The Grotte

La Capture

(Note de l'auteur : Bon anniversaire au journal de grotte, 20 chapitres c'est déjà pas mal, faudrait que je fasse un gâteau et que je mette 20 bougies dessus, mais je suis pas sur d'en avoir, je vais regarder.

Je pourrai aller en acheter mais c'est pas vraiment une ressource de première nécessité, et en période de confinement, c'est pas prioritaire. Je vais déjà regarder si j'ai assez de farine et d'œufs pour faire un petit gâteau, ça sera déjà pas mal).

On était en pleine chute libre, on tombait droit sur le Mal. Bon, on avait quand même pris des parachutes, parce que je sais bien qu'on est des Yétis mais on sautait de haut quand même. Heureusement que j'avais fais un stage de parachute deux mois auparavant, c'est quelque chose que j'avais toujours voulu faire, ça m'attirais plus que le saut à l'élastique en tout cas. Avec celui-là ça faisait mon 10eme sauts, mais j'avais toujours sauté d'un avion et jamais d'une falaise, mais il faut bien une première à tout !

Pour Jean Yves c'était easy, il était dans les forces spéciales.

L'impact fut violent, on réussi à plaquer le Mal au sol avant qu'il ne puisse s'échapper, on croyait avoir réussi notre coup mais il se transforma en milliers de fourmis. J'avais pas vu mais on était à côté d'une fourmilière. Il avait encore réussi à s'échapper, c'était quand même pratique comme pouvoir.

Mais nous n'avions pas dit notre dernier mot, on se transforma aussi en fourmi pour se lancer à sa poursuite ! Non je déconne, c'était bien sûr pas possible mais j'y avais quand même pensé !

Je me suis alors rappelé mes années scoutes, j'avais justement obtenu un badge fourmi, j'avais pas mal de connaissances sur le sujet et je savais reconnaître toutes les espèces, leurs mouvements, leur façon de se déplacer, etc...

J'ai vite perçu une incohérence dans le déplacement de certaines fourmis, je n'avais jamais vu ce genre de comportement, à part peut-être chez les fourmis nain des plaines arides du nord de la Polynésie orientale ! Et encore c'était sensiblement différent.

J'ai alors pris un bocal, j'en avais toujours sur moi. Et j'ai récupéré les fourmis usurpatrices une à une.

Je commençais à avoir pas mal rempli le bocal, quand je vois une fourmi s'échapper au loin, Jean Yves l'a pris en chasse et disparu dans les hautes herbes. J'entendis un bruit sourd et je vis J.Y courir vers moi à toute vitesse. Une imposante créature surgit de l'épaisse végétation, c'était un énorme rhinocéros multicolore. Je ne savais pas qu'il y en avait dans cette forêt, je n'en avais pas croisé jusqu'ici mais visiblement, il avait dû en croiser un.

Il fonça tellement vite sur nous que le bocal m'échappa des mains et s'écrasa sur le sol, toutes les fourmis que j'avais récupérées montaient le long de pattes du rhinocéros et se fondèrent à lui. Il avait récupéré toutes ses forces, décidément ce combat risquait de durer plus longtemps que je ne l'imaginais, même si j'avais pas spécialement imaginé quelque chose mais bon.

J'avoue que je m'y connaissais pas tant que ça en rhinocéros, je savais juste que les rhinocéros blanc et noir étaient en fait gris, mais ça me servait pas à grand-chose vu qu'il était multicolore. De toute façon même si il avait été gris ça aurait pas servi à grand-chose non plus!

Je vis alors que J.Y avait escaladé un arbre et me faisait signe de venir vers lui.

J'avais compris son plan, il voulait que j'attire le rhino vers lui et je m'exécutai en faisant de grand geste et en criant de toute la puissante voix de Yéti! Il a mordu à l'hameçon, bien que ce soit un rhino, ou alors il aurait fallu un très grand hameçon.

Bref, il courut vers l'arbre où était dissimulé J.Y, ce dernier lui sauta dessus et enroula une corde autour du coup du rhino. On se serait cru dans un vieux western des années 60, c'était très impressionnant !

Il le dirigea vers un énorme arbre, le rhino fonça alors tête baissée dessus et le percuta de plein fouet.

Heureusement JY avait pu sauter avant l'impact, le rhino n'était pas mort mais sûrement sonné, il fallait en profiter...