OS Miraculous Ladybug

Au passé (Adrienette)

Je préviens en avance, ce one-shot va être plus sombre que les deux précédents (Le Misty du futur vous conseille de vous y habituer)... Enfin bonne chance...

Je mets les avertissement (Trigger Warning) en commentaire juste ici pour ceux qui veulent savoir plus en détail et qui n'ont pas peur d'être spoil.

Chat Noir était allongé, il semblait paisible, son visage était dépourvu de son habituel sourire rieur, ses yeux étaient dépourvus de l'éclat de malice qui y brillaient pourtant si souvent.

Ses cheveux étaient dépourvus des oreilles qui y trônaient quand il endossait son rôle de héros.

Son visage n'était plus couvert du masque noir qui y régnait pour protéger son identité.

Son corps n'était plus dans ce costume si connu, n'étant plus couvert que de simples vêtements.

Ladybug était penchée sur lui. Son corps cachant l'identité de son partenaire, son amour, celui avec qui elle était depuis un an, depuis ce jour où ils avaient découvert leurs identités respectives. Elle l'emmena à l'écart, elle avait battu l'Akuma, mais à quel prix ? Elle avait vainement espéré que le Chat reprendrait conscience après que les coccinelles magiques aient réparés la ville. Mais non, elle n'avait pas pu faire son éternel bien joué. Parce qu'il était resté inconscient. Son costume ainsi retiré, on pouvait voir le sang qui se répandait encore sur le toit où ils étaient posés. Ayant fini de s'étendre sur les vêtements du garçon.

Ladybug pleurait, ses larmes étaient incapables de soigner Adrien. Ses larmes n'étaient pas magiques, comme dans les contes de fée.

Elle retira le Miraculous du doigt du blondinet, le gardant dans sa main. Plagg avait disparu violemment après la mort du jeune homme, elle aurait pu le faire revenir quelques minutes en mettant la bague, mais sa Kwami l'en avait formellement interdit. Alors elle fit ce qui lui parut le plus logique, elle ramena le Miraculous à Maître Fû avant de retourner auprès d'Adrien.

Elle avait posé sa tête sur sa poitrine, espérant entendre un battement de cœur, mais elle savait que c'était impossible.

Elle décida ensuite de ramener Adrien à son père, après tout, il devait savoir. Elle était entrée dans la cour de la grande maison et toqué à la porte. Ce fut une Nathalie surprise qui ouvrit, après tout, elle avait l'habitude d'avoir les personnes à l'interphone avant qu'elles arrivent. Mais sa surprise se transforma en horreur quand elle vit Ladybug, le visage couvert de larmes, tenant dans ses bras un Adrien inerte, auquel elle avait fermé les yeux, et aux vêtements couverts de sang.

Elle la laissa entrer, et partit chercher Gabriel Agreste. Il avait été prévenu par sa secrétaire, mais s'effondra littéralement quand il vit son fils. Le corps de son fils.

– Comment...

– Votre fils était Chat Noir. Il a été tué par une des victimes du Papillon, mais ne vous inquiétez pas, j'arrêterais le Papillon, j'en fais le serment. Il a tué mon partenaire, celui que j'aime. Alors je le vengerais.

Ce qu'elle ne savait pas, c'est qu'elle s'adressait, les yeux dans les yeux, avec un mélange de colère et de détermination, au Papillon.

– Qu'est-ce que j'ai fait ?

– Ce n'est pas votre faute monsieur Agreste.

Elle essayait de garder la face devant lui, mais était sur le point de laisser sa tristesse s'exprimer. Pourtant, ce fut la surprise, puis la colère, qui dominèrent quand l'homme face à elle retira une broche de sa tenue et la tendit à Ladybug, avec une expression de culpabilité écrasante. Il lui donna également le Miraculous du Paon, que sa secrétaire lui avait tendu.

– Arrêtez-moi, Ladybug.

Elle récupéra les Miraculous. Et le regarda fermement.

– Je préfère vous laisser comme ça. Je suppose que votre culpabilité est une punition suffisante. Mais pourquoi avoir fait tout ça ?

– Je voulais ramener ma femme...Mais j'ai seulement perdu mon fils.

– Je vous laisse gérer ça, maintenant, avec votre permission, j'ai un deuil à faire.

Et elle s'était enfuie, une fois rentrée chez elle, la façade forte qu'elle avait affiché s'effondra d'un coup, sous le regard impuissant de sa Kwami. Elle pleura de tout son saoul avant de s'endormir. Elle se réveilla durant la nuit, persuadée d'avoir fait un cauchemar, elle sourit, mais son regard venait de tomber sur le Miraculous du Papillon sur sa table de chevet.

Évidemment.

C'était tout de même ironique qu'il soit le père de Chat Noir. Horriblement ironique.

Elle ramena les deux Miraculous à Maître Fû, qui fut surpris qu'elle soit en leur possession. Elle lui expliqua la situation et retourna chez elle. Il lui avait laissé Tikki, heureusement.

Elle arriva à l'heure au lycée ce jour-là. Personne ne savait pourquoi. Oui, elle avait décidé d'aller en cours, parce qu'elle le devait. Elle voulait savoir ce qu'il se passerait pour Adrien, quelle information serait donnée pour justifier sa mort.

L'ambiance était pesante, parce que tous savaient que Chat Noir était mort. En revanche, personne ne savait que le Papillon avait été découvert. Et encore moins que Chat Noir était son fils, et Adrien.

Quand Alya vit l'état de Marinette, qui n'était pas beau à voir, elle mit ça sur le compte de la mort de Chat Noir, vu qu'elle savait qu'elle le voyait de temps en temps. Elle n'était pas si loin de la vérité mais...

– Allez, Adrien sera là pour te réconforter...D'ailleurs c'est bizarre, c'est rare qu'il soit en retard.

Et là, Marinette éclata en sanglot, sous les regards surpris de tout le monde.

– Marinette ? Ça va ?

Elle leva la tête vers Alya et dit.

– Non, non ça ne va pas ! Mon chaton est mort putain ! Il est mort, il est mort face à moi ! J'ai rien pu faire !

La blogueuse allait lui demander de quoi elle parlait quand leur professeur, accompagné du directeur, rentrèrent dans la classe, avec une mine sombre.

– Nous avons une triste nouvelle à vous annoncer...Monsieur Agreste a demandé à ce qu'on tienne au courant la classe de son fils des véritables faits...

Alya regarda Marinette.

– Adrien Agreste est mort hier, au cours du combat contre l'Akumatisé. Il est mort au combat, comme le héros qu'il était. Nous savons que ce doit être dur pour vous, alors une aide psychologique vous est mise à disposition.

– Le héros ?

Un élève avait demandé ça.

– Ouais, vous avez vu, je sortais avec le plus beau Chat du monde...La bleutée rigola amèrement.

Ils furent surpris d'entendre cette phrase sortir de la bouche de Marinette.

– ...Je sortais...

Au passé.

M'en voulez pas de l'avoir tué s'il vous plaît ;-; .

(Mdr, et on dirait que je suis mignon comme ça... Lui faites pas confiance, à ce fourbe. (Quoi, je republie le recueil, donc je me permets d'ajouter des conneries !))