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La nuit était déjà tombée depuis une heure, quand les deux véhicules de Livaï entrèrent sur la propriété de celui-ci. A peine les moteurs coupés, que déjà tous les passagers étaient hors des voitures.

Mike aida Mikasa à descendre et l'entraîna vers l'intérieur de la maison, la tirant par le bras, suivant Livaï, Annie et Erwin qui portait Erd. L'homme respirait à peine, il était très pâle et avait perdu énormément de sang.

Une fois à l'intérieur, Mike, Mikasa et Livaï montèrent  à l'étage. Mikasa, toujours guidée par Mike. Une porte s'ouvrît et Livaï prit le relais de Mike, saisissant le bras de Mikasa d'une poigne ferme, là conduisant à l'intérieur de la pièce. Il l'a fit assoir sur ce qui lui sembla être un lit.

Mikasa senti ensuite les mains d'une personne se placé derrière sa tête afin de détacher le bandeau. Au moment, où celui-ci glissa, elle senti un souffle chaud dans le creux de son cou et une voix dire à son oreille, alors que les cheveux de l'homme lui frôlait la joue :
- Repose toi ma belle, on discutera plus tard. Ne pense même pas à essayer de t'enfuir, où tu le regrettera amèrement, lui dit il, en sectionnant les liens qui retenaient ses mains derrière son dos et en s'éloignant après avoir prononcé ces quelques mots.

Prise de panique, elle se releva du lit et fit un pas dans sa direction.
- Attendez... Qu'allez vous faire de moi ? Demanda Mikasa en se frottant les poignets engourdis. Je ne vous serais d'aucune utilité ! Je ne sais rien !
- Ça, tu vois j'en jugerai par moi même, répondit il sur un ton neutre, laissant Mikasa inquiète sur ce qui lui arriverai. Tu peux te balader dans la maison. Mais tu as interdiction de sortir hors des murs. Du moins, sans certaines précautions. Pour l'instant tu m'es indispensable. Donc, ne tente pas le diable. Je ne pense pas que tu apprécierais de découvrir une facette moins cordiale de ma personne.... Annie t'apportera ce qui te sera nécessaire le temps de « ton séjour » parmi nous.
- La folle blonde ? Qu'elle ne m'approche même pas celle-là ! Ou je lui refais le portrait.
- De ce que j'ai vu, ricana t'il, c'est plutôt elle qui avait le dessus tout à l'heure.
- Je vous prend tout les deux quand vous voulez, le défia Mikasa, plus par bravade que par conviction.

Livaï se rapprocha d'elle, leva une main, saisissant une longue mèche de ses cheveux entre ses doigts, les laissant glissé tout du long.
- Vraiment ? Tu crois vraiment avoir le dessus sur nous deux ? Alors que tu as à peine réussi à tenir face à Annie ? Livaï se rapprocha encore plus d'elle, passant la main dans ses cheveux, rapprochant doucement sa tête vers lui comme quelqu'un qui cherche à faire une confession à une autre.
- Je vais te dire un petit secret, lui dit il les lèvres près de son oreille, la frôlant presque, ce qui donna des frissons à la jeune femme, c'est moi, qui ai formé Annie au combat. Et elle est très loin d'avoir mon niveau. Très, très loin si tu vois ce que je veux dire... Livaï retira ensuite lentement sa main qui se trouvait dans ses cheveux, lui caressant délicatement la joue au passage, avant de lui faire un clin d'œil et de quitter la chambre.

Mikasa avait le cœur qui battait à cent à l'heure. Cet homme jouait avec ses émotions comme un musicien jouait de la musique. Mais elle ne pouvait pas, non, elle ne devait pas se laisser séduire. Car même s'il paraissait charmant, elle ressentait aussi le danger qui émanait de lui. Cet homme pouvait se révéler dangereux s'il le voulait. Il le lui avait fait comprendre dans la voiture et à l'instant en la prévenant de ne pas tenter de s'échapper.

Mais Mikasa était le genre de femme à n'en faire qu'à sa tête. Bien qu'elle ressentait de la crainte, elle ne pouvait pas, ne pas tenter quelque chose. Ce n'était pas dans son tempérament d'attendre sagement à quelle sauce elle allait être manger. Elle s'assit donc sur le lit, observa la chambre qui lui avait été attribuée. La chambre était magnifique. Une décoration simple mais élégante. On y ressentait le raffinement. La personne qui avait décorer cette chambre avait beaucoup de goût.
- Sûrement une femme ! pensa Mikasa.

Les rivaux [ Rivamika ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant