Marinette était ma petite-amie.
Une fille extraordinaire dont je ne pouvais plus me passer.
Une fille incroyablement intelligente et maline. Maladroite, certes, mais tellement adorable.
Qui pouvait ne pas l'aimer ? Personne.
Son talent pour la couture ne pouvait être égalé. Sa bonté et son courage non plus. Un vrai soleil qui a toujours illuminé ma vie.
Je me souviens encore de notre premier rendez-vous. C'était juste après avoir découvert nos identités. Nous étions tellement heureux.
Je me souviens qu'elle m'avait presque tapé dessus pour ne pas avoir respecté les règles et puis juste après elle m'avait embrassé. Un fabuleux moment que je n'oublierais jamais.
Les débuts de notre relation avaient été compliqués. Il était si dur de la laisser partir au combat avec moi, tout en sachant quelle frêle jeune fille elle était sous son masque. Et il était si dur pour elle de me voir risquer ma vie pour la protéger par tous les moyens.
Je me souviens comment mon père avait eu du mal à accepter notre relation. Il avait tout fait pour me convaincre de me séparer d'elle. Je ne lui en veux pas, après tout, il essayait de me protéger.
Pendant de nombreux mois, nous avons été poursuivis par les paparazzis, avides de la moindre information. D'ailleurs, ils sont encore là aujourd'hui, essayant de s'incruster. N'ont-ils donc aucun respect ? Comment peuvent-ils oser venir perturber un moment pareil ?
Enfin bref, par la suite, nous avons avancé ensemble, main dans la main, ne nous laissant pas distraire par les coups durs de la vie. Nous avons toujours marché droit.
Je me souviens de quand nous avons eu notre premier diplôme. Le BAC. Après le lycée, nous sommes restés ensemble malgré notre séparation professionnelle. Notre amour a continué à grandir et à aucun moment il ne s'est fragilisé.
Je me souviens aussi du moment où nous avons découvert l'identité du Papillon. J'étais complètement brisé, mais elle, elle est restée à mes côtés.
À chaque fois que mon cœur me faisait mal, elle était là. Les nuits où je pleurais toutes les larmes que j'avais, essayant de ne plus penser à mon père qui avait était celui qui avait tenté de nous faire du mal tant de fois, elle était là. Et même quand je me maudissais de tout les noms, elle était encore là pour moi. Pour me rappeler que je n'avais rien avoir avec ce monstre.
D'ailleurs, il n'est pas venu aujourd'hui. Il n'a pas osé. Et c'est tant mieux.
Après ça, les journalistes ont recommencé à nous poursuivre, nous étions découverts. Tout Paris savait que nous étions Ladybug et Chat Noir. On nous a harcelés de tous les coins. Les fans étaient devenus complètement fous, et j'avais peur de ce qu'ils étaient capables de faire.
Le temps a filé tout droit. Nous sommes sortis de la Fac encore plus forts, et nous avons enfin emménagé ensemble, loin de tout ces fous, à l'abri de tous ces regards. Je croyais en notre avenir là-bas.
Celui-ci s'est concrétisé après la naissance d'Hugo, que je porte aujourd'hui dans mes bras.
Il ne comprend pas pourquoi je pleure. Il est encore trop jeune pour comprendre ces choses-là. Je lui expliquerais un jour, quand il en aura l'âge.
Même moi je ne me comprends pas. J'avais juré de ne pas pleurer, de rester fort.
Mais c'était plus fort que moi. Je n'arrivais pas à contrôler mes émotions.
Après tout, Marinette était ma petite-amie.
Et aujourd'hui, elle allait devenir ma femme.
Eh eh... ça vous a fait peur ? Enfin un Adrienette qui finit bien sur ce recueil, mon dieu ! Que se passe-t-il !
Personne n'est mort. Personne ne souffre (enfin, si, Adrien un peu). C'est un OS joyeux.
Et il n'y a même pas de sous-texte (genre, vraiment).
C'est pas beau tout ça ? Enfin, vous en avez pensé quoi ? (Non, parce que je les vois, ceux qui se plaignent que tous mes OS finissent mal. Vous n'avez peut-être pas tort, en fait '-').
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OS Miraculous Ladybug
FanfictionVoici un petit recueil de One-shot plus ou moins longs. Tout est sur Miraculous Ladybug, comme le titre le montre. Je vais faire un début de sommaire avec une petite phrase de résumé pour les quelques premiers OS (Parce que tous vont pas rentrer. 20...