous finîmes par sortir du bureau et nous séparer. Pendant les journées, qui suivirent nous faisions tout pour nous éviter. Pour que l'on aille juste les moments de travaux ensemble. Dans ces moments-là, nous n'arrêtions pas de nous prendre la tête et même de nous frapper de temps à autre. Elle s'était intégrée aux autres. Elle discutait et s'entendait avec tout le monde sauf moi, curieusement. Elle m'en voulait pour je ne sais quelle raison. Notre dernier jour de punition était enfin arrivé. Nous devions nettoyer la fausse d'entrainement.

Black Angel [EN PAUSE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant