{Jean X Reader} Inconnue Au Bataillon

🎋Chapitre 18🎋

PDV T/P :

Mes yeux s'ouvrent difficilement. Où suis-je ? Dans la charrette ? Oui c'est ça, elle est à l'arrêt. Je sors du véhicule en bois et vois tous mes camarades assis parterre à mangé. Moi aussi j'ai faim. Mon corps se dirige automatiquement vers mes deux amis qui sourient en me voyant. Jean se lève même pour m'accueillir.

-Comment ça vas ce matin ? Tu a faim ?

Sa voix était doux et arrive à mes oreilles comme une magnifique mélodie.

-Oui oui ça vas, et je veux bien un bout de pain.

Je m'assis entre lui et Marco. Les deux autres étaient en face, silencieux pour une fois. Jean me donne du pain que je m'empresse de manger.

En fessant voyager mon regard je vois que beaucoup de soldats ont mal au dos. Personnellement mon dos vas plutôt bien. Je me suis endormi sur Bertolt, et je peux dire qu'il est très comfortable. La main du brun clair vient se placer sur mon épaule à l'opposé de lui. Ce petit jeste suffit pour me sentir encore mieux. Berty se lève subitement.

-Je retourne dans la charrette, T/P si tu veux continuer à dormir tu peux venir tu me dérange pas.

Bien sûr que je te dérange pas, ça te fait même plaisir. Mais à vrai dire je continuerai bien ma nuit. Mon ami resserre sa prise sur moi et me fait complètement changé de position. Je me retrouve entre ses longues jambes, mon dos collé contre son torse, et sa tête posée sur la mienne. Ses bras enroulés autour de mon maigre corps. Une chaleur indescriptible me montre à la tête. Pourquoi ça me fait autant d'effet.

-Si tu veux dormir tu peux aussi m'utiliser comme matelas.

J'ai fait mon choix c'est bon. Je prends Jean comme coussin, matelas et même peluche ! Nous restons de longue minute comme ça. Je commence à m'endormir quand notre très chère instructeur nous demande, toujours en gueulant, de retourner dans les charrettes. Eren, Mikasa et Armin étaient déjà là avec Bertolt quand nous sommes remontés. Kirschtein se place dans le coin de droite, à l'exact symétrie de Hoover qui lui prend la parole.

-J'ai gardé de la place si tu veux.

-On c'est déjà mis d'accord avec T/P. Elle vient avec moi pour le reste du trajet.

-A bon ?! Si c'est vrai je ne peux rien faire de plus contre toi tête de cheval.

Les deux brun se battent encore pour une raison complètement absurde. Je les arrête dans leur ébats avant que cela ne dégénère.

-Cette fois je vais avec Jean si il y a une autre pose j'irais avec Marco. Comme ça pas de favoritisme.

Marco, qui n'avait rien à faire dans l'histoire, acquiesce tout content.

-Au moins je pourrais passer un peut de temps avec ma meilleure amie !

Je me contente de lui faire mon plus beau sourire et me place à côté du brun clair. Bertolt regarde ailleurs alors que Jean se replace pour que l'ont puisse se mettre comme pendant le déjeuner.

La fin du voyage approche, le froid s'intensifie nous obligeant à nous serrer dans nos couvertures. Mon ami m'étreint un peu plus lui aussi. Marco grelotte ce qui me fait rire, quand il parle ses mots vibrent. Les prochaines semaines vont être difficiles pour certains d'entre-nous. Ayant grandi dans la rue, le froid ne m'atteint plus, même si j'ai pris goût à la chaleur d'un foyer en rentrant dans l'armée.

Les charrettes s'arrêtent à côté de bâtiments en bois très ressemblant à ceux du camp d'entraînement. Cependant ils sont complètement recouverts d'une couverture blanche. Je descends du véhicule accompagné de mes camarades. La masse blanche qui était jusque-là sans imperfections se retrouve piétinée et salie. C'est presque triste.