Pendant quelques seconde, on aurait dit que le temps était coupé, que le monde s'était figé autour de lui. Il était dans un autre monde ; le soleil était recouvert par un voile d'ombre. Les murs ressemblant a d'énormes pierre tombales, envahie de mauvaises herbes.
Minho était au sol avec Alby, ont entendit leur respiration beaucoup trop forte a la normal.
Thomas courrut pour les soutenir.
Minho avait reussi a se lever. Il était en sueur, crasseux, son corp tremblait. Alby était encore plus mal que Minho, il avait plein de griffures.
-Ce que tu vien de faire, est débile. Tu es fichu, maintenant, comme nous. Dit Minho.
Thomas ne voulait pas les abandonner, surtout dans leurs états.
-Je pouvais pas rester comme sa a rien foutre ! Lui cria Thomas.
-Et maintenant que tu es la, tu va faire quoi ? Minho leva les yeux au ciel. Si tu veux te suicider, tu es libre.
-De rien pour l'aide...
Minho ricana silencieusement, il s'agenouilla devant Alby pour l'éxaminer. Alby était proche de la mort.
Thomas le regardait, anxieux.
-Il s'est passer quoi ? Demanda Thomas
Minho aller prendre son souffle pour lui expliquer, mais il change de conversation.
-Les griffeurs savent très bien faire le mort.
-Griffeurs ? Il s'est fait piquer ? Il va subir une transformation comme Ben ?
-Tu as beaucoup de choses a apprendre, retorqua Minho.
Thomas se retient de huler. Il savait qu'il avait beaucoup de choses a apprendre.
-Il va mourir ?
-Dans moins d'une heure si on ne lui injecte pas le Sérum. Mais de toutes façon, on va mourir tous les trois.
Thomas prit son courage a deux mains.
-Allez, il y a forcement quelque chose a faire. Conbien y'a t-il de Griffeurs ?
Il regarda les couloirs du Labyrinthe, ésperant de trouver un Griffeur.
-J'en sais rien.
Minho se leva et empoigna Alby par les aisselles.
-Attrape-le par les pieds, dit-il. On va le mettre devant la porte. Ça leur fera toujours un corps de moins à rechercher demain matin.
Thomas réflechissait, si le Labyrinthe est fermée, il va s'ouvrir seulement demain. Il pensa directement au Griffeurs qui pourait attaquer Alby.
-Non, il faut un autre moyen, j'en suis pas convaincu. Déja, comment il l'ont mordu ?
-Il n’y en avait qu’un seul, celui que je croyais mort. Il s’est ré-veillé d’un coup et il a piqué Alby avant de détaler. (Minho regarda le Labyrinthe, plongé à présent dans un noir quasi complet.) Mais je suis sûr qu’il va revenir avec ses petits copains pour nous achever avec leurs aiguilles.
-Leurs aiguilles ?
Thomas se sentait de plus en plus nerveux.
-Oui, leurs aiguilles.
Thomas se retourna vers les énormes murs, il les regarda de bas en haut en toute précision.
-Les lierre, ont peut escalader ?
Minho souffla.
-Le bleu, tu croit qu'on est idiot ou quoi ?
-J'essaye juste de trouver une idées, aide moi un peu !
Minho bondit sur Thomas et l’empoigna par son tee-shirt.
-Tu ne comprends rien ! Tu ne sais rien, et tu me soûles à chercher encore des raisons d’espérer. On est morts, tu comprends ? Morts !
Minho le lacha d'un coup et finit pas rougir.
-Nom de dieu ! Je n'ai jamais eu autant peur de ma vie, je te jure !
Thomas allait lui dire quelque chose mais il fut interrompu par un sons.
Ça venait du fond du Labyrinthe : un son grave et sinistre, une sorte de crissement accompagné d’un tintement métallique toutes les deux ou trois secondes, comme en produiraient des couteaux qu’on aiguiserait l’un contre l’autre. Le bruit se rapprocha, bientôt suivi d’une succession de cliquetis inquiétants. Thomas songea à de longs ongles qui tapoteraient une vitre. Un gémissement caverneux résonna, puis un bruit qui évoquait un fracas de chaînes.
Le peu de courage que Thomas avait pu rassembler commença à lui échapper.
Minho se leva, le visage à peine visible dans la pénombre.
Quand il parla, Thomas l’imagina les yeux écarquillés de terreur.
-On se sépare... c’est notre seule chance. Ne t’arrête pas, compris ? Ne t’arrête surtout pas !
Là-dessus, il partit en courant et disparut aussitôt, avalé par le Labyrinthe plongé dans la nuit.
