Leur retour s'était effectué sans encombre. Et c'est avec bonheur que Livaï réintégra sa maison. Il aimait être chez lui. Là où était ces repères. Il fut soulagé que tout fut à sa place. Hange ayant veiller sur la maison, éloignant les vautours qui auraient pu rôder autour.

La première pièce qu'il alla vérifier fut la bibliothèque. Elle le rattachait au souvenir de sa mère et s'il y avait une pièce de la maison qu'il ne supporterai pas de voir souillée s'était bien celle là. C'est avec soulagement qu'il constata que rien n'avait bougé. Chaque livre était à sa place.
- Tout va bien, mon cœur ?
- Oui ! Désolé ! Mais cette pièce de la maison compte beaucoup pour moi ! Dit il en déposant le médaillon que Kenny lui avait donné sur le bureau présent dans la pièce.
- Tu sais, on devrait faire un double de se portrait... Dit elle en prenant le médaillon, l'ouvrant afin de regarder ce dernier.
- Tu penses que ce serais possible ?
- Oui. Comme ça, nous pourrions l'installer ici. J'aimerai que nos enfants sachent qui sont leurs grands-parents.
- De mon côté, malheureusement, ils n'apprendront pas grand chose, dit il en la prenant dans ses bras. S'asseyant sur le bord du bureau.
- Moi non plus, Livaï ! En dehors de mes parents, je n'ai pas la moindre information sur ma famille que ce soit du côté de ma mère ou mon père. Mais ce n'est pas grave. On a pas besoin de remonter aussi haut.
- Tu as raison... dit il en lui caressant la joue du revers de la main. La plaquant un peu plus contre lui de l'autre. Avant de l'embrasser tendrement.

Mikasa accueilli ce baiser avec bonheur. Elle enroula ses bras autour de son cou, l'attirant encore plus, désirant se fondre en lui. Les mains de Livaï glissèrent de son dos jusqu'à sa chute de rein, avant de venir se placer sur ses fesses. Son désir montait crescendo. Dès l'instant où elle s'était plaquée contre lui son corps avait réagit.

Une de ses mains glissa le long de sa cuisse, relevant la longue robe qu'elle portait. Ce n'est qu'en sentant la main de son mari remonté le long de sa jambe, que Mikasa reprit ses esprits. Bien qu'elle en mourait d'envie, il était encore trop tôt pour ça, son corps avait besoin de temps pour se remettre de son accouchement. C'est avec regret qu'elle arrêta sa main. La déception se voyant dans ses yeux. Il fit la moue avant de laisser sa tête retomber sur sa poitrine.

Il ramena ses deux mains bien sagement plus haut, enroulant sa taille de ses bras.
- Sois patient... ça ne fait que deux jours que les jumeaux sont nés.
- Deux jours qu'ils sont nés oui, mais ça fait plus d'un mois qu'ils me privent de ton corps, soupira t'il. Mais je comprends... tu as besoin de temps pour te remettre physiquement du choc qu'est un accouchement.
- Si ça peut te consoler de l'apprendre, je suis tout aussi déçue que toi, dit elle en déposant un chaste baiser sur ces lèvres.
- Oui ça me console un peu. Dit il en souriant. Bon allons voir les enfants.

Ils quittèrent la bibliothèque main dans la main, rejoignant le salon où ils avaient déposé les deux cosy des enfants dans l'immense canapé. Tout deux dormaient encore paisiblement. Livaï avait fait l'exploit d'arriver avant les déménageurs. Il monta donc vérifier la chambre des enfants avant leur arrivé. Elle est impeccablement propre. Pour une fois Hange avait respecté ses ordres scrupuleusement.

Il se rendit dans son bureau, où il trouva un mot avec toute une liste de chose qui lui incombait de résoudre. Certaines n'étaient plus d'actualité et c'est avec bonheur qu'il les raya de la liste établie par Annie. D'autres en revanche concernaient l'entreprise. Il lui faudrait bien y remettre les pieds. Cela faisait plusieurs mois que les employés ne l'avaient pas vu et devaient se poser des questions. Même si en soit, tant qu'ils étaient payés leur inquiétude ne devait pas être si forte que ça.

Après avoir régler quelques petites bricoles, il redescendit au salon où Mikasa s'occupait des enfants. Il l'observa en silence de loin. Il la trouvait encore plus belle chaque jour qui passait. Une demi heure plus tard, les déménageurs arrivèrent. Leur courage prit un coup, en apercevant l'immense escalier.

Les rivaux [ Rivamika ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant