"Ma raison veut fuir mais mon corps souhaite rester."
Belzébuth, un homme violent, malmené par son passé.
Aphrodite, une femme forte de caractère, tourmentée par ses maux.
Il est de retour dans son club après huit ans d'absence, décidé à retrouver s...
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De ce regard argenté débuta le premier jour de mon enfer...
Lou_dio.
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Le club du Luxore était bien particulier, loin des autres bâtiments de cette même catégorie. Cette façade brillante de mille feu, perceveblabe à des kilomètres et des mètres de hauteur. Les lumières, dansantes et dynamiques, de l'extérieur ainsi que la musique assourdissante ne pouvait qu'attirer l'œil. Un club luxueux, prisé de tous.
L'on disait fréquemment de cet endroit qu'il était un péché de luxure dont l'on en ressortait pas indemne. L'antre del diavolo.
Ce lieu, aussi prêcheur soit-il, laissait l'opportunité à de diverses activités qui s'avéraient pour la plupart, peu catholiques et réglementaires. Des clients de toute la côte voire parfois du monde faisaient le déplacement pour venir dans ce prestigieux club pour s'adonner à une ou plusieurs activités ciblées.
Le Luxore en proposait tellement, dans tout type de domaines, que la clientèle nouvelle ne savait guère dans quoi se lancer. La plupart du temps, elle restait plantée sur place à contempler les voltigeuses du grand bar. Celles-ci, accrochées au plafond, servaient les clients tout en produisant de nombreuses acrobaties. Certaines, les plus aguerries, embrassaient les hommes ou bien concoctaient les cocktails en plein vol. Elles étaient connues sous le nom Aniol, n'étant pas uniquement des serveuses des airs.
Une particularité du Luxore était que chaque femme employée par le club était au rang de brebis, pour la plupart, voire de petite sœurdans de rares cas. Ainsi, à ce titre pour toutes, elles offraient leur corps à la clientèle en échange d'argent - qui serait par la suite versé en son intégralité à l'enseigne - mais gratuitement aux bikers. Un membre des Hell's monster ne payait jamais étant donné que les brebis travaillaient pour eux en échange d'une protection.
Elles portaient de diverses noms : punaises ou bien encore mamas. Considérées comme disponibles sexuellements, elles peuvent être utilisées par de nombreuses personnes. Celles-ci sont comparable à des objets sexuels. Mais curieusement, malgré les brimades, les humiliations et les agressions sexuelles dont elles peuvent faire l'objet, elles étaient très attachées à la bande et était d'une totale loyauté. Elles se plient dans un semi-esclavage, consentante de tout ce qu'elles faisaient et devaient faire. Une dépendance psychologique au groupe pourrait qualifier leur dévouement.
Pourtant, parfois, des femmes pouvaient être à l'origine d'une rupture de la cohésion interne à la bande suite à des rivalités machistes. Toute brebis pouvait être dans le collimateur d'un biker et ainsi devenir une régulière aussi appelée gonzesse ou old ladie de celui-ci. Ni client ou autre membre des bikers pouvait accéder au corps de la femme qui était ainsi attitrée à un unique homme. Mais si une venait à intéresser deux hommes, les tensions peuvaient être palpables.
