Et si on s'aimait ?

Chapitre Dix-huit

Point de vue Chloé.

- Je crois que la perfection existe maintenant ! dis-je complètement essoufflée.

Tom et moi venons de terminer notre deuxième sexcapade, et c'était tout bonnement grandiose. Faire l'amour deux fois en à peine une heure, c'est encore une première pour moi, et il n'y a pas meilleur moyen pour se réconcilier. Nous sommes tous les deux en sueur, nous essayons de récupèrer notre souffle. Tom s'est laissé tomber sur moi, complètement épuisé, et son visage est maintenant enfoui dans mon cou. Je lui donne un baiser sur le haut du front tout en caressant sa joue brûlante. Ouais, comme dans Titanic.

- C'est fou l'effet que tu me fais, rit-il en frottant son nez contre ma peau.

- C'est mieux qu'épiler des sourcils.

- En tout cas, tu n'es plus du tout coincée, bébé.

- Je me sens sexy avec toi.

J'ai pris une assurance considérable depuis que je couche avec lui, je me sens totalement à l'aise dans ses bras. J'accepte mon corps désormais, je n'ai plus honte de me montrer devant lui, ce qui rend nos rapports plus explosifs.

- Tu l'es en même temps, me murmure-t-il en scellant nos lèvres une fois de plus.

- C'est subjectif, tu le sais.

- Tu es sorti avec combien de mecs ? Sans compter tous les rateaux que tu as dû mettre. Et ne mens pas, je le saurais.

- Trois, mais tous les hommes sont loin d'être tous sur moi, tandis que toi, c'est rare qu'une femme te résiste, lui dis-je en lui pinçant la joue, irritée au fond de moi par cette vérité. Tu es beau, mon cher.

- Mais je m'en fous.

- Tu rigoles ? Tu as couché avec combien de femmes ?

Il semble réfléchir sérieusement à la question, comme si il n'y avait jamais pensé jusque là. Je suis sûre qu'il n'a jamais compté de sa vie. Enfin, je crois qu'il est en train de le faire vu son expression...Et je ne crois pas avoir le désir de connaitre la réponse, cela risque de me blesser.

- Il ne vaut mieux pas que tu saches, me répond-t-il en fronçant ses sourcils.

- Combien ? Et tu ferais mieux de répondre.

Il souffle bruyamment, agacé de devoir me répondre, mais je ne compte pas le laisser s'en sortir aussi facilement. Je dois sans cesse répondre à ses interrogations, c'est à son tour d'en faire autant, surtout maintenant.

- Pas loin de cent femmes. Un peu moins.

Je le regarde, affreusement choquée, et le pousse tout de suite sur le côté. Il me dit cela comme si c'était parfaitement logique. Je me redresse sur le lit en me cachant avec le drap, et me retourne vers lui.

- Tu te moques de moi ?

- Tu as voulu savoir ! râle Tom de mon geste soudain.

- Quelle horreur ! Et tu veux me faire croire que c'est moi ton meilleur coup après ? m'offusquais-je de cette nouvelle ahurissante.

- Tu mélanges tout, maugréa-t-il en se redressant.

- Tu as dit ça à toutes ces femmes ? lui lançais-je ironiquement avec un sourire faussé par la jalousie. Je pense que oui.

- Chloé, j'étais bourré le plus souvent, et je ne t'ai pas menti. Je prends du bon temps avec toi, j'aurais tout stoppé depuis un bon moment déjà dans le cas contraire. Ces femmes n'ont aucune importance à mes yeux, je ne les connais même pas.