0 : Prologue

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Cela faisait un moment que Livaï observait les deux idiots qui lui servait de subordonnés. Adossé à la porte les deux acolytes ne l'avait pas entendu ni vu arrivé. Et c'est avec un agacement des plus aigu qu'il les écoutait poursuivre leur conversation.
- Auruo, tu penses... que le chef est amoureux ? Demanda la jeune Petra
- Qu'est ce que j'en sais moi ? Vas lui demander si ça t'intéresse tant ! Lui répondît Auruo.
- Ah ah ! T'es trop drôle comme mec, tu le sais ça !
- En même temps tu poses des questions idiotes, Petra !
- C'est juste que je m'interroge ! Il est si discret ! Je suis curieuse, c'est tout !
- Eh bien tu devrais te mêler de ce qui te regarde ! Et puis pourquoi tu veux savoir ça ? T'es intéressée ?
La jeune femme piqua un fard et ne dit plus rien. Et c'est à ce moment là que Livaï décida de révéler sa présence.
- Je vous dérange pas ? Vous avez rien de mieux à faire tout les deux que passer votre temps à débiter des conneries ? Mais vu que ma vie privé semble tant vous intéressé : non je ne suis pas amoureux et ne compte pas l'être ! L'amour c'est une perte d'énergie et de temps.
- Je suis désolée chef... Je ne voulais pas empiéter sur vot...
- C'est pourtant ce que tu faisais en questionnant Auruo. Bref, reprenez le travail et parlez moins !
- Oui chef, s'exclamèrent les deux acolytes alors que Livaï tournai les talons.
- Toi et tes questions je te jure ! Et il a fallut qu'il soit là au moment où tu ouvrais la bouche ! Et qu'est ce qui t'arrive encore ? Demanda Auruo devant la mine dépitée de Petra.
- Tu as entendu ??? Il a dit que l'amour était inutile et que s'était une perte de temps ! Je suis au bout de ma vie Auruo ! Il vient de me mettre un râteau avant même que je ne tente quelque chose...
Auruo se mit à rire, se moquant franchement de Petra.
- Donc c'est bien ça ! Tu as flashé sur le chef ! Tu aurais quand même pu t'en douter en même temps !
Et il se remis à rire pendant qu'ils reprenaient tout les deux leurs tâches sous la mine boudeuse de Petra.

                                   .......

Deux hommes installés dans un bureau, discutaient avec le plus grand des sérieux.
-  Jean ? Tu es sûr de ton coup là ?
- Écoute Eren, j'ai eu l'info par un indic ! D'après lui la source est plus que fiable.
- Je sais pas, je le sens pas ce coup là !
- Au pire, on retire nos billes et on s'excuse ! Qu'est ce que tu craint ?
- Il te vient pas à l'idée que si on se plante on pourrait l'avoir dans l'os méchamment ?
- Moi je suis partisan de tenter le coup ! Et puis si le gars me l'a fait a l'envers, je le retrouve et je lui pète les dents c'est tout ! Arrête de stresser ! Tu me files le bourdon là ! J'ai jamais vu de chef aussi tatillon que toi !
- Ton problème à toi c'est que tu vois pas plus loin que le bout de ton nez ! Tu anticipes pas assez, Jean ! Je te l'ai déjà dit ! Je te préviens si on se retrouve dans la merde c'est moi qui te pèterai les dents ! Souviens toi de cette promesse.
- Ok ok ! Écoute si tu veux, je recontact l'indic et on organise une rencontre avec le contact qui lui a filer l'info ça te va comme ça ?
- Mouais... Je suis pas totalement convaincu mais c'est déjà ça ! Organise ça et tiens moi au courant ! Je retourne au bureau ! J'ai du taff !
- A plus boss ! Assure en tant que PDG !
- Ta gueule ! T'as vraiment rien à foutre toi ! Va bosser !
- J'y vais, répond Jean alors qu'un puissant rire s'échappe de sa gorge !

                                     ......

Un homme a l'allure de bandit rejoignit son patron au sommet du toit de l'immeuble, laissant ses camarades en retrait, la où se situait le bureau de son chef. Tous deux allumèrent une cigarette avant que celui à lunettes ne demande :
- Tout est réglé ?
- Oui, patron ! Les consignes ont été passées ! Tout est en place ! À vous de jouer !
- Bien ! À nous deux petit frère

Les rivaux [ Rivamika ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant