Chapitre 44

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Une heure plus tard, Thomas se retrouva assis pour la deuxième fois devant les matons réunis en demi-cercle. Ils avaient refusé la présence de Teresa, ce qui déplut Thomas. 

Très bien, déclara Alby. On t'écoute.

Thomas prit une seconde pour rassembler ses idées.

-Chacun d'entre nous a été sélectionné dans sa petite enfance. Je ne me souviens plus exactement pourquoi et comment mais... (Il respira) Les Créateurs nous ont volés à nos parents, et je crois qu'ils estimaient avoir de bonne raisons de le faire. Ils ont jugé que nous avons une inteligence supérieur a la moyenne. Après notre enlèvement, nous avons été envoyer dans plusieurs écoles, ou nous avons eu une vie plus ou moins normale, jusqu'à ce qu'il soient en mesure de financier et de construire le Labyrinthe. Et puis, ils nous ont donné des surnoms stupide : Alby pour Albert Einsten, Newt pour Isaac Newton, ou moi, Thomas, pour Edison.

Alby le dévisagea.

-Nos noms... Ce ne sont pas les vrais ?

Thomas hocha la tete.

-Je crois qu'on va jamais les connaitre, murmura-t-il.

Personne répondit, un grand silence s'installa dans la salle. Thomas reprit :

-Les Créateurs analysent nos moindre faits et gestes. Ils surveille nos mouvements, tout. Ils prennent les meilleurs pour la survie, le combat, et pleins d'autres. 

Alby l'arreta de suite, Thomas fronça des sourcils.

-Attend, le bleu. J'ai subi moi aussi la Transformation et je n'ai rien vue de tels. 

-Je ne sais pas, répondit Thomas. Mais ils ont trouvé un moyen d'effacer nos souvenirs, que ce soit dans notre enfance et à l'entrée du Labyrinthe. Puis ils nous ont envoyé un par un, chaque mois. 

-Mais pourquoi ? Demanda Newt qui se tenait a coter d'Alby. 

Thomas leva la main pour le faire taire. 

-Comme je vous le disais, ils voulaient nous tester pour voir comment on réagirait à tout nos problèmes. Voir si on n'arriverait a s'entendre, ou meme batir une communauté. Ils nous ont fait croire depuis tout le temps qu'il y avait une sortie. Leur but était de nous faire croire à une solution, de nous pousser à le chercher dans leur d'examiner nos faits et gestes. Je vous le dit clairement, il n'y a pas de solution.

Poele-à-frire se leva.

-Et les morts, sa fait partie de leur plan ?

-Oui, Poele-à-frire. C'est pour cette raison que les Griffeurs n'emportent qu'une victime à la fois, ils faut des vainqueurs à la fin. Les plus fort survivent... 

Poele-à-frire donne un coup de pied a sa chaise et cria :

-Dans ce cas, tu ferait mieux de nous parler de ton fameux plan d'évasion !

Thomas hésita, il se toucha plusieurs fois les mains et morda ses lèvres. Minho, qui n'avaient pas pris la discussion, s'éclaircit la gorge.

-Mon pett doigt me dit que ça ne va pas me plaire.

-Sans doute pas, reconnut Thomas.

Il ferma les yeux une seconde et croisa les bras. 

-Le code... murmura-t-il.

-Oui, eh bien ? répéta Poele-à-frire.

-Ce n'est pas pour rien qu'ils ont dissimulé ce Code. Je suis bien placé pour le savoir : J'étais là quand les Créateurs l'ont conçu.

Le LabyrintheOù les histoires vivent. Découvrez maintenant