Avec le masque posé

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Meh, publier deux OS en un jour, c'est pour les petits joueurs.

J'en publie donc trois *rigole diaboliquement*

Bonne lecture !!


– Hm... Appelle-moi Chat Noir !

C'était ainsi que ça avait commencé.

– Tu es très créatif, dis-moi !

Par cette simple réponse.

– Oh... Créative, en fait...

Son regard qui se détournait alors qu'elle pinçait les lèvres.

– Ah, pardon. Mais ça ne retire pas mon sarcasme.

Elle avait légèrement rigolé.

– C'est ça. On a un vilain à arrêter ! Allons-y !


Oui... Un début plus qu'étonnant. Parce qu'après tout, si on m'avait dit un jour que je deviendrais une super-héroïne coccinelle me battant aux côtés d'une héroïne chat face à des papillons... J'aurais rigolé.

J'ai vite été celle à l'avant des caméras, au bout d'à peine une semaine. Parce que j'étais celle qui réparait la ville, et non pas celle qui détruisait tout d'un simple contact.

Les journalistes me posaient souvent des questions sur Chat Noir, sur la raison pour laquelle son apparence était masculine, mais qu'elle se présentait tout de même en tant que fille.

Et à chaque fois, je répondais que je ne savais pas, et que, de toute manière, ça ne regardait que ma partenaire. Parce que c'était ce que je pensais.

Si elle est heureuse ainsi, alors je la soutiendrais.


C'est ainsi que nous avons été pendant des mois les héroïnes de Paris, Chat Noir en retrait malgré son comportement montrant bien qu'elle aimait par-dessus tout en faire trop, que ce soit dans ses jeux de mots, ses flirts, ou ses actions exagérées.

Mais parfois... Je me demandais à quoi elle pensait, le regard dans le vide et l'attention portée ailleurs. Mais je n'osais jamais poser la question, parce que dans ces moments, elle paraissait si fragile, que j'avais peur de la briser avec une simple phrase.


– Eh, Chat...

– Hm ?

– À quoi tu penses quand tu regardes l'horizon comme ça ?

Elle n'avait pas esquissé le moindre mouvement à ma question, signe qu'elle s'y attendait. Elle devait se douter que j'avais remarqué son comportement. Elle s'était alors contentée de garder son regard braqué dans le vide, sans un mot.

J'avais assumé qu'elle ne voulait pas répondre, alors je ne l'avais pas relancée, me contentant de rester assise à ses côtés.

– Beaucoup de choses.

Avait été sa réponse, environ une minute plus tard.

– Je vois... Si tu veux en parler et que ça n'en dit pas trop sur ton identité, sache que tu peux.

Le silence qui avait suivi me montrait qu'elle était en train d'évaluer ma proposition.

– Je ne sais pas si tu comprendrais.

– Tu peux toujours essayer... Et puis, c'est surtout pour que tu t'exprimes, alors est-ce que c'est si grave si je ne le fais pas ?

Elle s'était alors tournée vers moi, et avait soufflé.

OS Miraculous LadybugOù les histoires vivent. Découvrez maintenant