Ce n'est pas de ta faute.

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Cet OS fait suite à celui appelé Ce qu'on a besoin d'entendre. Allez y rejeter un œil si vous ne vous en souvenez pas. Même si ce n'est pas nécessaire de l'avoir lu, c'est toujours mieux. Et...

AVERTISSEMENTS ->


Juste une fois de plus, ça ne ferait pas de mal, pas vrai ? Une dernière fois et j'arrête...Foutaises. Je critiquais les pensées que j'avais eu la seconde précédente, stupide...

Avec cette partie de moi qui me murmurait que ça ne ferait rien ; que de toute manière Tikki dormait, et que personne ne le saurait, comme les six...Sept fois précédentes ; je ne savais plus où donner de la tête. Je devais résister, poser ce fichu ciseau, qui n'aurait dû servir à l'origine qu'à découper du tissu, pas ma peau, je l'avais promis à Adrien, Chat Noir, je l'avais promis à mon petit-ami, alors pourquoi je voulais briser une huitième fois cette promesse ?

J'entendis du bruit sur mon balcon, sûrement Chat Noir...Ou un akumatisé. Ou tout simplement un Akuma, venu pour moi, ah...non, ça ne fait pas de bruit les papillons. J'ouvris la fenêtre et aperçu...Alya.

– Qu'est-ce que tu fais là ? Et...Et comment t'as réussi à monter ici ?

– Je viens te voir. Et ça, j'ai pas le droit de le dire.

Simple supposition : Elle est montée en tant que Rena Rouge. Ah...ces nouveaux porteurs définitifs, tous irresponsables. Je sentis un léger sourire naître sur mon visage face à ma propre bêtise. C'était bien d'arriver à sourire...

– Eh bien...Entre alors ?

Je retournais sur mon lit en lui indiquant de fermer la fenêtre, tout en cachant Tikki de sa vue. Je ne lui avais pas dit, j'avais Adrien pour me confier...C'était suffisant...Et puis, elle serait en danger...Et peut-être déçue de voir que son héroïne était faible au point de se faire mal.

– Bon, Mari...J'ai bien vu que t'allais pas bien aujourd'hui. Il s'est passé un truc particulier ?

J'ai recroisé le gars. Je l'ai reconnu, il ne l'a pas fait, heureusement qu'il ne l'a pas fait...Je n'y aurais probablement pas coupé cette fois-ci...

– Je...Non...Rien de spécial.

Elle me lança un regard suspicieux.

– Tu en as au moins parlé à Adrien ?

– Oui...

En quelque sorte...

– Il m'a pourtant dit qu'il ne savait rien tout à l'heure...

– Quand ?

– Vingt-et-une heure ? Quelque chose comme ça...

Je jetais un œil à l'heure, il était minuit.

– Je lui ai parlé vers vingt-deux heures, quelque chose comme ça. C'est pour ça. Pourquoi tu viens aussi tard ?

– J'ai essayé de me persuader que tu allais bien, mais j'ai préféré venir au final, j'avais peur que tu fasses une bêtise.

Je regardais le ciseau, toujours présent sur mon bureau.

– Oh. Hm...J'ai promis à Adrien de ne pas recommencer...

– Mais tu l'as déjà refait depuis. Et ne me mens pas, je le sais...

Je soupirais, j'avais été grillée.

– C'est que c'est dur...

– Et tu ne veux toujours pas m'expliquer ?

Je penchais la tête sur le côté.

OS Miraculous LadybugOù les histoires vivent. Découvrez maintenant