Chapitre 17

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PDV Lisa :

Je regardais les différents vêtements disposés sur le portant lorsqu'Alice me tapota l'épaule. Je détacha mon regard de ce qui l'intéressait tantôt et le posa sur Alice. Elle me sourit et dit en regardant sa montre :

"- Faudrait qu'on change de magasin, à moins que tu n'ai vu quelque chose qui t'intéresse. On va être en retard.

- Oh oui, désolée... M'excusais-je."

Je suivis Alice en dehors de la boutique et regarda l'heure. Ma montre indiquait 15h30. 

"- Il nous reste 1 heure. Que dirais-tu d'un smoothie ? Lui demandais-je.

- Je ne dis pas non ! Me répondit-elle en souriant."

Je souris à mon tour  et on se dirigea vers le premier vendeur de smoothie venu. Alors qu'on s'échangeait les dernières nouvelles, elle me posa une question et me força à y répondre. 

"- Et comment ça se passe avec Bastien ? Me demanda-t-elle, un sourire au coin des lèvres.

- Et toi, comment ça se passe avec Julien ? Rétorquais-je.

- Lisa... Dit-elle d'une voix qui se voulait menaçante.

- Alice... "

Elle me regarda droit dans les yeux et croisa les bras. J'hésita longuement à l'imiter avant de me résigner. Ce n'est pas comme s'il s'était passé des choses folles, non plus !

"-Très bien. Si tu veux tout savoir... Rien n'a changé.

- Comment ça ?! S'interloqua-t-elle.

- Bah, rien n'a changé. Ce n'est pas parce qu'il connaît mon identité qu'il se passera forcément quelque chose !

- Moi je vous imaginais ensemble.. avec trois enfants, deux chiens et une villa... Se lamenta-t-elle.

- Mais voyons Alice ! Il ne m'aime pas ! Et moi non plus ! Rétorquais-je.

- Alors là jeune fille.... Je peux comprendre que tu te voiles la face en rapport à ces sentiments envers toi mais en aucun cas, je peux comprendre que tu te mens à toi-même !! S'énerva Alice.

- Alice... tout le monde nous regarde... Chuchotais-je.

- Et alors ?! Arrête de te mentir et peut-être que je baisserais d'un ton ma voix. 

- Alice..... Tentais-je.

- Lisaaaa ?! Cria-t-elle."

À ses paroles, les quelques personnes qui ne nous regardait pas encore, se retournèrent et nous dévisagèrent longuement de haut en bas d'un air dédaigneux. Je les regardèrent à mon tour et leur lancèrent un beau : " Vous voulez ma photo ?!" avant de prendre le bras d'Alice et de sortir de la file où nous nous trouvions. Je continua à marcher d'un pas rapide en tirant une Alice morte de rire qui menaçait de s'écrouler à chaque instant. Je décida de faire une pause lorsque je la vis vaciller dangereusement. Je me tourna vers elle et la dévisagea. Elle se calma un peu et reprit son souffle puis elle releva la tête vers moi et croisa mon regard. Ce fut la fois de trop, elle explosa de rire et s'écroula par terre. Menaçant de me mettre à rire à mon tour, je me retourna, me mettant dos à elle. Lorsque sa crise fut finie, elle se releva et souffla :

"- Oh mon dieu Lisa... Ta réaction..."

Sentant qu'elle pouvait repartir à tout moment, je lui pris le bras et l'emmena dans une boutique prétextant que j'avais vu quelque chose qui m'intéressait.

PDV Romain :

Alors que je me promenais dans Lyon, profitant des derniers jours de vacances, j'aperçu une femme d'une soixantaine d'années parler à son mari qui devait à peu près avoir le même âge qu'elle. Elle regardait d'un air hautain, tous les jeunes qui passait devant elle. Je passa à côté d'eux et entendu une bribe de leur conversation.

Mauvais numéro ...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant