⊰᯽⊱┈Chapitre 10┈⊰᯽⊱

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De petits gazouillements me permettent de reprendre doucement mes esprits. Je me lève en ouvrant péniblement les yeux et regarde autour de moi. Grâce à la lumière du jour qui baigne tranquillement dans la pièce, je constate que je suis dans un lit. Enfin dans MON lit et dans MA chambre. J'ai la voix un peut enraillée mais j'arrive à articuler quelques mots.

-Alors c'était encore un de ces cauchemars ? Le stalker ne m'a pas attrapé et je suis en vie ?

J'ai beau dire ces paroles, j'ai du mal à y croire. Peut à peut, ma vision s'habitue à la luminosité et je remarque un détail perturbant. Juste à mes pieds, se trouve un manteau beige * Mais... c'est son manteau !!! * Pris de panique, je me relève brusquement mais ma tête devient anormalement lourde et je m'effondre au sol * J'ai trop mal... je n'arrive plus à bouger mais il faut que je partes ! Il est ici ! Il vas peut être me tuer ! * Pour mon plus grand désespoir, je reste au sol, incapable de bouger la moindre partie de mon corps puis des bruits de pas me glacent le sang. Ils se rapprochent et j'arrête de respirer pour me préparer au pire * Ca y est, c'est fini. Il m'a eu... Si j'avais sue, j'aurais mieux écouté Kunikida... Mais avant de mourir, je dois savoir qui est ce stalker ! * Je reprends mes esprits au dernier moment, lorsque les pas cessent de retentirent.

-Qui... qui est là ?

-Du calme Atsushi. Tu n'es pas encore en bon état pour te lever ou bouger correctement.

-Qu ?!

Je ferme les yeux, craignant ma mort mais je suis surpris.
Deux mains viennent délicatement m'aider à me relever et à me replacer doucement dans mon lit en prenant bien soins de me border sous la couette. Je rouvre les yeux et tourne la tête pour essayer de mieux distinguer la personne à ma droite. Il ne me faut qu'une seconde pour le reconnaître.

-Aku... Aku...

-Doucement j'ai dis. Tiens, prends ça. Après ça ira mieux.

Akutagawa est actuellement assis, à côté de moi, dans ma chambre. Un médicament dans une main et un verre d'eau dans l'autre. Je remonte mon regard pour croiser le sien et je peux lire de l'inquiétude au fond *... mais je dois encore être soul, c'est pas possible autrement ! * J'essaye de me redresser tant bien que mal et prend le médicament avant de boire l'eau.

-Merci...

Il se mets en tailleur pour être plus à l'aise et me fixe avec ses yeux noir ébène * Pas de doutes c'est le même regard que dans mes cauchemars mais... il attend quoi ? *

-Tu dois te poser un tas de questions...

-Et comment !

Il baisse la tête et moi je reste à le fixer encore, choqué de le trouver ici.

-Alors vas-y, pose moi tes questions... mais commence déjà par une.

-Pourquoi tu es ici ?

Il détourne le regard, gêné de la situation, j'imagine. Des milliers de questions tourbillonnent dans ma tête pendant qu'il prend le temps de répondre à la première.

-Et bien... pour commencer, je t'ai trouvé par terre dans une rue, inconscient.

-C'est toi qui me suivait ?

-...

J'attend et il poursuit dans un long soupir.

-Enfaite, c'est plus compliqué que ça...

-Vas y, explique moi. Que je comprenne mieux.

-J'ai été suspendue de la mafia.

-QUOI ?!

Je le regarde avant de grands yeux.

-Mais pourquoi ?

-Tss, crie pas et repose toi plutôt.

Je claque mes mains sur mes joues pour prouver le contraire.

-Dit !

-J'ai bouclé une affaire un peut trop violement et sans l'accord des autres par rapport à une secte mystérieuse. Ca n'a pas plus au parrain et comme personne ne pouvait me défendre, il à fini par me renvoyer temporairement... depuis plusieurs semaine maintenant.

-Et pourquoi m'avoir stalker ?

-J'avais rien à faire puis je me suis pris au jeux de faire l'espion.

-Pas pour moi en tout cas. Mais comment tu as fait pour dormir et te nourrir ?

-J'ai claqué toutes mes économies dans un hôtel mais je suis à court en ce moment.

D'un coup, il me fait un peut pitié. Je comprends la difficulté d'être rejeté de chez soi...

-Je vois... bon, je vais te faire une faveur.

-Non, c'est bon...

-Je termine !

Je lui parle avec un ton sérieux tout en le regardant dans les yeux.

-Tu peux rester ici... mais seulement en attendant que l'on vienne te chercher.

-Mais je...

-Non, j'insiste. Tu m'as aidé et je t'en dois bien une.

J'arrive à lire de la gratitude dans ses yeux et je crue apercevoir un petit sourire se dessiner sur ses lèvres. Il acquiesce puis je me recouche.

-Repose toi aujourd'hui et ne t'inquiète pas, je ne serais pas gênant.

Je souris un peut puis une question me reviens en tête.

-Comment tu as fait pour rentrer ?

-Tu n'avais pas fermé ta porte par chance. La prochaine fois, vérifie deux fois, Baka.

Je ris légèrement de ma stupidité et me rendors vite.

Le stalkeur ( Shinsoukoku) [fini]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant