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D'aussi loin que je sois capable de me rappeler mon père à toujours était le seul à s'être occupé de moi.
Je voyais tout mes "copains" de classe repartir de l'école avec leurs maman, aller au parc, au cinéma, ou faire toute autre sorte de sortie avec leurs maman, mais pas moi, moi j'avais mon papa, lui et seulement lui. Cet homme grand, au large épaule, cet homme à l'imposante carrure à était mon modèle dès ma plus tendre enfance.

En grandissant j'ai comprit qu'il avait sacrifié de nombreuses années de sa vie pour s'occuper au mieux de moi.
Au lieu de sortir pour ce trouver une nouvelle femme et ce remarier ou sortir avec des amis pour entretenir des liens sociaux et s'aérer l'esprit il est resté à la maison avec moi, sur le canapé pour que je puisse regarder pour la centième fois mon nouveau film favori.
Mon pauvre père ce fatigué au travail pour pouvoir mettre de côté pour financer mes futurs étude, il fessait d'interminables heures supplémentaires pour pouvoir subvenir à tout mes besoins, pour que je ne manque de rien.

Mon père est mon modèle, je suis fière d'être son fils, et j'espère chaque jours qu'il est aussi fière et heureux que je sois son fils que je le suis qu'il soit mon père. Je fais tout mon possible au quotidien pour qu'il ne regrette rien de tout ce temps qu'il a utilisé pour moi, je suis le premier de ma classe depuis toujours, je fais en sorte d'être irréprochable dans tout partout, tout le temps.

Aujourd'hui est un jour comme un autre, ou presque, après avoir passé près de vingt ans de sa vie uniquement avec moi, mon père a rencontré une femme, et il me l'a présente dans quelques instants.
Je suis face à mon miroir, arborant ma chemise violette et mon pantalon noir, j'essaie tant bien que mal de coiffer mes épais cheveux brun, j'ai toujours était déçu qu'il ne soit pas noir corbeau, comme ceux de mon père.

- Senri ?

Je me retourne, la vue de ce grand homme aux larges épaules, aux cheveux noir corbeaux tombant sur ses épaules et les yeux brun en détresse je comprit que le pauvre était totalement stressé.

- Qu'es qui t'arrive papa ?
- Je voulais te parler.

Son air est grave, mais je me doute déjà de la raison de sa venue dans ma chambre.

- Je t'écoute.

Il s'avance, croisant ses mains entre elles, il ce positionne face à moi. Je peux voir la tension sur son visage, il est anxieu, pauvre papa.

- Tu es mon fils, et je voulais que tu sache que même si Izma rentre dans nos vie cela ne changera rien entre nous, tu seras toujours mon enfant.

J'en étais sûr.

Mon pauvre père s'inquiète tant pour moi, c'est agréable, parce que même si je me doute qu'il ne va pas me rayer de sa vie pour cette femme, mais c'est toujours rassurant de l'entendre.
Je lui sourit légèrement, heureux.

- Oui, merci papa.
- Et sache que si tu ne l'apprécie pas, ou que ça ne va pas entre vous j'arrêterais tout entre elle et moi, tu est ma priorité.

Mon père ne cesse de faire des gestes avec ses mains, il est vraiment inquiet, il doit être nerveux de cette première rencontre entre sa nouvelle compagne et moi. Je fis un pas en avant, posant mes mains sur ses épaules.

- Papa, premièrement il n'y aucune raison pour que je ne m'entend pas avec elle, et deuxièmement même si dans le pire des cas cela devait arriver je ne te demanderais jamais de l'abandonner pour moi, tu as déjà fais suffisamment de sacrifice comme ça pour t'occuper de moi.
- Senri, ne dis pas ça, ce ne sont pas des sacrifices, c'est normal qu'un père s'occupe de son fils.

Son visage devient légèrement sévère, je sais qu'il n'aime pas quand je dis ça, pourtant je ne peux pas m'en empêcher, c'est ce que je ressent, mais je ne veux pas le contrarier, ni aujourd'hui, ni jamais, alors je tente de me rattraper comme je peux :

Tu n'es pas ma sœur.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant