Et si on s'aimait ?

Chapitre Trente Deux.

Ellipse de trois semaines.

Point de vue Chloé.

Depuis ce qu'il s'est passé avec Lola, Tom et moi vivons un véritable conte de fées, on a décidé d'oublier ce souvenir plus que désagréable et de passer à autre chose. Il est l'homme que toute femme aimerait avoir à ses côtés. Il avait peur de se mettre en couple, de ne pas être à la hauteur, de faire un faux pas, de me faire souffrir mais il est juste parfait. Je ne peux pas mettre de mots sur ce que je ressens lorsque je suis près de lui. Je le connais depuis des années, et j'ai l'impression de le voir pour la première fois chaque jour qui se lève. Je ne pensais pas que c'était possible d'aimer aussi fort. Je ne pensais pas que cela m'arriverait un jour dans ma vie. Pour moi, ce genre d'amour ne se voyait qu'au cinéma et pourtant c'est bien réel, cela existe. Je l'aime de tout mon coeur, voir même plus.
Il est exactement vingt deux heures, nous parlons depuis presque deux heures de notre adolescence et des conneries que nous avons faites. Je suis allongée entre ses jambes, mon dos collé à son torse musclé, ses bras enlaçant ma taille, et sa tête posée sur mon épaule. Sentir son souffle chaud contre ma peau me donne des frissons. Je caresse ses avant-bras, et lui embrasse sa joue de temps en temps.

- Je me souviens qu'une fois, tu étais partie voir un film avec Kate et un mec de ta classe au collège. Je crois que tu étais en troisième. Après ma séance de musculation au lycée, je suis venu pour te surveiller, me dit Tom avec son rire envoûtant.

- Sérieusement ?

- Oui, c'était en fin d'après-midi. Je suis allé au cinéma, je t'ai suivi sans que tu ne me vois.

- Pourquoi tu as fait ça ? lui demandais-je, me sentant ridicule de ne pas l'avoir remarqué.

- Je voulais voir si il tentait quelque chose avec toi.

- J'étais au collège.

- Et alors ? Tu ne peux même pas savoir à quel point j'ai été mal lorsque j'ai su que tu avais perdu ta virginité à seize ans, souffle-t-il en grognant.

- C'était mon copain, c'est normal. Je suis sortie avec pendant huit mois, c'était logique.

- Je l'ai cogné quand même.

- Quoi ? Je croyais que tu lui avais seulement fais tes leçons de morale, tu n'es pas croyable toi, m'offusquais-je en me tournant vers lui.

- Je crois que j'étais déjà jaloux.

- Ne t'en fais pas, moi aussi j'ai été jalouse. Je savais que tu te fichais de toutes ces filles, mais lorsqu'on a commencé à coucher ensemble, j'avais sans cesse mal au cœur.

- J'aime quand tu es jalouse.

Il me fait un sourire magnifique, je m'approche de lui pour lui donner un baiser, ses lèvres m'attirent énormément. Elles sont douces et sucrées, je suis définitivement accro.

- J'ai viré une de tes conquêtes un jour. Elle était revenue pour recoucher avec toi, elle a frappé à notre porte mais je lui ai fait croire que j'étais ta copine, riais-je à ce souvenir.

- C'est vraiment excitant de l'apprendre.

Je me replace contre lui pour ne pas qu'il me voit rougir. Son corps est brûlant et même à travers mon chemisier, sa chaleur me traverse le corps. Je sens mon coeur battre rapidement même si je sors avec lui. Il déplace mes cheveux retenus par un chouchou sur un même côté, pour pouvoir m'embrasser dans le cou et il ne s'imagine pas à quel point cette attention me fait de l'effet. Il connait absolument tous mes points faibles.

- Je t'aime tellement, chaton, me chuchote-t-il à l'oreille.

- Moi aussi. Je ne veux pas que notre histoire se termine, ou que tu me quittes un jour.