⊰᯽⊱┈Chapitre 11┈⊰᯽⊱

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Je me relève le lendemain matin, de nouveau en pleine forme. Je sens une douce odeur sucrée me chatouiller les narines et me faire languir les papilles. Je me laisse guider par l'odeur alléchante et me précipite dans la cuisine, où le petit déjeuné m'attendait déjà sur la table.

-Woo !

-Tiens ! Bonjour, bien récupéré ?

* Ca à l'air appétissant... Qui me parle ? * Je relève mon regard vers Akutagawa qui cuisine !!! * Incroyable, il sait cuisiner ?! *

-Ou... oui. Aujourd'hui je passe à l'agence donc je ne serais pas là.

-Je sais. Je me débrouillerais ne t'inquiète pas.

-D'accord.

J'entame en vitesse se délicieux petit déjeuné. Rien de mieux pour commencer la journée de bonne humeur. D'ailleurs je n'ai pas fait de cauchemars non plus ! Encore mieux ! Je me sens revivre même si la présence de Akutagawa chez moi me perturbe un peut. Enfin pour l'instant il n'a pas l'air d'avoir de mauvaise intentions puis tant qu'il dort dans la canapé ça me vas aussi bien.
Hélas, en arrivant à l'agence je perds de ma bonne humeur. Il y a encore quelques journalistes résistants qui trainent devant la porte. Je décide de passer par derrière, au cas où. En rentrant dans les bureaux, je remarque que c'est encore la folie et que les personnes manquantes ne sont toujours pas revenues.

~~~

Nous concluons rapidement le travail, ce qui me permet de rentrer rapidement chez moi. Exténué mais en vie, je suis ravi de découvrir que à nouveau, un bon repas m'attends. Akutagawa s'assoit et me fait signe de le rejoindre.

-Je t'attendais, on mange ensemble ?

-Ho ! Bien sûr, c'est très gentil de ta part.

Je m'assois et tout en mangeant, je sens une question me brûler le bout des lèvres.

-Akutagawa ? Je peux te poser une question ?

Il avale ce qu'il avait dans la bouche et me regarde avec des yeux interrogateurs.

-Quoi ?

-Pourquoi tu as un manteau beige et pas ton noir habituel ?

Il ouvre grand sa bouche, cherchant les mots et il fini par lever les yeux au ciel.

-Le parrain m'a interdit de le porter tant que je ne serais pas revenu et comme j'avais très froid le soir, je m'en suis acheté un autre.

Je pouffe légèrement de rire avant de me reprendre.

-Tu n'es pas sérieux ?

Il me lance un regard noir me prouvant le contraire. Je me redresse devant ce regard glacial mais je continue de le taquiner un peut.

-Tu aurais dû plus réfléchir avant de boucler cette affaire dans un bain de sang.

-Tais-toi et mange sinon je...

-Et la couleur du manteau. C'est pour faire comme Dazai-san ? Tu veux le copier ?

Il claque ses baguettes sur la table et se lève brusquement en se dirigeant vers la porte.
Je me rends compte alors que je suis allé trop loin dans la plaisanterie et que j'aurais mieux fait de me taire. Me sentant coupable, j'agrippe sa cheville au passage et il l'arrête net.

-Désolé... j'aurais pas dû pousser ma blague aussi loin. Je vais arrêté de te poser des questions si tu veux mais ne part pas. Je me sentirais vraiment coupable si tu trainais les rues...

Je baisse le regard, honteux mais je regrette aussi tôt d'avoir relâcher mon attention aussi facilement. Il attrape mon poignet et le retourne dans mon dos pour me bloquer contre la table. Il s'approche de mon oreille et commence à me murmurer.

-Bien~ alors tiens ta promesse.

Le fait qu'il soit si proche de moi me rend nerveux, étrangement. Et sa voix qui murmure comme ça me fait me sentir drôle.

-...

N'entendant pas de réponses de ma part, il ressert son emprise et je lâche un petit cri.

-Oui ! oui ! arrête maintenant !

C'est dans un ricanement qu'il me relâche enfin pour finir son plat. Je fais pareil en lui lançant un regard de travers * Toujours le même, aucun doute de ce côté là... * Nous finissons de manger dans un silence mortel puis je pars me coucher en premier pour mieux me préparer pour la journée de demain.

~~~

Au fils des jours, j'essaye de discuter un peut plus avec lui tout en évitant les sujets sur la mafia. C'est peut facile.
Finalement, une semaine agréable passe encore. Enfaite, j'apprécie énormément Akutagawa. Il fait de bon plats et parfaitement le ménage. De plus, il a commencé à s'ouvrir un peut plus à moi et inversement. J'ai même découvert son rire ! Incroyable mais vrai !

Un soir, nous avons regardé un film, assez comique et lorsqu'il à rit, ça à tout cassé mes mauvaises impressions sur lui. Il a un rire doux et assez discret tout comme son sourire que j'apercevais souvent quand je rentrais. C'est sympa de savoir que quelqu'un nous attend à la maison.
Bien sûr, je n'ai prévenue personne à l'agence que j'héberge Akutagawa chez moi, c'est plus simple ainsi.

Le stalkeur ( Shinsoukoku) [fini]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant