⊰᯽⊱┈Chapitre 5┈⊰᯽⊱

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* Ca sent le propre ... * Je m'étire doucement dans quelque chose de douillet. Une douce odeur de draps fraîchement lavés me titille les narines. J'ouvre un œil lentement, me sentant à l'aise. J'y découvre deux gros oreillers moelleux en face de moi. Directement, j'enfouis ma tête dedans.

-Haaa, que c'est agréable.

Après un bon moment à me prélasser dans ces draps propres, je me relève progressivement. Je m'aperçois que je suis dans un lit énorme, lui même dans une grande pièce qui ressemble à une chambre * Je ne me souviens pas avoir atterris jusque là hier soir ? * Je tourne la tête vers la fenêtre, qui n'est qu'autre que des anciens rideaux avec énormément de poussières. A travers des vitres, un faible rayon de lune éclaire assez la chambre pour y distinguer une porte. Je descend du lit et l'ouvre dans un grincement tel un film d'horreur. J'arrive dans un long couloir. Je le longe jusqu'à finir devant un escalier qui descend en spirale * On ne voit même pas le bout tellement il fait sombre * Alors que je m'apprête à revenir dans la chambre, un vent glacial vient me courber l'échine dans le dos.

-Toi !

Je me retourne vers la présence si troublante mais je remarque que le couloir n'avait plus de fin. Je sens un léger souffle chaud contre ma nuque et mon sang ne fait qu'un tour. Sans réfléchir, je prend la fuite dans les escaliers. Je descend puis descend puis descend Les bruits des marches craquant sous le poids d'une personne juste derrière moi * Il me suit ! Il vas me rattraper ! * Je presse ma descente infernale et m'arrête brusquement.

-Non, je ne dois pas fuir !

Je me retourne, déterminé a voir enfin cette présence mais quelque chose vient me murmurer à l'oreille.

-Cours petit tigre ~Où que tu seras, tu ne me verras pas mais je serais là ~

Affolé, je fais demi-tour et descend, descend, descend puis je rate une marche, malheureusement. Je ferme les yeux, me préparant à la douleur de la chute.
Je reprends mon souffle et rouvre les yeux, constatant que je suis retourné dans mon futon.

-BIIIP !!!

Mon réveille vient de sonner et je l'éteins. Je me lève et fait un rapide état sur mon corps. Pas d'écorchures, ni de bleues, rien, aucunes marque de chute dans des escaliers. Je soupir de soulagement et pars prendre mon déjeuné ainsi que m'habiller.
Je sors de chez moi et me dirige comme à mon habitude vers l'agence mais je ressens un frisson dans mon dos * Non ! Encore ?! * Cette présence, la même qu'hier et dans mes rêves, se trouve derrière moi ! Je pars dans un sprint vers l'agence. J'y arrive enfin et ne ressens plus la présence. Je secoue la tête pour oublier rapidement ce phénomène si terrifiant. Je redresse fièrement ma tête et vois Dazai, planté devant moi, l'air interrogateur.

-Ho ! Bonjour Dazai-san. Que faites-vous de beau ?

-Bonjour Atsushi ! Vois-tu, je m'apprête à partir.

-Hein ?! Où ça ?

Il se penche vers moi en souriant.

-Je vais faire un tour à la mafia et je reviens.

-Ce n'est que QUOI ?!

Je me décale, choqué de sa nouvelle puis il continue son chemin.

-Mais Dazai-san ...

-Tiens, Atsushi ?

Je me retourne et aperçois Kunikida. Je m'incline pour lui dire bonjour.

-Bonjour, vous savez pour Dazai ?

-Le dérangé ? oui.

-Mais, le laisser pas partir comma ça !

-Et puis quoi encore ? C'est son problème.

J'ouvre grand la bouche, abasourdis du ton neutre que venait d'utiliser Kunikida pour me répondre. Il prend conscience un moment de mon inquiétude et vient à côté de moi pour le donner une frappe dans le dos amicalement.

-Tu sais, il ne faut pas s'inquiéter. Quand Dazai à une idée derrière la tête, rien ni personne ne peut le faire changer d'avis.

Je pouffe de rire devant cette phrase véridique.

-Et puis, je ne peux que lui faire confiance. Il connaît la magie alors tout iras bien.

-Si vous le dites alors.

J'ai repris le sourire et il me propre de l'aider dans son travail, ce que je ne refuse pas.
~~~
A la fin de la journée, complètement épuisé par la tonne de travail que m'a donné Kunikida. Je rentre chez moi. Alors que je sors à peine de l'agence, un vent glacial suivi d'un regard perçant sur moi. Mon cur accélère une nouvelle fois et mes jambes tremblent * Encore se soir ? Mais ça vas s'arrêter quand à la fin ? * Je plaque les mains sur les oreilles et cours dans mon appartement.
En rentrant, la présence disparaît de nouveau. Je pars me doucher et essaye de tout oublier. Cette fois-ci, je me prends 2 tisanes et j'écoute des musiques apaisantes pour mieux dormir * Pitié, que je fasse enfin une bonne nuit, reposantes et sans cauchemars comme autre fois *

Le stalkeur ( Shinsoukoku) [fini]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant