Les rivaux [ Rivamika ]

15

Cela faisait plusieurs heures qu'Hange et Eren avaient terminé de s'occuper de Livaï. Cette dernière ne quittait pas le chevet de son ami, craignant qu'il fasse de nouveau un arrêt cardiaque. Son état était extrêmement critique. Elle avait réussi à le stabilisé mais tant qu'il ne reprendrait pas conscience elle ne serait pas tranquille. Cependant elle craignait une nouvelle crise lorsqu'il ouvrirait les yeux.

A chaque fois qu'il se réveillait après avoir été dans une situation similaire où il avait frôler la mort de peu et était resté inconscient plus de 24 heures, il revenait à lui totalement perturbé, tenant parfois des propos incohérents.

La dernière en date était lorsqu'il était revenu de son expédition pour récupérer Mikasa. Elle espérait vraiment qu'il se resterai pas aussi longtemps que la dernière fois dans l'inconscience. Elle ne savait pas ce qu'il lui arrivait dans ces moments là mais ça ne lui faisait jamais du bien. Elle n'avait assisté qu'à une seule de ses crises. Lorsqu'elle avait dû s'occuper de lui après le traitement que lui avait administré Kenny. Celui-ci avait d'ailleurs faillit y passer. Elle avait été obligé de lui administré une dose assez massive de sédatif pour le maîtriser et le calmer.

Cet homme n'était pas humain, il avait résisté des heures à une dose suffisante pour endormir un troupeau d'éléphant. Jusqu'au moment où son corps avait céder. Elle n'avait pu s'occuper de ses blessures qu'une fois qu'il fut endormi. Elle se rappelait vaguement des propos incohérents qu'il tenait, parlant d'Isabelle et de Farlan qu'il n'avait pas pu sauver des titans, de l'échec de sa mission de tuer un certain Erwin et tout un tas d'autres choses plus bizarre les unes que les autres.

Maintenant qu'elle y pensait, elle ne pu s'empêcher de faire le parallèle avec le grand blond avec qui il s'était étrangement rapidement lié d'amitié. Elle fini par rapprocher une chaise du lit de son patient après avoir jeter un œil sur Annie. Celle-ci dormait. Une légère pellicule de sueur sur le front. Elle espérait qu'elle ne ferait pas de fièvre cela serait mauvais signe.

Elle fini par s'assoir, se laissant glisser jambes étendues, tête en arrière et bras pendues vers le sol comme une étoile de mer sur un rocher. Totalement épuisée. Elle fini par s'endormir. Au bout d'un moment, elle senti une main se poser sur son épaule, se qui la fit se redresser en sursaut.
- Excuse moi Hange, je ne voulais pas te faire peur... tu ne veux pas aller te reposer ? Comment va t'il ? Je peux rester le veiller si tu veux ? Lui demanda Mikasa.
- C'est toi ma belle... Non... ça ira. Je dois rester ici. On ne sait jamais s'il nous refait un arrêt cardiaque. Mais tu peux rester près de lui avec moi si tu veux.
- Oui, je veux bien, dit elle en approchant un tabouret de l'autre côté du lit, prenant la main de Livaï dans la sienne.

Hange l'observa. Elle voyait la terreur qu'éprouvait Mikasa à l'idée qu'il ne se réveille pas. Elle retenait difficilement ses larmes. Voulant montrer d'elle une image de femme forte. Alors qu'au fond d'elle, elle était brisée.

Au deuxième sous-sol, au labo de Livaï, tout les autres étaient installé un peu partout attendant des nouvelles. Eren commença a s'impatienter de ne rien faire. Il fallait qu'il bouge et fasse quelque chose. Il décida d'entraîner avec lui Erwin, Reiner, Jean, Connie afin d'évaluer les dégâts qu'avaient causé les explosions à la maison.

Ils remontèrent donc tous, laissant Sasha et Historia en bas afin qu'Hange et Mikasa ne s'inquiètent pas de ne plus voir personne.
- Qu'est-ce que tu veux aller faire la haut Eren ?
- Me rendre comptes des dégâts.
- Et qu'est-ce que ça peut te faire ? C'est pas ta maison !
- Jean ! T'es vraiment con ma parole. Ta rancune envers Mikasa est à ce point que tu la reporte sur l'homme qui aurait pu t'exécuter et qui ne l'a pourtant pas fait ? Moi j'hésite encore à le faire tu vois.
- Et ben vas y. Te gêne pas. Tu ne fais que me reprocher tout ce qui s'est passé depuis le début de toute manière...
- Hey les gars ! Calmez vous c'est pas le moment là, tenta Connie mais les deux hommes ne l'écoutaient plus.
- Mais tu es responsable triple idiot ! Qu'est-ce que je t'avais dit, Jean ? Que je sentait pas cette histoire. TU as insisté pour qu'on se lance là dedans. Et tu vois le résultat ?
- T'es trop con Eren. Tu te rend même pas compte que cette situation aurait quand même eut lieu.
- Non, c'est toi qui est trop con. Car on est tombé dans cette merde parce que cet enfoiré de Sieg c'est servit de notre ambition pour nous tendre un piège dans lequel on est tombé comme des merdes. On y a mêler des gens qui n'avaient rien à voir avec nous.
- De quoi tu te plains tu te fais la petite blonde que je sache !