1er Août (2/2)

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Nous nous affalons à l'unisson sur le matelas, recouverts de sueur.

Je regarde le plafond, le souffle presque inexistant. Bon sang ! Je n'ai vraiment pas les mots pour décrire ce qu'il m'a fait ressentir lorsqu'il était en moi. J'avais peur d'avoir mal, mais nous avons chacun pris notre temps, sans forcer les choses. Il m'a laissé commencer et après une pause, il a pris la relève. J'espère qu'il a éprouvé exactement la même chose que moi, tant que ce soit lorsqu'il était en moi ou moi en lui.

À mes côtés, River halète et les muscles de son bas-ventre son contractés, comme s'il venait de faire une séance de muscu. Nous nous plaçons sur nos flancs et nous regardons, émerveillés par celui qui nous fait face. Les yeux brun-miel de mon amant brillent d'excitation, de bonheur, et un sourire béat est collé sur ses lèvres, très semblable à celui que j'arbore également.

Jamais je n'aurais imaginé une première fois aussi parfaite et unique. C'est vraiment au-dessus de mes espérances. La douceur avec laquelle on s'y est pris, ça démontre qu'il y a autre chose qu'une relation purement physique entre nous. Si Riv m'a dévoilé ses sentiments quelques jours plus tôt, ce soir, il vient de me les démontrer de la plus merveilleuse des façons.

Bon sang, qu'est-ce que c'était génial ! J'ai déjà envie de recommencer !

River plaque ses lèvres sur les miennes et enfouit une main dans mes cheveux roux, hirsutes, mouillés par la sueur. Nous collons à nouveau nos corps ensemble et sentir chacun de ses muscles bandés sous les miens me relance.

Sa langue s'enroule autour de la mienne, nous sommes toujours pris dans la frénésie du coït et c'est vraiment une sensation tout bonnement indescriptible. Je me sens bien, euphorique et une espèce de béatitude s'est emparée de moi. J'ai l'impression d'avoir une espèce de trou béant en pleine poitrine que seulement lui arrive à combler.

Il mord ma lippe supérieure et je quitte sa bouche pour parsemer une lignée de baiser sur sa mâchoire puis son cou, avant de descendre jusqu'à ses pectoraux et ses abdos, tandis que ma main effleure délicatement la fin de son pubis, sans pour autant aller plus loin. Il grogne de frustration et finalement, je m'allonge sur la partie inférieure de son corps. Ma tête repose sur son bas-ventre et sa main caresse délicatement mon cou. Même si j'ai très envie de recommencer, je viens de me rendre compte qu'il me faut une pause. Je suis vraiment à bout de force. Les femmes ont de la chance, elles peuvent enchaîner plusieurs orgasmer, ce qui n'est pas notre cas. Les veinardes !

— C'était génial, soupire River d'une voix enrouée. Tu as été génial.

— Tu es un sacré bon coup, avoué-je.

Ça lui arrache un fou rire et son ventre est rapidement secoué de spasmes.

— Qui es-tu et qu'as-tu fait à mon Theo ?

— Je crois qu'il a perdu les filtres qui lui restaient, plaisanté-je avant de déposer un baiser en-dessous de son nombril.

Je passe mes bras autour de sa taille et le serre contre moi. Le contact avec son corps est comme une drogue, j'en veux à chaque fois plus. D'abord, c'étaient des baisers, des caresses innocentes, mais maintenant, ça va au-delà. Il me faut River tout entier.

— Tu te sens vraiment bien ? me demande-t-il.

— Hum, hum. Je crois que je ne me suis jamais senti aussi bien dans toute ma vie. C'était parfait, River, je t'assure.

Nuance Arc-en-Ciel ©Où les histoires vivent. Découvrez maintenant