🎋Chapitre 15🎋

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Bientôt un ans. Un ans que Sophie Scholl a disparu. Que tu as disparu. Je ne pardonnerai jamais ton père pour t'avoir fait ça. Tu a 7 ans aujourd'hui, et encore une fois je ne suis pas la. Ce jour, où je t'ai vue là-bas, avec lui, avec son garde de Chef. Et moi impuissant à ce qu'il t'a fait. Devant mes yeux. Je m'en veux de ne pas avoir réagi. J'aurais dû te prendre avec moi. J'avais peur dès conséquences. Si ton père m'avait dénoncé à te prendre avec moi, j'aurais perdu mon poste. Je m'en veux tellement. T'avoir laissé dans les bas-fonds, avec comme seule repère une phrase. Si tu lis ces lettres un jour. C'est que tu as pris les qualités de ta mère. Tu lui ressemble d'ailleurs. Tu a les mêmes cheveux, les mêmes yeux. J'ai trouvé ton cadeau pour cette année. C'est une promesse. Je te promets de te retrouver. De rattraper le temps perdu et de me faire pardonner de ma faute. Je pense à toi.

Ton parrain.

Après avoir pleuré tout la nuit dernière dans les bras de Jean. Je me suis réveillé allongé dans le vieux canapé de l'instructeur. Le brun dormait toujours assis parterre avec sa tête appuyé sur le cuir. Il est chou.

J'avais entrepris de lire toutes les lettres dans la matinée. En commençant par la où je me suis arrêté.

Je venais de finir la quatrième, et cela fait plusieurs minutes que mon corps reste bloqué. Ces informations, ça fait trop d'un coup. En quelques lignes je viens de découvrir mon enfance jusqu'au jour où je me suis retrouvé dans la rue. En faite, je viens à peine de me rendre compte que, j'ai un parrain ! Sérieusement, j'ai de la famille! Et cette personne était, en toute logique, dans mon rêve!

Un mouvement doux me sortit de mes pensées. Le brun, qui avait toujours le yeux fermés, se lève et s'installe à coté de moi, me prenant dans ses bras et collant nos corps. Au final je me retrouve bloqué entre le dossier du vieux canapé et mon ami. Je pouvais sentir son souffle contre ma peau qui, sans savoir pourquoi, brûle complétement mes joues. Notre proximité n'aide pas la chaleur de mon corps à redescendre. Pour la première fois, je le regarde vraiment de près, très près, et je ne peux que le trouver magnifique.

Qu'est-ce que je dis encore !? Il est beau je peux pas le nier et ça présence me rassure, elle est agréable, tellement que j'ai envie de le serez dans mes bras sans jamais plus le lâcher. Cela veut pas dire qu'il y a une quelconque histoire de sentiments si ? Mikasa ressent ça pour son frère donc, j'en conclue que cette sensation c'est que j'aime Jean comme un frère. Je crois.

Bref, c'est quand même pas le moment de rester à dormir alors qu'il y a entraînement et puis, j'aimerais continuer de lire les lettres. Elle sont juste à côté je devrais pouvoir les atteindre.

J'essaie alors un mouvement maladroit qui, de un me fait mal à ma jambe, et de deux cela me colle encore plus au brun. J'attrape quand même une lettre, je commence à me remettre à ma place initiale quand je sent un truc se poser en bas de mon cou. C'est doux et chaud, et très agréable.

Ce n'est qu'après quelques secondes que je compris son origine. Ce contact se brise et se recré aussi vite un peu plus haut cette fois. Mon corps se crispe pendant que les lèvres du brun clair se baladent jusqu'à ma mâchoire. En si peux de temps la situation avait complètement changé. Je lâche la lettre la laissant tomber au sol pour pouvoir essayer de me séparer de la tête de cheval niché dans mon cou. Essayer c'est pas réussir, vue que ma force est égale à celle d'une carotte, mon jeste ne fait absolument rien.

{Jean X Reader} Inconnue Au Bataillon Où les histoires vivent. Découvrez maintenant