Vivre ou mourir

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(Note de l'auteur : bon anniversaire ! Le journal de grotte à 24 jours, ça commence à faire quand même, je me rappelle du jour où tout ça avait commencé. J'avais l'inexpérience et l'insouciance de la jeunesse, je ne me serais jamais douté que cette petite visite de grotte allait donner naissance à une telle épopée fantastique.

Comme quoi, des fois dans la vie, une idée insignifiante sortie de nulle part et qu'on ne prend pas au sérieux peu grandir pour devenir une chose merveilleuse.

L'inattendu est la clé de tout, il faut savoir saisir ces petites opportunités que l'on croise tout au long de sa vie. Il faut savoir se lancer et croire en ses rêves c'est le plus important, car personne ne le fera pour nous !

Et qui sait, peut-être que quelque chose d'intéressant se passera ?)

(Note de l'auteur 2 : en fait je déconne, je sais juste pas comment continuer l'histoire donc j'essaie de gagner du temps avec ces lignes pour que ça fasse du contenu quand même, mais chut il faut pas le dire.)

(Note de l'auteur 3 : et même quand je dis que je sais pas comment continuer l'histoire et que chut il faut pas le dire, c'est aussi pour gagner du temps)

(Note de l'auteur 4 : c'est bon, c'est bon, je m'y remets)

(Note de l'auteur 5 : et bon anniversaire)

(Note de l'auteur 6 : quand même)

(Note de l'auteur 7 : 24 jours c'est pas rien)

La fumée envahissait de plus en plus la grotte et les assauts des canons du vaisseau ne faiblissaient pas.

Je me souvins alors de quand j'avais découvert cet endroit, j'étais arrivé par un long réseau de grotte souterraine enfoui sous l'eau, et je me suis alors dis que mon matériel de plongée devait être encore là, en plus j'avais pris des bouteilles de secours pour le retour, je suis un Yeti prévoyant je vous rappelle !

J'ai couru au bord du petit lac par lequel j'étais arrivé, j'avais caché mon matériel derrière un rocher pour ne pas me le trimbaler dans la forêt.

Heureusement tout était encore là, j'enfile mon masque et les bouteilles et je me mets à escalader la paroi sud de l'aile nord de la grotte.

Je me lançait dans une sacrée ascension.

Arrivé à la moitié, mes bras me faisaient déjà un mal de chien, les bouteilles pesaient une tonne et ma blessure à la jambe n'arrangeait pas les choses.

Mais je n'avais pas le choix, il fallait continuer de grimper, de toute façon si je tombais maintenant, ça risquait de faire très mal.

Je pris une tartine que j'avais laissé dans une petite pochette en plastique à côté des bouteilles pour ne pas qu'elle prenne l'eau, ça me redonna de l'énergie aussi bien physiquement que mentalement pour continuer. Décidément, les tartines m'ont sauvé la vie un paquet de fois, heureusement que je peux compter sur elles.

Honnêtement, je ne voyais plus grand chose avec toute cette fumée, mais le vaisseau était gigantesque, au moins je ne pouvais pas le louper.

Cela faisait bien 30min que le surplomb de la paroi s'accentuait de plus en plus, je montai encore une 100 de mètres et je pu enfin sauter sur le haut du vaisseau.

Si j'ai bien appris une chose avec Star Wars c'est que pour faire exploser un vaisseau de cette taille, il faut le faire de l'intérieur.

Il fallait à tout prix que je trouve une entrée, et justement il y en avait une juste devant moi, je le savais parce que c'était marqué « entrée » sur une sorte de sas, c'était pratique ça !

Arrivé dans les entrailles du vaisseau, je devais trouver la salle des machines, mais j'avais pas de carte et autant mes notions de scoutisme dans la nature ça marche bien mais alors dans cette situation c'était pas très utile, il y avait même pas un petit bout de mousse sur les murs pour savoir où était le nord, c'était pas simple.

Après quelques temps à déambuler dans ce gigantesque labyrinthe je trouvai enfin ce que je cherchais.

La salle des machines était là, sous mes yeux elle était gigantesque, comment j'allais faire pour faire exploser tout ça, je n'avais pas pensé à apporter de bombe, déjà parce que j'en avais pas et ensuite parce qu'il aurait fallu une bombe énorme pour arriver à bout de ce monstre.

L'horloge tournait, mes amis Yétis tombaient comme des mouches les uns après les autres, il fallait vite que je trouve une solution...

The GrotteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant