11 D E C E M B R E

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PDV Harry.

Je ferme la porte de la voiture avec les bras chargés de sacs. On est allés chercher le reste des cadeaux pour nos familles. On a fait des cadeaux plus gros mais on a participé à deux.

-Amour ? Tu peux prendre la clé dans la poche de ma veste ?

-Coquin.

Je rigole et Louis attrape les clés et ferme la voiture. Il bip avec le badge pour ouvrir la porte du bâtiment. On entre puis arrive devant la porte.

-J'arrive, j'arrive il y a juste trois tonnes de clés.

Je souris.

-Viiiite, je vais tomber de fatigue.

-Noooon, je veux pas.

On rigole et Louis trouve la clé puis ouvre la porte. Je pose tous les paquets sur la table de la cuisine et m'assois sur la chaise du bar. J'attrape le calendrier et ouvre la case du jour.

*

*

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*

Flashback.

PDV Harry.

Je soupire. Je suis devant mon armoire en boxer et je ne sais pas quoi mettre. Louis arrive en trombe dans la chambre.

-Tu fais quoi là, Hazz, on doit partir faire les courses.

-Je sais pas comment m'habiller et ça me soule... j'ai rien comme vêtement en même temps...

-Pardon ? Tu as pas de vêtement ? Tous les placards sont remplis de tous tes vêtements presque ! Okay je suis petit, mes affaires sont peut êtres plus petites mais quand-même ! Allez Hazz, on s'en fout on va juste faire les courses.

-Gnganagana.

-Mais tu es un enfant, en fait.

-Tu savais pas ?

Louis lève les yeux au ciel.

-Dépêche, on a pas toute la vie.

Je souffle et regarde dans mon placard. Louis vient se mettre derrière moi sur la pointe des pieds, je suppose, parce que son menton est sur mon épaule. Il passe ses bras autour de ma taille et je souris. J'attrape un jeans slim noir et un gros sweat vert.

-Et bah voilà, c'est pas si compliqué, en plus le vert va faire ressortir tes beaux yeux.

Je me retourne et attrape Louis par la taille en le serrant contre moi. Il niche sa tête dans mon cou et me chatouille avec le bout de son nez. Je souris et rigole doucement.

-Louuu, ça chatouille.

Il dépose un baiser dans mon cou et me regarde.

-Allez, grande perche, habille-toi.

-A vos ordres, petit chef.

Louis sourit et me fait un doigt d'honneur. Du Louis tout craché, quoi.

-Moi aussi je t'aime, amour.

Je lui fais un grand sourire puis m'habille. Je passe par la salle de bain et vingt minutes plus tard je suis prêt.


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-Mais Hazz s'te plait, s'te plait, on sera trop beaux !

-Mais oui, bien sûr... non.

Ça fait une heure qu'on est aux courses et que Louis me supplie pour acheter un survêtement pour nous deux et le même.

-C'est super cliché, tu le sais ça ?

-Mais Hazz, on s'en fout ! Toi, tu nous as bien acheté des grenouillères Stitch identiques, j'ai rien dit, alors dans l'histoire c'est toi qui est le plus cliché, hein, et en plus tu as dit ce matin que tu avais pas d'affaires.

Il pouffe de rire et je soupire.

-C'est toi le gamin, en fait.

Je sais très bien qu'il va les mettre dans le caddie ou sur le tapis à la caisse juste avant de payer. Donc je ne dis rien parce que dans tous les cas, il va les prendre. Je ne lui parle pas pendant tout le reste des courses, ce qui est très chiant parce que ce n'est pas moi qui ai fait la liste des courses avant de partir. Je laisse Louis mettre les articles dans le chariot et j'en mets aussi quelques-uns. On passe à la caisse, Louis allait sortir sa carte mais je paye avant.

-Mais Hazz...

Je ne réponds pas et remercie la caissière, lui souhaite une bonne journée et je pars avec le caddie. Louis me suit, bien évidemment.

-Tu n'étais pas obligé de payer, on avait dit que c'était moi...

-T'inquiète pas, Lou...

En arrivant à la voiture, Louis me prend dans ses bras. Je passe les miens derrière lui et lui souris.

-Désolé, Hazz, je voulais pas que tu boudes.

-C'est pas grave, Lou, je suis désolé aussi, je n'avais pas à réagir comme...

Il se met sur la pointe des pieds pour m'embrasser. Je réponds à son baiser.

-Allez, on charge la voiture, Lou.

-je t'aime, Hazz.

-Moi aussi, Lou.


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J'ai voulu faire plaisir à Louis et c'est comme ça qu'on s'est retrouvés tous les deux dans le lit à regarder un film avec les survêtements qu'on a acheté tantôt. On aurait dit un enfant devant un cadeau de Noël quand il nous a vus tous les deux face au miroir avec le même survêtement.

Fin du flashback.

*

PDV Harry.


Je rigole en me remémorant ce moment.

-Qu'est ce qu'il y a de drôle ?

Je montre la photo à Louis.

-En attendant, maintenant on en a plusieurs ! J'aime bien, finalement.

Louis me regarde et sourit.

-C'est vrai que j'aime bien aussi.

-C'est mieux de faire comme ça, moi je peux pas prendre tes pulls, ils sont trop petits.

-Moi ils me vont comme une robe.

-C'est mignon on dirait un petit cadeau, mon petit cadeau d'amour.

Je souris et Louis grogne. Je me lève et me rapproche de lui. Je passe mes bras sous son pull et je sens sa peau frissonner.

-Tu as les mains congelées...

Il chuchote et je l'embrasse.

-Mon petit cadeau que je vais déballer.

Louis sourit grandement, ce genre de sourire qui brille et pétille.

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