"Ma raison veut fuir mais mon corps souhaite rester."
Belzébuth, un homme violent, malmené par son passé.
Aphrodite, une femme forte de caractère, tourmentée par ses maux.
Il est de retour dans son club après huit ans d'absence, décidé à retrouver s...
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Un jour on rencontre une personne sans même le vouloir, puis elle devientnotre plus belle histoire.
Alexandre Cormont.
◇♤◇
Un silence de mort régnait dans la pièce. On ne pouvait percevoir aucun bruit, pas même le son d'une respiration. Tout était calme, bien trop calme. L'atmosphère était pesante, lourde et étouffante. En soi, l'ambiance n'était point agréable et à envier. Peu de personnes aimeraient se trouver ici, là où la Mort semblait guetter le moindre faux pas. Elle épiait chaque mouvement des deux seules personnes présentes dans ce bureau en sous-sol. Celui-ci était simplement composé d'un bar, d'une bibliothèque et d'un immense meuble de bureau. Tout cela dans des couleurs bois de vin.
Les deux personnes en ce lieu s'avéraient être deux hommes, dont l'écart d'âge se creusait d'apparence. Étonnamment, le plus âgé n'était pas le plus imposant, au contraire, il paraissait inférieur. En effet, malgré sa carrure massive et droite, sa mâchoire cubique et ses nombreux tatouages verts ; le cinquantenaire n'était en tout point pas comparable au mâle qui lui faisait face.
Un spécimen rare, d'une beauté ravageuse. Sa peau entièrement couverte de sombres tatouages accentuée la force émanant de ce corps sportif. Ses pectoraux se montraient d'une telle prestance qu'ils étaient prêts à craquer son haut en un gonflement de poitrine. Ses épaules carrées, plus larges que la démarcation de son bassin, offraient un charisme fort. Quant à son visage aux plis durs, dont les lèvres avaient la teinte d'un petit rouge carmin, affirmait une autorité munie à un sentiment destructeur : la haine.
Un émoi qui se peignait aussi dans ses Iris argent, pourtant vides en leur intérieur.
Il était étrange d'observer cet énergumène. Celui-ci en imposait grandement, une aura noire se dégageait de lui tant il en disait long sur ses envies. Il vibrait de colère, si ce n'est de rage. Elle pouvait sortir à tout instant, manquent de faire éruption par surprise. Il était comparable à un volcan ou une bombe à retardement. Une simple étincelle suffirait à propager la destruction sur les lieux. Toutefois...
Cet homme était épris d'une véhémence profonde, il était vraisemblablement très dangereux ainsi qu'imprévisible. En se penchant dans le fond de ses yeux, il y avait cette grande partie vide. Une chose ou quelqu'un n'était plus là. Une impression que toute lumière avait disparue se lisait. Une clarté éteinte pour des causes floues mais profondes, ayant engendré de profonds maux, des douleurs que nul ne soupçonnerait. Un mal profond habitait cette âme égarée, dont la source dépassait l'entendement. Le passé se marquait de souvenirs impensables, inhumains, sanglants...
