To the moon and back

Chapitre 46 : Renouveau

Note : Bonjour à tous. Avant tout, petite pensée pour vos petits coeurs brisés. Je sais qu'à l'heure actuelle vous êtes sans doute toutes et tous en train de fulminer contre ce retournement de situation. Certain.es s'y attendaient, d'autres non mais dans l'ensemble la situation semble bien triste, je le sais. Mais je vous promets encore de belles aventures, des joies, des peines, des déceptions, du pardon, peut-être un soupçon de trahison mais également beaucoup de beaux moments. 

Nous entrons là, dans une nouvelle dynamique, une sorte de nouveau départ, un peu plus triste, je vous l'avoue, mais loin d'être dénudé de sentiments. J'espère qu'il ne vous laissera pas indifférent tout de même.

Sur ce, je vous souhaite une belle lecture. 

Merci encore pour tous vos retours.

Ael

Ps : Pour ceux que ça intéresse, j'ai commencé une nouvelle fanfiction de Noël centrée sur du Ranya : Coup de foudre à Bigfork, si ça vous dit, y a déjà quelques chapitres en ligne. 

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Pov Clarke

Je sens la chaleur se poser sur mon visage et je soupire d'aise, appréciant cette douce sensation qui me berce. Machinalement, je cherche sa présence à mes côtés, et je la trouve, étendue là, sur le ventre, nue sous ce drap qui ne cache que très mal son corps. Je viens balader mes doigts le long de sa colonne vertébrale et je l'entends gémir doucement. Je m'approche et embrasse son épaule, puis sa joue, cachée par de belles mèches blondes.

"Hmm." Essaye-t-elle de murmurer.

"Bonjour à toi aussi, mon coeur." Je lui réponds alors qu'un sourire tendre se dessine sur son visage.

"Je ne m'habituerai jamais à ça." Me dit-elle en venant enrouler ses bras autour de ma nuque pour me tirer vers elle.

"À ça ?" Je lui demande, embrassant ses douces lèvres.

"À nous. J'ai tellement de chance." 

Je me glisse alors sur elle, de tout mon long, déposant quelques baisers le long de sa mâchoire jusqu'à son oreille. "C'est moi qui ai de la chance." Et je viens capturer sa bouche avidement. 

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Niylah s'est rendormie et je me retourne, le visage tourné vers la grande baie vitrée dont les rideaux sont inexistants. Ok la vue est belle, mais il faut vraiment faire quelque chose pour que j'arrête d'être réveillée dès que le soleil montre le bout de son nez. Mon regard se concentre sur quelques oiseaux au loin, slalomant entre deux building, puis je me perds à faire le tour de la pièce. Je remarque que je m'y suis bien installée, ayant passé la quasi moitié de l'été ici. Ma valise est ancrée sur le sol, ouverte, des vêtements trainant sur sa chaise de bureau. Pauvre Niylah, je sais qu'elle s'habitue difficilement à mon bordel, mais celui-ci semble tout de même la rendre heureuse. Je soupire, je me sens bien ici. Enfin.

Rien n'a été facile ce dernier moi quand j'y repense, tout s'est enchainé si vite. Après ma dispute avec l'autre - mon coeur se serre encore quand j'y pense - je me suis enfermée dans ma chambre, jusqu'au lendemain. Et c'est fou, mais en quelques heures à peine, et peut-être parce qu'elle avait réussi à toucher quelque chose en moi, à le malaxer pour mieux le réduire en miette ensuite, en quelques heures, j'ai réussi à faire le vide. Je ne sais pas pourquoi, ni comment, mais mes émotions se sont figées et j'ai eu peur, peur de devenir un robot, parce qu'autant je me sais émotive à l'extrême, impulsive et irréfléchie, autant j'aime cette partie de moi qui me rend plus qu'humaine. Puis j'ai remarqué la solitude, au réveil, mes parents ne comprenant pas qu'une simple dispute puisse me mettre dans cet état. Alors je leur ai demandé, si je pouvais me rendre chez Anya, seul endroit ou je me sens pleinement en sécurité. Evidemment ils n'ont pas eu le coeur de refuser et j'ai débarqué ici. Et aujourd'hui ça fait un mois que j'ai posé ma valise. Bon entre temps il y a eu le stage de New York, qui d'ailleurs fut fantastique, mais mis à part ça, je n'ai pas décollé de l'appartement.