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Les temps s'écoulaient paisiblement. Livaï avait reprit ses activités, n'en pouvant plus de rester à ne rien faire. Mikasa, avait trouvé un emploi de serveuse dans un petit restaurant au grand dam de Livaï, qui ne comprenait pas son entêtement à vouloir bosser comme serveuse.

Il était d'ailleurs contrarié par son obstination, argumentant qu'il pouvait lui trouver un meilleur emploi. Ce à quoi elle avait répondu vouloir se débrouillée seule sans l'aide de personne et encore moins la sienne. Elle refusait d'être vu comme une fille dépendante et vivant à ses crochets. Livaï avait même eut recours à Eren, qui se fit envoyer sur les roses. Tous deux ruminant leur échec.

Un soir, alors que Mikasa s'était endormi contre lui, Livaï qui ne parvenait pas à trouver le sommeil, comme s'était régulièrement le cas, fini par se levé, enfilant son bas de jogging qui avait atterri au sol en début de soirée.

Il descendit pieds nus l'escalier afin de se rendre à la cuisine se préparer un thé. Se sentant observé, il se saisit d'un couteau qu'il fit tourner dans sa main de manière à se défendre en cas de danger.
- Eh bien Livi ? C'est bien, tu ne perds pas tes réflexes...
- Qu'est ce que tu fiches ici, Kenny ? Soupira t'il de soulagement.
- Te rendre visite pardi !
- En général on rend visite aux gens lorsqu'il fait jour, pas au beau milieu de la nuit à trois heures du matin !
- Que veux tu, je suis un oiseau de nuit.
- Plutôt de mauvais augures... qu'est ce que tu veux ?
- Livi, Livi, Livi, dit il en s'approchant de Livaï sur ses gardes, mais Kenny fut trop rapide, il le maîtrisa, lui retirant le couteau des mains, lui collant une main sur la bouche. Lui faisant signe de son autre main de rester tranquille s'il voulait rester en vie.

Livaï s'était tendu comme un arc, ses cauchemars revenant au galop, par le simple fait d'avoir été maîtrisé par son oncle de cette manière.
- Tu files un mauvais coton, Livi ! Lui dit il au creux de l'oreille l'entraînant vers une chaise, l'obligeant à s'y assoir à table. Tu peux me dire ce qui se passe avec l'organisation ? Lui demanda t'il en le relâchant.

Livaï était toujours sous le choc, complètement tétanisé. Cela faisait des années qu'il n'avait pas ressenti la peur en présence de son oncle. Se reprenant, il se releva, toisant Kenny dans les yeux.
- Il n'y a plus d'organisation. C'est fini. J'arrête avec tout ça. Je ne peux plus de cette vie, tu m'entends ?
- Livi, mon p'tit Livi, je crois que tu n'as pas très bien saisit le noeud du problème... Tu es à la tête de la plus grosse organisation criminelle de l'île. Tu as des responsabilités. Tu ne peux pas te débiner comme ça gamin. Ou ta tête tombera, tu le sais très bien.
- Si je peux ! Et je le fait... Si cette putain d'organisation te tiens tant à cœur, je te laisse les rênes. Vas y, fait toi plaisir.

Kenny se pencha en avant avant de relever le regarder d'une telle sorte que Livaï senti un frisson courir le long de sa colonne vertébrale.
- T'es un comique, tu sais ça, Livi ?! Ça marche pas comme ça. Tu es le fils de ma sœur, je n'ai jamais eu de gosse, c'est à toi que reviens cette responsabilité. Moi je ne suis que ton bras exécutant. Après toi, ton fils prendra la relève. Ainsi de suite. C'est comme ça dans notre famille depuis des générations.
- Si je dois avoir des enfants un jour, il est...

A ces mots, Kenny planta le couteau en plein milieu de la table. La peur se mit à parcourir l'épiderme de Livaï. Il y avait longtemps qu'il n'avait pas ressenti une telle terreur.
- Si tu dois ??? Le coupa Kenny. Il n'y a pas de « si » qui tiennes. Tu t'es enfin dégoté une jolie petite femme d'après ce que j'ai vu. C'est qu'elle te plaisait finalement la petite Ackerman. La femme parfaite pour toi si tu veux mon avis. Son paternel serait aux anges. Sa mère je sais pas trop, elle te trouverai peut être un peu en dessous, niveau taille pour sa fille.
- La ferme ! Tenta t'il de dire sur un ton ferme. Mais la crainte s'entendait dans le timbre de sa voix. Tu n'as donc aucun respect pour les morts ?! Lui dit Livaï une colère froide commençant à envahir sa voix.

Les rivaux [ Rivamika ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant