Chapitre 55

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Thomas eut un mouvement de recul. Un silence mortel se répandit dans la salle à mesure que tous les blocards découvraient la rangée de fenetres. Toutes les personnes qui se trouvait derrière leur fenetres les regardait étrangeusement, d'autres prenaient des notes sur leurs capelins et d'autres étaient sur leurs ordinateurs. Tous portaient une chemise blanche et une blouse noir avec un mot brodé dessus.

-Qui sont ces gars-là ? murmura Chuck.

-Les Créateurs, répondit Minho. Je vais vous casser la geule !

Une sonnerie grave rentit, qui fut arreter Minho. On aurait dit une alarme de recul d'un camion, mais beaucoup plus puissant. Le son provenait de toutes les pièces.

Deux personnes entrèrent dans la salle, dont une femme à l'allure très ordinaire, vetue d'un pentalon noir et d'une chemise blancge avec un logo brodé sur la poitrine, WICKED. Elle s'approcha sans sourire, ni froncer les sourcils ; on aurait dit qu'elle ne les avait pas remarqués, ou qu'elle se moquait qu'ils soient là.

La personne qui l'accompagnait était un garçon vetue d'une sweat-shirt bien trop grand pour sa taille, sa capuche dissimulait son visage.

-C'est remarquable, intervient enfin la femme. Si peu de mort, felecitations.

Thomas en resta bouche bée.

-Pardon ? demanda Newt.

Elle balaya le groupe avec un regard qui n'éxprimait pas grand choses et se tourna vers Newt.

-Tout s'est déroulé conformément au plan, monsieur Newton.

Elle jeta un coup d'oeil à son compagnon et enleva sa capuche. Le garçon leva la tete, les yeux mouillés de larmes. Tous les blocards poussèrent une exclamation de surprise.

C'était Gally.

-Vous pouvez vous détendre, intervient-t-elle. Vous ne risquez plus rien içi.

-Nous détendre ? Aboya Minho. Vous etes qui pour nous dire sa ?

-Je pense que vous savez déja qui nous sommes, n'est-ce pas ?

Minho allait répliquer mais un coup de coude de Newt le fit taire.

-Gally, comment ça va ? Demanda Newt.

Leur ancien camarade le regarda. Ses yeux flamboyaient, et sa tete tremblait légèrement ; mais aucune expression se lisait sur son visage.

La femme hocha la tete avec fierté.

-Un jour, vous nous serez tous reconnaissants de ce que nous avons fait pour vous. (Elle marqua une pause) Je vous en donne ma parole.

-Tous ce que vous avez fait pour nous ? Répliqua Minho, la plupart des blocards se sont fait tuer par votre faute !

-C'est pour un but précis, voyons. Vous etes en sécurité, maintenant.

Minho allait réplquer mais Thomas s'avanca quelque pas, et leva les bras.

-Gally ?

-Ils...me controlent..., bredouilla Gally (Il porta la main a sa gorge et vinrent tomber sur ses genoux) Je... dois...

D'un coup, sans finir sa phrase,  Gally se releva et passa la main dans son dos et sortit de sa poche arrière un objet scintillant. C'était un long couteau, qu'il tenait fermement entre ses doigts.

-Je... dois... répéta encore une fois Gally.

-Quoi... ? Demanda Thomas, qu'est ce qui t'arrive ?

Avec une promptitude inattendu, Gally lança son couteau sur Thomas. Au meme instant, Thomas entendit crier à sa droite et aperçut un mouvement vers lui.

Thomas pouvait voir chacune de ses rotations, comme si tout était au ralenti. Il voulut s'écarter mais son corp l'en n'empechait.

Et puis, inexplicablement, Chuck surgit et se plaça devant lui. Avec un bruit écoeurant, le couteau s'enfonça jusqu'à la garde dans le torse de Chuck. Le garçon hurla et s'écroula au sol. Un flot de sang cramoisi jaillit de la plaie. Ses jambes frappaient le sol, agitées de soubresauts. Thomas eut l'impression que le monde s'écroulait autour de lui.

Thomas tomba a genou et serra le corp de son ami dans ses bras.

-Chuck !

Le garçon tremblait de manière incontrolable et saignit abandamment ; Thomas avait les mains trempées de sang. Un filet de sang s'écoula de son nez et de sa bouche.

-Chuck..., répéta sans cesse Thomas.

Les yeux de Chuck se posèrent sur Thomas.

-Thomas..., souffla-t-il.

-Accroche-toi, Chuck, le supplia Thomas. Ne meurs pas, je t'en supplie !

Personne ne fit un geste. Au fond de lui, Thomas savait pourquoi. Il était trop tard. Tout se bousculait autour de lui. "Pas Chuck. Pas Chuck. N'importe qui sauf lui", songea-t-il.

-Retrouve... ma mère. (Une quinte de toux le secoua, et il cracha du sang) Dis-lui...

Il n'eut pas la force de terminer. Ses paupières se fermèrent, son corp s'affaisa.

Thomas resta là, à contempler le corp sans vie de son ami.

Un sentiment de rage remonta du fond de sa poitrine. Une envie de vengeance. De la haine.

Thomas reposa Chuck, se leva en tremblant et pivota vers leur visiteurs.

Puis il perdit la tete. Complètement, il devint fou.

Il bondit, se jeta sur Gally, les doigts recourbés comme des griffes. Il trouva la gorge du garçon, la serra et le renversa sur le sol. Il se laissa tomber avec lui sur son torse en lui conçant les bras entre ses cuisses. Et il se mit à le cogner.

Pendant qu'il maintenait la tete de Gally par terre avec sa main gauche, il s'acharna sur son visage à coup de poing. Il y eut des ors brisés, des giclées de sang, des cris horribles.

Enfin Minho et Newt vinrent l'arracher à sa victime. Thomas continua de frapper dans le vide. Il regarda Gally qui se gisait sur le sol, en gémissant des crit effroyable. Thomas avait réelement la haine envers lui depuis toujours.

Et puis comme ça, sa folie le quitta et il ne pensa plus qu'à Chuck.

Il repoussa Minho et Newt et courut auprès de son ami. Il le saisit sans faire attention au sang ni à son expression figée.

-Non ! Cria Thomas. Non !

Teresa vinrent s'agenouiller devant lui et mit sa main sur son épaule.

-Je lui avais promis ! cria Thomas. Je lui avais promis de le sauver, de le ramener chez lui ! J'avais donné ma parole !

Teresa se contenta de hocher la tete, les yeux fixés au sol.

Thomas serra fort Chuck contre lui, de toutes ses forces. Il aurait voulu qu'un miracle surgit et que Chuck reviennent à la vie, mais c'était impossible. Chuck, son seul ami, était mort sous ses yeux.

Le LabyrintheOù les histoires vivent. Découvrez maintenant