⊰᯽⊱┈Chapitre 8┈⊰᯽⊱

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Cela vas faire 3 jours que Dazai est parti mais il n'est jamais revenue et pour couronner le tout, notre enquête à était rendue publique depuis 2 jours, environ. Les cauchemars et cette présence perturbante ne me lâche pas pour autant.
C'est avec une nouvelle nuit blanche et des poches sous les yeux que je me dirige vers le travail. Ne faisant plus attention si la présence me suit encore ou non. En relevant la tête, je remarque déjà une foule de journalistes qui attendent à la porte, se préparant tranquillement * Ils sont encore là ? Mais Fukuzawa-san à dit qu'il ne voulait pas répondre aux questions ! * Pour éviter de paraître misérable et de faire une mauvaise impression de l'agence. Je bombe le torse et avance d'un pas serein vers eux. Même si mon teint blanchâtre et mes cernes en disaient long sur mon état mentale. Alors que je m'approche pour pouvoir rentrer et débuter cette nouvelle journée de travail épuisant, je croise accidentellement le regard d'un journaliste. A ce contact, son visage s'illumine.

-C'est Nakajima Atsushi !!!

-Hoho...

Immédiatement, tous lèvent leurs têtes en se tournant vers moi * J'étais pourtant à quelques mètres de la porte ! J'aurais pu passer inaperçue... * Je retiens mon souffle et me colle au mur pendant que la foule de reporters se jettent sur moi. Les caméramans sont derrière et filment chacun de mes mouvements, les micros essayent d'être le plus proche de mon visage et les journalistes m'assaillent de questions avec leurs bloc-notes. Je place mes mains devant mon visage pour me protéger du mieux que je peux mais ils me bloquent contre le mur, impossible de bouger * Je suis coincé ! * Moi qui voulait juste la tranquillité, toutes cette agitation me monte à la tête et je me sens couler sous la vague de questions.
Soudain, on m'attrape par le bras et me tire violement de la foule pour me faire rentrer de force. je me fais projeter brutalement contre le mur du couloir de l'agence. A son contact, je sens bien quelques chose bouger dans mon dos et je pousse un petit bruit de douleur.
-Aïe !

-Ho, désolé Atsushi-san ! Ca vas aller ?

Je rouvre les yeux et remarque Kenji, penché au dessus de moi, le regard paniqué.

-Non, non. Ne t'inquiète pas, ça vas aller...

-Encore désolé. J'ai dû choisir la méthode forte sinon tu restais bloqué un bon bout de temps avec eux.

* La prochaine fois utilise la méthode douce, si tu en es capable... * Je me relève en me tenant le dos et part m'installer à mon bureau avec l'aide de Kenji. Une fois assis, je laisse tomber lourdement ma tête sur le bureau dans un long soupir désespéré. Mais encore une fois, je n'ai pas le temps de roupiller, que le patron arrive avec un air inquiet. Je me redresse et l'écoute sagement.

-Cela vas faire 3 jours que Dazai n'est pas rentré alors je stop notre travail aujourd'hui. Je vais monter une équipe de recherches pendant que j'irais voir Ranpo pour qu'il nous aide. On sortira par l'arrière pour éviter de croiser les paparazzies.

Nous acquiesçons et il poursuit.

-Kunikida, Kyoka, Akiko et... ça sera tout. Vous chercherais du côté de la mafia, soyez discret et vous ratisserais la ville pour trouver quelconques traces de Dazai. Vous pouvez y aller,maintenant !

-Et c'est reparti... Il a dû essayer de se suicider encore une fois dans un coin inimaginable.

Kunikida croise les bras en prenant un air grave.

-Si c'est le cas, il nous aura pas aider. Puis, je doute qu'il ai réussi à mourir vue comme il est débrouillard, haha.

Akiko vient taper dans le dos de celui-ci qui soupir ensuite.

-Allons-y. Ne perdons pas trop de temps.

Kyoka remet les pendules à l'heure et ils partent. Je les observent puis mon regard se tourne vers le patron

-Et moi ? Je ne peux pas y aller ? Je pourrais peut être facilement trouver Dazai-san.

Fukuzawa vient doucement poser une main sur mon épaule en souriant.

-Atsushi, je te conseilles de te reposer car tu n'es pas en état de faire quoique se soit. Si tu veux te retirer de...

Je le coupe en rejetant sa main. Je fronce les sourcils et le regarde déterminé.

-Jamais ! Je ne quitterais pas cette affaire ! Je vais vous aider jusqu'au bout.

Il sourit en entendant ma phrase.

-Alors si tu veux nous aider, vas te reposer et reviens demain en pleine forme. Pareil pour vous, Noami, Junichiro et Kirake, prenez soins de cette journée de congés.

Je baisse la tête, déçue de ne pas pouvoir aider plus que ça et quitte l'agence en sortant par derrière.
En chemin, je fais un détour en pharmacie pour prendre des somnifères efficaces et radicales. En sortant, mon dos frisonne et je ressens la présence glaciale. Par chance, j'habite pas très loin. Je presse donc le pas pour rentrer. Je referme la porte et prend mon somnifère tout en m'allongeant confortablement dans mon futon. Quelques secondes après, je ferme les yeux pour tomber dans un lourd sommeil.

Le stalkeur ( Shinsoukoku) [fini]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant