Les rivaux [ Rivamika ]

25

Mikasa s'éveillât tranquillement en ce samedi matin. Ces deux derniers jours avaient été magique et leur avaient fait le plus grand bien. Un sourire flotta sur ses lèvres. Après avoir profité d'un bain de minuit à la piscine de l'hôtel avec Livaï, tout deux était remonté se doucher avant de passer une nuit animé qui s'était poursuivi jusqu'à l'aube.

Étrangement, elle ne se sentait pas fatiguée. Elle étendit son bras du côté de Livaï mais la place était vide. Paniquée de se retrouver seule dans le lit, elle se redressa brusquement, légèrement dans les brumes du sommeil. Elle n'aimait pas ne pas le voir près d'elle au réveil.

Alors qu'elle allait sortir du lit, elle entendit la porte de la suite s'ouvrir. Sur le qui-vive, elle se saisit d'un couteau que Livaï gardait sous son oreiller, prête à accueillir l'étranger. Elle rétracta la lame, bloquant la sécurité afin que la lame reste en place, sorti tout doucement du lit avant de se mettre en garde prête à accueillir l'intrus.

Lorsque la porte de la chambre s'ouvrît, elle fut rassurée en voyant Livaï entrer un plateau chargé de tout pleins de bonnes choses à manger.
- Bonjour mon cœur, dit elle soulagée. Tu étais passé ou ? Je me suis inquiétée en ne te voyant pas à mon réveil...Dit Mikasa en s'asseyant sur le lit.
- Je suis allé te chercher de quoi manger. Je n'étais pas loin.
- Ne me laisse plus comme ça seule.

Livaï s'approcha du lit, déposa le plateau près d'elle et s'assit sur le lit.
- Qu'est ce qu'il y a ma douce ? De quoi as tu peur ?
- Je n'aime pas quand tu n'es pas près de moi, c'est tout. Surtout quand je me réveille.

Il lui caressa la joue tendrement, avant de se pencher vers elle pour déposer un rapide baiser sur ses lèvres.
- Je suis là maintenant.

Elle lui rendit un faible sourire. Avec tout ce qui se passait autour d'eux en ce moment, elle avait peur de se retrouver seule. Peur qu'il ne réapparaisse plus. Peur qu'il lui arrive quelque chose et qu'il l'abandonne définitivement. Livaï était toute sa vie. Elle l'adorait, le vénérait. Il était son monde. Lui et leurs enfants à naître étaient ce qu'elle avait de plus cher. Elle glissa sa main derrière sa nuque, pour l'attirer vers elle, collant son front au sien.

Livaï sentait que quelque chose n'allait pas et qu'elle avait besoin d'être rassurée. Il le sentait même dans leur moment intime. Ou il avait l'impression que son besoin de lui était vital. Comme s'ils vivaient à chaque fois leur dernière nuit ensemble. Comme si elle avait besoin de s'imprégner de son corps.
- Mika, ma douce... qu'est ce qui t'arrives ? Tu es étrange en ce moment...
- J'ai peur Livaï. Avec tout ce qui se passe autour de nous... à chaque fois que tu t'éloignes de moi, j'ai peur que tu disparaisses.
- Je ne compte aller nulle part ma chérie, lui dit il en lui caressant la joue.
- Promet moi qu'on ne sera jamais séparé... Quoi qu'il arrive, on restera toujours ensemble !
- Je te le promet. Sauf dans un cas.
- Non, Livaï. Quelque soit les circonstances je ne veux pas être séparée de toi, sous aucun prétexte.
- Et nos enfants ? Lui dit il avec douceur. Tu ne les abandonnerais quand même pas ? Si ?

En guise de réponse, elle s'effondra en larmes dans ses bras, tenaillée par des sentiments contradictoires.
- Ne pleure pas, ma douce. Il ne nous arrivera rien. Nous verrons nos enfants grandir, ensemble.
- Humm...

Il comprenait son trouble. Lui même avait des craintes concernant l'avenir. Peur de ne pas réussir à tenir la promesse qu'il venait de lui faire d'être toujours à ses côtés. Mais une chose étaient sûr il ne permettrait jamais qu'il lui arrive quelque chose à elle ou à ses enfants.
- Aller ! Sèche tes larmes, lui dit il en lui prenant le visage entre ses mains et en essuyant ses larmes de ses pouces. Pense à cette super excursion sous marine que nous allons faire cette après-midi.
- Excursion qui sera sûrement gâcher par l'autre vieux serpent qui va sûrement débarquer pour nous gâcher notre plaisir...
- Ne pense pas à lui. Eren sera avec lui.... s'il est toujours en vie... vois le bon côté des choses, tu verras ton frère.
- S'il est toujours en vie comme tu dis... et il vaudrait mieux pour lui.
- Mange maintenant, les enfants doivent avoir faim, lui dit il avec un sourire, tentant de la dérider un peu.