Jusqu'à ma mort

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Ah ! Enfin un nouvel OS ! (C'est mieux que d'en republier 166 *roule des yeux*). Et comme on le voit avec le titre, il est mignon.

(Mdr, qui je pense avoir avec ça ?)

Bonne lecture !


J'étais dehors, sur un toit, en train de chantonner. J'avais fini ma patrouille et n'avais rien d'autre à faire, alors j'étais là, à profiter de l'air frais.

– Chat Noir... ?

Je me retournais à l'entente de la voix, et vis Ladybug. En soit, ça n'aurait pu être rien d'étonnant, si ce n'était pas pour Bunnix, derrière elle et devant un portail ouvert. Et pour les larmes dans ses yeux.

– Ma... Lady ?

Lorsque je prononçais ces mots, elle se mit à trembler, et ses larmes à couler.

– C'est... vraiment toi ?

Sa voix tremblait, semblant sur le point de se briser. J'avais du mal à comprendre. Sans nul doute, elle venait du futur. Et d'un mauvais futur, un où il avait dû m'arriver quelque chose.

– Oui ?

Et à peine la réponse eut franchi mes lèvres qu'elle se jeta dans mes bras, sanglotant de tout son être. Je ne savais pas que dire ou que faire, si ce n'est la serrer fort contre moi. Je ne pouvais pas dire que tout allait bien aller, étant donné que, au vu de son état, ce n'était définitivement pas le cas. Je ne pouvais pas lui dire que je serais là pour l'épauler, parce que je devinais que c'était moi qui allais finir par manquer à l'appel.

Je sentais des larmes pointer dans mes yeux, mais je les retins, elle n'avait pas à supporter mes larmes en plus des siennes. Mon regard croisa celui de Bunnix, qui me regardait avec tristesse. Évidemment, elle m'avait aussi perdu, même si elle devait sûrement me voir de temps en temps, quand elle allait réparer un futur.

Mais oui, si elle était là, avec Ladybug, c'était pour empêcher quelque chose d'arriver ! C'était pour trouver une solution !

– C-Chat... Tu... Tu m'as tellement manqué...

– Je suis là, Ma Lady... Ne t'en fais pas.

Pourtant, en croisant le regard de l'héroïne du temps, je compris que ce n'était pas la bonne chose à dire. Elles n'étaient donc... Pas là pour tout réparer ?

J'essayais de m'éloigner de Ladybug, pour pouvoir voir son visage, mais elle refusait de me lâcher.

– Chat... Ne pars pas... Pas encore...

Je ne sus que répondre à ça. Pourquoi la faire venir me voir, si c'était pour nous séparer à nouveau ? N'était-ce pas une sentence cruelle ? Peut-être Bunnix attendait-elle de moi que je dise quelque chose ?

– Il va falloir...

– N-Non... Chaton... Je t'aime... Ne pars plus... Je te promets, je continuerais à t'aimer. Mais ne pars pas. Ne pars plus.

Je sentis une larme couler sur ma joue, et je l'essuyais rapidement avant de la forcer à me relâcher. Je savais que mes yeux étaient sûrement légèrement rouges et humides, même si ce ne devait être rien face aux siens, mais... J'imagine qu'elle était venue ici pour quelque chose.

– Je vais devoir y aller un jour, Ma Lady... Tu sais... Je serais toujours avec toi, dans ton cœur.

– Mais je ne te veux pas juste dans mon cœur ! Je te veux à mes côtés !

Je posais ma main sur sa joue et lui souris tendrement.

– Tu sais que ce n'est pas possible... Il va falloir faire ton deuil.

Elle ne répondit rien, se contentant de renifler.

– J-Je sais mais... C-C'est si... Si dur... De t'avoir perdu... Tout ce que je vois me rappelle toi, Chaton... Je n'arrive pas à t'oublier...

– Alors ne m'oublie pas. Ce n'est pas ça que je te demande. Il faut juste que tu acceptes...

Ses lèvres se mirent à trembler, et quand elle ouvrit la bouche pour parler, seul un sanglot s'en échappa. Elle resta à pleurer encore un moment, avant de hocher la tête et de me serrer une nouvelle fois dans ses bras.

Quand elle me relâcha enfin, elle posa ses lèvres sur ma joue, et me souffla.

– Adieu, Chaton... Adrien... Je... Je ne t'oublierais jamais... Sache-le...

– Merci, Ma Lady...

Je vis Bunnix me sourire d'un air approbateur dans le dos de Ladybug, avant qu'elle ne vienne la chercher pour rentrer. La coccinelle rentra en premier, et la lapine vint me voir.

– Je suis désolé de poser ça sur toi, mais... On a essayé de te sauver, ça n'a jamais marché. Et quand j'ai regardé les futurs... Elle ne parvenait jamais à s'en sortir. Alors... J'ai assumé que ce serait une bonne solution.

– Je comprends... Tout pour Ma Lady, après tout.

Bunnix me sourit.

– Bonne chance.

Avant de retourner dans le portail, et qu'il ne se ferme, ne me laissant qu'avec mes nouvelles larmes, et le savoir d'une mort prochaine.

Mais si cela pouvait empêcher Ma Lady de souffrir jusqu'à sa mort... Alors je souffrirais volontiers jusqu'à la mienne.


*Essuie ses yeux pour ne pas pleurer* Shit... Il piquait celui-là.

Il me fait un peu penser à "Maman" en un sens... Mais c'est le genre de truc qui me tuent de l'intérieur, alors je l'ai écrit.

Ah ! D'ailleurs, que j'oublie pas. Parce que c'est important de citer ses inspirations, la mienne pour cet OS venait de... Merde, on peut pas copier les liens sur Wattpad, c'est vrai. Bon, du mini-comic "It's you !" par Cocoscartoons sur Instagram. Ce mini-comics a fait mal à mon petit coeur, et je vous invite à aller le voir ! (Et aller voir le reste du travail de cette artiste !)

Qu'avez-vous pensé de cet OS ?

Est-ce que j'ai réussi à vous faire pleurer, cette fois ?

Est-ce que je vais oublier de noter un truc ici et supprimer tout mon recueil en voulant le rajouter ? (Y a pas intérêt. PAS DEUX FOIS.)

M'enfin bref !

J'vais faire un truc atroce, parce que si ça se trouve, ce projet arrivera jamais à terme, mais... : J'ai commencé une nouvelle histoire longue (pour prendre la suite de TEN (j'avais pas dit que j'écrirais des annexes de TEN d'ailleurs ? Bah, un jour.)) ! Elle sera donc centrée sur... Ah, zut, on m'appelle !

Bye bye !

(Je vais me faire tuer)

- 7 novembre 2020

OS Miraculous LadybugOù les histoires vivent. Découvrez maintenant