Les rivaux [ Rivamika ]

21

Le réveil fut particulièrement difficile pour Livaï et Mikasa. Difficile car le manque de sommeil se voyait sur le visage de Mikasa qui était épuisée. Difficile pour Livaï tant son corps était meurtri, douloureux et engourdi. Lorsque la porte de leur chambre s'ouvri brusquement, le réflexe de Livaï fut de balancer le premier truc qui lui passa sous la main à la tête de celui qui osait les sortir du sommeil de cette manière.

Objet qui bien évidement n'atteint pas sa cible mais rencontra le mur dans un bruit fracassant.
- Bien le bonjour à toi, Livi !
- Putain c'est pas vrai...Tu peux décidément pas nous foutre la paix ?
- Tu devrais me remercier de venir te réveiller pour ce si grand jour qui s'annonce, non ? Comment te sens tu ma jolie ? Bien dormi ?
- Si j'avais pu éviter de vous voir au réveil cela aurait été tout de même mieux...
- Aller, debout ! Il claqua des doigts et trois femmes que Livaï et Mikasa ne connaissaient pas, apparurent comme par enchantement.
- Non, mais t'as vraiment cru que ma maison était un moulin ou quoi ? Cracha Livaï sur un ton venimeux.
- Ne soit pas mesquin, Livi ! Ces dames viennent s'occuper de ta dulcinée. Mesdames, emmenez là et rendez cette jeune personne un peu plus présentable.
- Il en est hors de question. Je ne bougerai pas d'ici, dit elle sèchement, stoppant les trois femmes dans leur élan. Je me préparerai moi même. Je dois me doucher, faire ma toilette. Prendre mon petit déjeuner avec Livaï et mes amis. Il est hors de question que je quittes cette maison.
- Tu es dure en affaire toi ! Mais soit, pour le jour de ton mariage je peux faire une exception. Ces dames attendront donc que tu finisses tout cela, ensuite tu les suivras sans discuter tu m'as bien compris ? Il n'y aura pas d'autre compromis !

Mikasa regarda Livaï qui s'était assis difficilement et qui tuait Kenny du regard. Elle lui pris la main discrètement, ce qui lui fit détourné le regard vers elle. Il lui fit un léger hochement de la tête, lui signifiant qu'elle pourrait suivre les trois femmes sans crainte.
- Plus je vous regarde et plus je me dis que vous vous êtes bien trouver tout les deux. La connexion entre vous est vraiment impressionnante... C'est à croire que vous vous connaissez depuis toujours. Vraiment je suis très surpris. Un simple regard et vous vous comprenez.
- Va savoir... sa réflexion fit lever les yeux de Mikasa vers lui, interrogative.
- Enfin bref ! Comment te sens tu mon Livi ? En pleine forme ? Demanda t'il avec un sourire sournois. Rassure moi tu peux encore marcher.
- Sérieusement, tu pourrais pas fermer ta foutue gueule deux minutes ? Et si ça vous dérange pas, on aimerai pouvoir aller prendre notre douche. Donc si vous pouviez dégager de notre chambre on apprécierai.
- Bien, mesdames, allons les attendre en bas.

Il sorti suivi des trois femmes qui n'avaient pas dit un mot, gardant un silence religieux.
- C'est pas vrai ça. On peux même pas avoir un réveil tranquille...
Mikasa se laissa tomber contre les oreillers, prête à se rendormir.
- Rendors toi ma douce, le temps que je me douche.
- Non, c'est bon. Je viens avec toi, je vais t'aider. Tu dois éviter de trop bouger. Je vais t'enlever ton bandage le temps de te doucher. Je le referai ensuite. Lui dit elle en se redressant pour attaquer le retrait du bandage.

Une fois retiré, Livaï senti une douleur le prendre. Sa cage thoracique libéré lui permit de prendre une plus grande inspiration mais celle-ci fut douloureuse. Mikasa le regarda inquiète.
- Ça va... Ne t'inquiètes pas... dit il en levant la main dans un geste qui se voulait rassurant.

Elle lui effleura le torse du bout des doigts, sa peau était parsemé d'énormes ecchymoses. Sa gorge se sera. Les larmes lui montaient aux yeux tellement elle se sentait impuissante. Le voir devoir supporter tout ça à cause d'elle, lui brisait le cœur.
- Oï Mika ? Arrête de te torturer comme ça. Ça va aller. Vraiment. T'inquiètes pas.
- Ça me fait mal de te voir endurer tout ça à cause de moi. Je sais que tu n'agis pas car tu as peur qu'ils s'en prennent à moi si par malheur ils parvenaient a te tuer.
- Ne pense pas à ça ! Aide moi à me lever s'il te plaît et allons nous doucher. Je me sens sale.