Chapitre 5

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Thomas, qui a fini de manger, se tourna vers les murs, en les examinant. La porte était ouverte.

Il se releva et commença a aller devant ce gigantesque mur, plein de lianes. Il avait besoin d'en apprendre d'avantage.

-Hola ! Reviens içi ! lui cria Chuck en lui poursuivant. 

Il continua d'avancer, sans s'occuper de Chuck.

Il était devant ce murs, il avait cette envie de voir ce qu'il y avait dedans, mais se retient.

Chuck lui prit la main, éssouflé.

-Ne va surtout pas las-bas, compris ?

Thomas lui tapa à l'épauls pour le rassurer.

-Je regarde juste, t'inquiète pas.

Thomas pensa directement a Minho, le chef des coureurs.

-Minho est la-dedans, lui dit Chuck. Il ne va pas tarder, il est partit sans Ben, tu sais pourquoi...

Ce cauchemar lui revien a l'éxprit, voir Ben dans cette situation le fesait trembler de peur.

-Tient, le voila ! cria Chuck.

Il vue Minho courir lentement, épuisé. Il était plein de sueurs, réspirant fort..

Il pasa devant Chuck et Thomas sans les calculer, puis alla vers une cabane.

-Sa va bientot etre l'heure, dit Chuck.

-L'heure de quoi ? demanda Thomas.

Un craquement surgit. Thomas recula d'un pas pour mieux inspecter le mur, le sol tremblait ; il jeta des regards affoles autour de lui. Les murs se refermaient, il se refermaient pour de bon.

-Détresse, le bleu ! lui dit Chuck. C'est seulement des murs, rien d'autres !

Thomas l'entendit a peine, fasciné par la fermeture des portes, Il n'en croyait pas ses yeux.

Le mur de droite semblait glisser sur le sol. Le grondement fesait vibrer ses os. Seuls le mur de droite se déplacait vers celui de gauche.

"Impossible! se dit-il. Comment peut-on faire ça ?" Il dut lutter contre l’envie de courir entre les pans avant qu’ils se referment et de s’enfuir du Bloc.

Il s’efforça de comprendre le mécanisme à l’oeuvre sous ses yeux. Une image de son passé lui revint brièvement en mémoire. Il voulut s’y raccrocher, la retenir, en la complétant par des visages, des noms, un lieu, mais elle s’estompa aussitôt.

Il regarda le mur de droite terminer sa course. Un " boum" sonore résonna à travers le Bloc

Il poussa un soupir de soulagement.

-Wahhou, commenta-t-il.

-Ce n’est rien, comme dirait Alby, murmura Chuck. On s’y habi-tue, au bout d’un moment.

Thomas jeta un dernier regard autour de lui. L’atmosphère était différente, à présent que les murs étaient clos. Il réfléchit aux raisons d’une telle précaution et se demanda ce qui était le pire : se dire qu’on les enfermait à l’intérieur, ou qu’on voulait les protéger de ce qui se trouvait à l’extérieur.

-Amène-toi, lui dit Chuck en le tirant par la manche.

Thomas n’avait pas le choix. Il suivit son compagnon.

Deux heures plus tard, Thomas était allongé dans un sac de cou-chage à côté de Chuck. Ils s’étaient installés sur un coin d’herbe en bordure du potager: c’était une grande pelouse.

Le regard perdu dans les étoiles, il écoutait les murmures des con-versations. Le sommeil le fuyait. Il ne parvenait pas à se défaire du désespoir qui lui pesait sur le corps et sur l’esprit. Il éprouvait une profonde tristesse.

Chuck interrompit le cours de ses pensées.

-Tu a survécu as ta premiere journée, le bleu.

-On dirait bien.

"Pas maintenant, Chuck, aurait-il voulu dire. Je ne suis pas d’humeur."

Chuck compris qu'il ne voulait pas lui parler. Il se tourna.

Quelques minutes plus tard, Thomas était fatigué de cette longue journée. Mais soudain, une pensée jaillit dans son esprit. Une pensée inattendue, dont il n’aurait su dire d’où elle lui venait.

Le Bloc, Les murs, Le labyrinthe... Tout cela lui semblait familier. 

Un grand calme se répandit en lui, et pour la première fois depuis son arrivée il n’eut plus l’impression que le Bloc était le pire endroit au monde. « Que s’est-il passé ? se dit-il. Qu’est-ce qui a changé ? » Bizarrement, la sensation que tout irait bien le mettait mal à l’aise.

-Je veux faire partir des coureurs, ignorant si Chuck était encore éveillé.

-Pardon ? Renonce directement a sa.

Avec une assurance surprenante, Thomas déclara :

-Je veux devenir coureur. 

-Oublie ça, je t'ai dit.

-Je vais en parler a Alby demain.

-Demain, ils s'occuperont du cas de Ben, alors ne les soule surtout pas avec cet idée pourrie.

"Du cas de Ben ?" se demanda Thomas.

-Qu'est ce qu'il vont lui faire ?

-La sérum n'a pas marché. Tu verras demain. Maintenant dors, espèce de plonk.

"La sérum qui devait soigner les blessures n'a pas fait effet ?" se posa encore la questions. Qu'est ce qu'il va devenir ?

Puis Thomas fut frappé d’une révélation - comme si plusieurs pièces du puzzle venaient de s’emboîter. Ses paroles lui vinrent toutes seul.

-Chuck... Je crois que... je suis déja venu içi.

Il entendit son compagnon s’asseoir et lâcher une exclamation de surprise. Mais il lui tourna le dos et refusa d’en dire plus, de peur de perdre ce sentiment nouveau, ce calme rassurant qui l’emplissait tout entier.

Il s’endormit beaucoup plus facilement qu’il ne s’y attendait.

Le LabyrintheOù les histoires vivent. Découvrez maintenant