Chapitre 6 : Ben

121 3 1
                                    

Après une longue nuit, Thomas se réveilla. Il entendit des personnes chuchoter, c'était les Blocards. 

Thomas se mit assis, les bras croisé, essayant d'écoutait leurs conversations. Mais il ne parvenait pas pas a comprendre. 

-Tu va voir le spéctacle, le bleu. Dit Chuck.

Thomas resta immobile, sans dire un mots.

-Amenez-le ! Cria Alby.

Thomas, laissant retomber ses bras le long du corps, chercha Ben des yeux à travers le Bloc, gagné par l’appréhension. 

Trois des Blocards sortit de la cabane, les plus costauds. Ils trainer Ben.

Le pauvre était en haillons ; un épais bandage, taché de sang, lui enveloppait la tête et la moitié du visage. Refusant de poser le pied par terre pour aider ses geôliers, il avait l’air aussi mort que la dernière fois que Thomas l’avait vu. À un détail près.

-Newt, murmura Alby, apporte la perche.

Thomas se retourna vers la cabane ou l'ont rangeait les outils du jardin. 

Il se retourna ensuite vers Ben. Le malheureux ne cherchait pas a se débattre. Quand ils rejoignirent la foule, les gardiens redressèrent Ben devant Alby, leur chef, tandis que Ben inclinait la tête, refusant de croiser le moindre regard.

-S'en es finit pour toi, Ben, déclara Alby.

Puis il hocha la tête et se tourna vers la cabane à outils.

Thomas suivit son regard juste à temps pour voir Newt en ressor-tir. Il tenait plusieurs tubes d’aluminium, qui s’encastraient les uns dans les autres pour former une perche de six ou sept mètres de long. Quand il eut terminé de les assembler, il empoigna un curieux objet à une extrémité et revint vers le groupe en traînant le tout derrière lui. Le tintement métallique de la perche sur les dalles arracha un frisson à Thomas.

Newt s'arreta devant Alby et lui remit la perche ; une boucle en cuir, fixée au métal par un rivet. Un gros fermoir permettait de l’ouvrir et de la refermer. 

Il s'agissait d'un collier. 

Alby lui mit le collier a Ben. Des larmes brillaient dans ses yeux. Les Blocard l'observaient sans dire un mot.

-S'il te plait, Alby, implora Ben d'une voix tremblante. Ne me fait pas sa, je t'en supplie.

Alby le regarda droit dans les yeux tout en s'éloignant de lui en glissant sa main sur toutes la longueur de la perche. 

Alby prit la parole d'une voix grave. 

. Les règles sont les règles, Ben. Tu ne fait pu partit du Bloc.

Alby prena une bouffée d'air, fermant les yeux.

-Matons, venez prendre avec moi la perche du bannissement !

Un à un, plusieurs garçons sortirent des rangs et s’avancèrent vers la perche; ils l’empoignèrent à deux mains, comme pour un jeu de tir à la corde. Newt était parmi eux, ainsi que Minho.

Ben pleura de toutes ses forces. Il jetait des regards affolés a gauche puis a droite. Le collier l'enpechait se retourner pour voir la parche et les Matons.

-Par pitié ! Hurla Ben, vous pouvez pas me faire sa ! 

-Ta geule ! Rugit Alby.

Le LabyrintheOù les histoires vivent. Découvrez maintenant