La Bataille

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(Note de l'auteur : j'avais pensé à un truc vachement bien pour la suite hier, mais je m'en souviens plus, je vais partir sur autre chose, ce sera peut-être moins bien, mais bon c'est la vie, on fait pas toujours ce qu'on veut, des fois ils y'a des opportunités qui passent et on ne peut pas ou ne pense pas à les saisir. Mais le fait de ne pas les saisir créer peut-être d'autres opportunités qui ne se seraient peut-être pas présentées à nous si on avait saisi les opportunités du passé. Et nous, pauvres âmes errantes, nous sommes obligés de faire des choix à chaque intersection du temps, sans ne serait-ce que le moindre espoir d'une quelconque visibilité sur notre futur. Tout cela n'est qu'un long labyrinthe d'incertitudes, qu'on appelle la vie. Là par exemple j'ai bien fait de faire un gâteau hier, parce qu'en manger ce matin au petit déjeuner avec le café c'est top. Bon où j'en étais moi ? Ah oui une armée d'orques).

L'armée déferla sur nous tel un tsunami. Malgré notre avantage technologique, nos premières lignes furent vite débordées. Il en arrivait de toute part dans un long flux continu sans fin. C'est un combat sanguinaire digne des plus grands péplums ! Les Yétis mettent tout leur cœur dans la bataille, ils ne peuvent pas perdre, cela voudrait dire condamner la planète, ce n'était pas une option. Il faut trouver une solution, il fallait trouver le Mal Alpha qui dirige tout. Mais comment faire ? Ils se ressemblent tous, impossible de discerner le moindre changement de comportement dans cette masse ! Il devait bien se cacher quelque part pourtant, il devait se cacher derrière la bataille.

Je demande alors au Général Palpavous s'il y a un chemin pour contourner le combat. Il y en a effectivement un, une vieille galerie qui avait été créée il y a de nombreuses années pour la construction de la tour. Le souci, c'est qu'ils ne savaient pas si elle était encore accessible, cela faisait très longtemps qu'elle n'était plus utilisée.

Accompagné d'un autre Yéti, on décide d'aller voir s'il est encore possible de passer par là. Il s'appelle Jean Yéti mais son vrai nom c'est Jean Yves. Il est un ancien militaire des forces spéciales de l'armée des Yétis indépendants. Il a de nombreuses missions à son actif, et est un puit de connaissance sur la survie en milieu hostile et en arts yeticaux du 16ème siècle. On aurait dit Bear grills mais en Yéti, il est vraiment fort !

Après être descendus dans une sorte de bunker, nous arrivons à l'entrée du tunnel, il est très exiguë, c'est pas évident de s'y faufiler, j'aurai bien aimé être un humain à ce moment là, mais uniquement à ce moment là, faut pas déconner quand même, c'est mille fois mieux d'être un Yéti.

On avance avec parcimonie dans cette galerie sans fond, à la lueur de ma frontale, j'avais bien fait de la prendre, en même temps dans une grotte tu es un peu tout le temps obligé d'en avoir une, c'est quand même utile. On entendait les chocs de la bataille qui se déroulait au-dessus de nous, de la terre tombait sur nos têtes à chaque impact, c'était un affrontement d'une extrême violence. On espérait juste que tout ne s'effondre pas, mais on y croyait pas trop vu l'état du tunnel.

Et enfin, on aperçoit une lumière au loin, c'est la sortie, on pouvait sentir l'air frais, enfin c'était de l'air de grotte, pas de l'extérieur mais il était quand même plus frais que celui de galerie où il n'y avait pas vraiment d'air soit dit en passant. On était enfin dehors, enfin pas dehors, dehors, mais bon vous avez compris... Bref nous nous sommes orientés grâce à mes connaissances de scoutisme et aussi grâce à Jean Yves, il était quand même dans l'armée.

Il fallait trouver un point de vu dégagé sur la bataille. Après avoir escaladé facilement un petit 1700m de dénivelé en 8a +, on arrive enfin au sommet.

On voit tout d'ici, et il était là, juste au-dessous de nous, debout sur son vaisseau, donnant des ordres à son armée. Il fallait agir le plus discrètement et le plus rapidement possible, s'il nous voyait c'en était terminé et nous aurions fait tout cela pour rien. A ce moment-là, on ne réfléchit pas, avec J.Y, on prend le plus d'élan possible, et on saute sur le Mal Alpha...

Du sommet de la montagne...

Ça c'était de l'approche rapide et discrète (hum)...

En même temps on est de Yéti, ils faut pas nous demander d'être discret...

Je sais que je suis un Yéti Ninja, mais quand même..

On reste des Yétis...

De toute façon si vous êtes pas content c'est pareil...

C'est mon histoire, je fais ce que je veux..

Bref on verra demain si ça a marché...

The GrotteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant