Chapitre 42 : Suis ton coeur, non ta tête.

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Note : Bonjour à tous. Pour ceux n'aimant pas le lemon, ne lisez pas ce chapitre et venez me mp, je vous ferai un rapide résumé des points essentiels à retenir. 

Pour les autres, je vous souhaite une belle, très belle lecture.

Ael

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POV Lexa

"Lex.." 

J'entends mon prénom être soufflé dans mon oreille, je sens la chaleur de son corps s'écraser contre moi et cette sensation entre mes doigts me provoque une montée d'envie que je n'aurais cru possible. L'effet est immédiat. Ma main sur sa fesse s'agrippe davantage, la collant le plus possible contre moi. Il n'y a plus qu'elle, sous ce merveilleux ciel étoilé, il n'y a plus que Clarke et moi. 

Clarke et ses magnifiques yeux bleus que je peine à observer tant leur couleur a changé. Clarke et sa lèvre frôlant la mienne à répétition depuis ce matin. Clarke et ses cheveux mouillés, ondulant près de sa mâchoire, de sa nuque. Clarke et sa beauté qui me coupe le souffle, me tétanise si souvent. Clarke et cette intelligence, ce talent, cet humour, cette compassion, cette tendresse, cette détermination. Clarke, Clarke, Clarke. Il n'y a que Clarke, il n'y a toujours eu que Clarke. 

"Aide-moi.."

Seuls ces mots sortent de ma bouche, aide-moi Clarke, aide-moi à clore cette distance, aide-moi à faire ce dernier pas, autorise-moi à le faire.. Je t'en supplie. 

Elle se décale, elle se colle à mon oreille. J'en frissonne.

"Si tu le veux.. Je suis toute à toi.." 

Et il n'en faut pas plus pour que mon corps vrille, s'éveille, pour que chaque partie de mon épiderme s'enflamme. 

Son visage se recentre sur le mien et en une fraction de seconde, je capture ses lèvres. Enfin, enfin cette sensation à nouveau, enfin nos bouches se rencontrent à nouveau, s'écrasent l'une contre l'autre. Il n'y a pas de place à une quelconque délicatesse, pas avec Clarke, pas maintenant. Non, ici, là, à ce moment, nous rattrapons le temps perdu, ces mois de désir non avoué, de frustration. Nous ne voulons perdre aucune miette, chacune prêtes à vivre l'instant présent comme jamais. 

Mes lèvres s'entrouvrent simultanément et une danse se met en place entre nous. Je sens ses avant bras glisser sur mes épaules, m'encercler la nuque pour ne pas me laisser m'échapper. Mais je ne le ferai pas Clarke, non, je te veux à moi ce soir. Je te veux à moi tout cours. Je resserre également mon étreinte, la sentant se cambrer davantage et grogner contre mon visage. Je l'accompagne dans ses gémissements, attrapant sa bouche de mes dents, la mordant si fort qu'elle se recule quelques secondes. Son regard croise le mien et automatiquement un sentiment de culpabilité me prend. Je veux m'excuser de la force que j'ai mis dans ce geste, mais je suis trop m'absorber par les siens, par sa langue venant glisser sur cette blessure invisible. La voila qui se mordille seule avant de replonger sur moi, pénétrant ma bouche de sa langue sans attendre une minute de plus. Je la capture de la mienne avidement comme si ma vie en dépendait, comme si cet organe humide, salvateur, était la dernière goutte d'eau d'un désert aride et meurtrier. Elle est ma source de vie. 

Rapidement nos baisers s'échauffent davantage et mes deux mains se perdent sur chacune de ses fesses, attrapant Clarke, la portant contre moi. Je me soulève légèrement, avance de quelque pas, mes lèvres toujours scellées aux siennes et la pose, dos, contre la parois de la piscine, nos dents s'entrechoquant sous l'impact. Je recule légèrement mon visage, m'assurant que tout est ok, et tout l'est, tout est parfaitement ok. Elle me resserre contre elle, me laissant à peine le temps d'inspirer pour ce nouveau round, pour cette nouvelle danse de langues endiablées. Je plaque mon bassin contre son entrejambe et une nouvelle fois de plus, ce son d'excitation raisonne à mes oreilles. Je la serre, la maintenant, grâce à mon corps contre ce mur de granit, sentant l'eau essayer de s'immiscer entre nous, mais ne lui laissant aucune chance de nous séparer, ne serait-ce que de quelques millimètres. Non, j'ai bien trop besoin d'elle, de sa peau, de sa poitrine contre la mienne. 

To the moon and backOù les histoires vivent. Découvrez maintenant