Mariage arrangé

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PDV : Adrien

Gabriel : « L'heure n'est plus au débat Adrien ! Tu épouseras la jeune Tsurugi ! »

Adrien : « Mais père, ce n'est pas elle que j'aime... »

Gabriel : « Ce n'est pas une question d'amour, le mariage est un arrangement. Elle est le meilleur partit pour toi, alors tu devras faire comme si tu l'aimais et tu devras fonder ta famille avec elle. Maintenant tu peux y aller, tu es libre pour la soirée, mais n'oublie pas que tu prends l'avions pour le Japon demain à 8h00. »

Je sors en furie de la demeure qui ne sera plus la mienne demain. Comment ose-t-il me faire ça, surtout maintenant, alors que j'avais enfin l'impression de tomber amoureux de toi. Je regarde l'heure et réalise que j'ai déjà presque une heure de retard, ce qui n'aide pas du tout à me détendre.

J'arrive enfin et je vais directement au bar pour me saouler. Très vite j'entends ta voix derrière moi, tu es complètement ivre et tu me drague ouvertement. Tout ça ne te ressemble pas, mais me fait tout de même rire. Malgré tout, je préfèrerais pouvoir passer ma dernière soirée avec la timide et si charmante Marinette, alors je te propose de sortir prendre l'air pour te faire désaouler un peu.

Ça aura un effet complètement inverse, au lieu de te permettre de respirer un peu d'air frai, tu te gêtes sur moi et m'embrasse. Ce baiser me rend complètement dingue et je perds le peu de contrôle qu'il me restait. Je t'ai pris dans mes bras et tes plaquée contre le mur. Mon désire pour toi a continué de monter et j'ai fini par ne plus du tout pouvoir me retenir, alors je t'ai proposé de partir ensemble et tu m'as entrainé chez toi.

J'avais déjà couché avec d'autres filles, mais jamais avec une qui comptait vraiment. Chaque contacte de ta peau, chaque baiser que j'y déposais, chaque pénétration étaient extraordinaire. Jamais je n'avais pris autant de plaisir avec qui conque avant. J'aurais voulu que cette soirée ne s'arrête jamais, mais tu as fini par tombée de fatigue dans mes bras. Je t'ai regardé dormir une bonne partie de la nuit. Ce n'est que vers 5h30 que j'ai dû te faire descendre de mon torse. Au fond de moi, j'espérais que tu te réveilles, je voulais tout t'avouer. Je voulais que tu me dises de rester, mais je savais que je ne pourrais jamais le faire. Tu ne t'es pas réveillée et j'ai renoncé à mes sentiments.

En montant dans l'avion, j'ai abandonné mon téléphone, il fallait que je laisse tout ce qui me rappelait cette vie que je ne voulais pas quitter derrière moi pour pouvoir supporter la nouvelle. Kagami et sa mère m'attendait à l'arrivée et il ne fallut pas une semaine pour que les fiançailles ne soient officielles et que les préparatifs du mariage ne commencent.

Je n'ai jamais cessé de penser à toi et j'ai tout fait pour retarder le mariage, mais malgré tous mes efforts, 16 mois après mon arrivée je n'étais plus du tout libre. J'ai alors eu besoin de reprendre contact, le seul numéro dont je me souvenais était celui de Nino. J'ai essayé d'avoir de tes nouvelles, mais jamais il n'a répondu à la moindre de mes questions à ton sujet.

Kagami est très vite tombée enceinte, ce fut les plus beaux mois de ma vie au Japon. J'ai été si occupé par la grossesse que j'en ai à nouveau perdu le contact avec Paris. Ce n'est que lorsque j'ai entendu les cris d'Ela pour la première fois que je me suis promis de ne plus penser à toi.

C'est après que les choses se sont vraiment gâtées, d'une femme imposante, Kagami s'est transformée en mère tirante. Elle a reproduit à l'identique l'éducation stricte qu'elle avait eu. J'ai tout essayé pour éviter à ma fille de revivre ce que j'avais vécu avec mon père. Mais la vérité était que lorsque j'avais renoncé à toi, j'avais en fait renoncé à toute liberté et je n'ai pas eu la force de me battre pour elle.

Tout a changé lorsque j'ai vu Kagami frapper notre fille pour la première fois. J'ai enfin eu la force de m'opposer à ma femme et à mon père. Je suis d'abord allé vers lui, je l'ai rendu responsable de tous mes malheurs, je lui ai dit le mal dont souffrait ma fille, mais il n'a pas réagi. Alors je lui ai dit que c'était fini, qu'il ne me reverrait jamais et j'ai fait détruire mon contrat, avant d'embaucher mon agent. En parallèle, j'ai demandé le divorce, Kagami a eu l'air surprise par ma décision et a d'abord voulu tout faire pour me retenir.

Elle ne m'aimait pas, non elle voulait simplement garder la face. Pour sa famille, le divorce est une honte, mais je n'en avais plus rien à faire. J'ai demandé la garde exclusive de ma fille. Garde que j'ai eu grâce à son témoignage sur les violences que sa mère lui faisait subir.

A l'instant où j'ai été à nouveau libre, j'ai voulu revenir vers toi. Je ne savais rien de ta nouvelle vie et je ne savais pas quelle relation j'espérais avoir avec toi, mais je savais que je voulais te revoir. La vie a voulu que je travail pour toi. Le destin nous a réunis une fois encore et nous pouvons nous aimer à nouveau.

Vous l'aurez peut-être compris, mais Kagami ne sera pas du tout quelqu'un de bien dans cette fiction. Je dois bien admettre que j'ai de la compassion pour son personnage dans miraculous, mais son comportement avec Adrien, lorsqu'il est triste et que ça affect ses compétences à l'escrime m'insupporte. Je sais que sa vie n'est pas simple, mais là ou elle a peur de faire souffrir Marinette en sortant avec le blondinet, elle est complètement incapable de faire preuve de la moindre empathie envers lui. C'est pourquoi je l'imagine facilement être trop exigeante avec toute personne dont le comportement pourrait affecter son image.

Petit coup de gueule passer, bonne suite de lecture. 😉

Lorsque le passé revientOù les histoires vivent. Découvrez maintenant