Chacune des premières fois (Chloenette)

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Eh, eh ! Encore un Chloenette ! C'est pour me faire pardonner du dernier OS :) (*s'auto-lance un regard perplexe* Tout le monde sait que je m'en veux jamais '-')

Enfin, celui-ci se passe dans la continuité de "Je comprends maintenant", le dernier OS Chloenette en date (Techniquement, vu qu'ils sont tous publiés à la même date...Ok, j'arrête.)

Bonne lecture ! (Usez de vos cours de français.)


Aujourd'hui, cela fait trois ans que nous avons commencé à sortir ensemble, j'ai l'impression que c'était il y a si longtemps, mais si récemment en même temps. C'est comme si c'était hier encore que je voyais le flash rose sur l'écran de la caméra, et que je comprenais les risques que tu prenais chaque jour. Cependant, il s'est passé tant de choses que je ne peux me dire que nous n'en somme que le lendemain.

Je me souviens de notre premier baiser échangé, que j'avais initié. J'avais eu si peur à ce moment, peur que tu me repousses, ce qui aurait été cohérent vu la façon dont je m'étais toujours comportée avec toi, mais non. Tu t'étais simplement approchée à ton tour, je me rappelle du déferlement d'émotion que j'ai ressenti à ce moment, ce n'était pas juste un baiser, c'était un baiser de ta part, une preuve de tes sentiments. Je me souviens du sourire encré sur tes lèvres à ce moment, tu étais amusée de voir ma gêne apparente.

C'était un côté de toi que je n'avais jamais vu auparavant, mais il me plaisait autant que tout ce que je connaissais. Le nombre de fois où tu t'es moquée de moi, avec toujours ce sourire, ne comprenant jamais pourquoi je m'insurgeais à ce point quand on ne m'écoutait pas. Je n'ai jamais été la plus calme de nous deux, de toute manière.

Ce serait mentir que de dire que je me souviens de chacune des fois où tu m'as embrassée, parce que c'est arrivé si souvent que j'ai arrêté de compter depuis bien longtemps. Cependant, je me rappelle de beaucoup de choses, notre premier rendez-vous, que nous avions eu discrètement...ça a toujours été dur pour toi de cacher notre relation, mais tu savais ce que cela impliquerait si mes parents l'apprenaient. Enfin, maintenant tout le monde le sait, et personne n'a son mot à dire, et si quelqu'un a un reproche à faire, tu sais qu'il aura affaire à moi.

Enfin, je me souviens avoir hésité longtemps avant de passer chez toi, bien sûr, tes parents étaient au courant, tu n'avais pas pu leur cacher. Je portais une robe noire, la même que je porte aujourd'hui, celle que tu m'avais offerte pour mon anniversaire, et que tu avais faite de tes mains. Nous avions passé la majeure partie de l'après-midi dans ta chambre, pourquoi aller autre-part, après tout ? Nous avions discuté de tout et de rien pendant une bonne heure, ne nous arrêtant que pour que nos lèvres se rejoignent. Après ça, vers dix-neuf heures, tu m'avais observée avec ce même sourire amusé que tu avais quand tu m'embêtais, avant de te transformer et de me traîner dehors, sur les toits, à l'abri des regards, mais à l'extérieur.

Il faisait toujours jour, c'était un ciel de printemps, dénué de nuages. Les fleurs commençaient déjà toutes à éclore à cette période. Tu m'avais prise dans tes bras pour m'embrasser plus ardemment, j'ai toujours remarqué que tu avais plus d'audace une fois le masque posé. C'était une des meilleures après-midi de ma vie.

Je me rappelle également de la première fois que tu m'as dit « je t'aime », ces mots avaient franchi tes lèvres après sept mois de relation, tu n'avais jamais osé les prononcer. J'ai encore l'image de tes joues écarlates et ton regard fuyant au moment où tu m'avais dit ça. À ce moment, mon cœur s'était emballé, plus que jamais, et je t'avais embrassée. De mon côté, je te l'avais déjà avoué il y a plusieurs mois, mais je ne m'en étais lassé depuis lors, de voir ton visage rosir et ton regard s'illuminer...Peut-être aurais-je dû commencer à te le dire avant, pour profiter au maximum de cette réaction.

Notre première dispute m'a aussi marquée, ce n'était pas à propos de quelque chose de stupide, mais, moi, je l'ai été. Mais tu aurais pu me comprendre, tout le monde n'a pas une petite-amie risquant sa vie chaque jour. C'était une peur normale, chaque combat pouvait te coûter la vie après tout.

Il y a un an, lors de nos deux ans de relation, nous avons également eu notre première fois, cela reste un de mes meilleurs souvenirs à vrai dire. Je me souviens de tes baisers et tes caresses sur ma peau, des frissons qui parcouraient tout mon être quand ta langue glissait entre mes lèvres, et de ton corps qui réagissait sous le mien.

Puis il y a eu la première fois où nous nous sommes ouvertement montrées en couple, sous les yeux écarquillés des gens, ne s'attendant probablement pas à ça. C'était durant le printemps, comme pour notre premier rendez-vous. Tu tenais ma main dans la tienne, te fichant des regards des autres, tu m'aimais, et c'est tout ce qui comptait. Tu avais toujours ce sourire moqueur sur les lèvres en sentant les tremblements de mon corps, j'avais peur, mais tout ne pouvait que bien se passer. Pas vrai ? À ce moment, tu m'avais regardé dans les yeux, ton regard bleu toujours aussi envoûtant qu'au premier jour, et tu m'as offert un cadeau, alors que ce n'était pas une date spéciale. C'étaient des boucles d'oreilles aux contours en or et avec une pierre ressemblant à une ambre en ornement. J'ai essayé de refuser, à quel point cela te coûtait cher de m'offrir pareil bijou ? Maintenant, je le sais...

Toujours est-il que suite à ça, la ville entière a été au courant de notre relation, mes parents compris. Enfin...Ce qui a suivi mon acceptation du cadeau m'a fait m'enfermer dans une coquille, que je n'ai réussi à percer qu'après une semaine. C'était comme une renaissance, où je devais tout réapprendre de zéro, sans mes parents pour me soutenir. Mais j'ai réussi.

Je me perds un peu dans mes pensées, j'imagine...Je te vois devant moi, tu n'as pas changé depuis le moment où tu m'as offert ce cadeau, que je porte chaque jour, sans exception, même quand je n'en ai pas envie. Parce que c'est ton cadeau, et que je t'aime. Je te souris, te tends le bouquet de dahlias que j'avais préparé pour toi.

« Hey, Marinette... »


Qu'avez-vous pensé de cet OS ? J'espère qu'il vous aura plu. Je l'apprécie vraiment, c'est peut-être même un de mes préférés (J'ai l'impression de dire ça tout le temps.)

OS Miraculous LadybugOù les histoires vivent. Découvrez maintenant