En l'an 853...
PDV ???
Le soleil se couche.
Encore une longue journée de labeur...Je ne soupire pas, ni ne sourit.
Cette journée qui s'achève n'a rien d'exceptionnelle. Elle était exactement comme toutes celles avant elle, et sera la même que celles futures.
En tant que paysan, qu'ouvrier, je ne peux rien faire d'autre que travailler. Travailler, travailler et encore travailler.
Je regarde cette boule géante d'énergie et de lumière disparaître doucement derrière les montagnes, puis, après avoir déposé mes outils, tourne les talons.
Avant de rentrer dans ma petite maison de briques et de chaumes, je passe par mon détour habituel : le cimetière.
Je marche le long des petites allées, et m'arrête fasse à deux tombes.
« Carla Jaeger et Grisha Jaeger
Un couple débordant d'amour, et décédé pour cela »C'est moi qui ai décidé de cette phrase. Elle les represent complètement.
Mon père était ouvrier et minier. Ce jour là, la mine dans laquelle il était allé s'effondrait. Mais il était trop loin dans la caverne pour qu'il puisse entendre les avertissements, et même s'il les avait entendu, il s'était blessé à la cheville la veille, et n'aurait jamais pu revenir à temps.
Ma mère et moi, qui étions venu le voir pour lui apporter son déjeuner, avions assisté à la scène de panique.
Ma mère, Carla Jaeger, m'aimait profondément. Mais plus que tout, elle aimait mon père.
Elle m'a embrassé le front, ma tendrement sourit puis m'a dit en encrant ses yeux dans les miens « je t'aime, mon petit ange ». Elle s'est ensuite retournée, et est partie en courant dans la mine rejoindre mon père.
La mine s'est effondrée quelques longues secondes après.
Ils ont rendu leur dernier souffle ensemble.
Moi, je n'ai pas bougé.
Je connaissais l'amour de ma mère pour mon père, et je ne pouvais pas lui en vouloir de m'avoir laissé derrière elle pour suivre sa raison de vivre, même dans l'au-delà, et même si cela était maintenant devenu sa raison de mourir.Nombre de personnes l'ont traité d'égoïste, mais moi, j'étais simplement heureux pour elle, pour eux.
Lorsque les hommes du village ont réussi après 2 longs jours à déblayer toute la terre, toute la roche, les corps de mes parents ont enfin été retrouvé.
Ils se serraient l'un contre l'autre, main dans la main, le sourire aux lèvres.
Ce dernier souvenir d'eux a suffit à me rendre heureux. Depuis, je me suis promis de moi aussi, garder le sourire jusqu'à ma mort.
Après de longues minutes à me recueillir sur leur tombe, je me lève puis rentre chez moi. Sur le chemin, je chante doucement un air que ma mère me chantait le soir, pour m'endormir.
Ma vie n'a rien de passionnante. Je me lève à l'aube, je travaille dur pour le seigneur qui me prête sa terre pour ma maison, le soir je mange un bout de pain puis je dors.
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~Hors Caméra~
FanfictionAlors qu'Eren Jäeger n'est qu'un simple paysan de 17 ans parmi tant d'autres en 853, celui ci se voit être repéré par une étrange sorcière le soir lorsqu'il rentre chez lui après une dure journée de labeur, en chantant. Cette dernière lui propose al...