soixante.

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kylian mbappé
paris xvi, 8h20

« y'a personne que j'aime autant que toi »__________________

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« y'a personne que j'aime autant que toi »
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- rappelle-moi les règles mbappé vite fait ?

- on touche pas les cheveux des filles, on fait pas pleurer les filles, on tape pas les filles et si une fille veut me faire un bisou, je dis gentiment non, répond mason.

- et la plus importante ?

- je suis un mbappé et personne peut rien contre moi ! il ajoute avec un grand sourire.

je souris face à son visage d'ange et dépose un baiser sur son front. ça c'est mon fils.

- c'est maman qui viendra te chercher ce soir, je lui dis, d'accord ?

- d'accord ! maintenant tu peux partir ou tu attends que la maîtresse te jette dehors ?

il a lâché ça avec tellement d'audace que j'ai lâché un rire avant de lui expliquer que je pouvais envoyer sa maîtresse faire un p'tit tour à pôle emploi quand j'en ai envie.

je capte le regard de bilel qui m'attendait dans le couloir, me faisant signe que c'est l'heure.

- j'vais y aller mason, je dis doucement, fais attention à toi.

je le tchek et le prends dans mes bras de longues secondes.

- j'veux que tu te rappelles chaque matin quand tu iras à l'école que y'a personne que j'aime autant que toi, ok ?

il hoche la tête et rompt doucement l'étreinte.

- moi aussi je t'aime papa, il dit, passe une bonne journée, bisous !

et il part en courant avec son sac plus gros que lui sur le dos, rejoindre ses nouveaux copains de classe.

je regarde la scène le coeur serré. j'arrive pas à croire qu'il entre en maternelle, il a grandi tellement vite ce chipmunks.

kyks... tu pleures ?

y'a trop de poussière dans l'air wesh, c'est pas ma faute.

je sors de la classe et retrouve le marocain dans le même état que moi.

- toi aussi t'as d'la poussière dans les yeux gros ? il dit doucement.

- ouais... je souffle.

on regarde une dernière fois mason et naëlle, sa fille, par la vitre puis sortons de la maternelle, un peu nostalgique.

- y'a même pas deux ans elle chiait encore sur elle, il dit, j'veux pas qu'elle grandisse.

- tu sais très bien que c'est impossible, dis-je en avançant vers sa mercedes, faut qu'on profite avant qu'ils commencent à nous casser les couilles avec leur puberté.

je réussis à lui arracher un rire puis il me dépose  au centre d'entraînement avant d'aller travailler.

-

j'éclate de rire à la vue des gars qui jettent leurs ballons et dossards sur la tête de marco qui crie en courant vers le coach. c'est bien fait, je lui avais bien dit de pas se mettre dans l'équipe de presnel pour le match, maintenant regardez le résultat.

- kylian ! crie une voix dans mon dos.

je me retourne et mickaël, l'un des kinés, me fait signe de le rejoindre, un téléphone en main.

je trottine jusqu'à lui, laissant le groupe sur la pelouse et rentre dans la salle de préparation physique qu'il referme derrière moi.

- qu'est ce qui y'a ?

- ta mère au téléphone, il dit en me tendant celui-ci.

je fronce les sourcils et porte lentement le cellulaire à mon oreille tandis qu'il quitte la pièce.

- maman ?

- oui c'est moi, elle répond, ça va chéri ?

- ouais... pourquoi t'appelles ici ? y'a un problème ? je lui demande.

- l'école de mason m'a appelée y'a cinq minutes, elle commence, ils m'ont dit que personne est venu le chercher à 16h30 alors-

- comment ça personne est venu le chercher ? j'hausse un sourcil, milica devait-

je me coupe tout seul et lâche un rire nerveux en passant ma main sur mon crâne. j'y crois pas... elle a pas oublié quand même ?

- j'vais la tuer.

elle souffle au bout du fil alors que je fais les cent pas en riant nerveusement.

- je lui demande jamais rien, jamais, je lâche, énervé, et elle est même pas capable d'aller chercher son fils à l'école ? elle est sérieuse ? le jour de la rentrée en plus ?

- kylian calme-toi, elle me dit, je vais le chercher, termine ton entraînement tranquillement, tu t'occuperas du cas milica plus tard.

malgré l'envie de tout casser et d'insulter cette serbe de merde, je lâche un long soupir et hoche la tête.

- ok, je souffle.

- retourne t'entraîner, on se voit tout à l'heure. bisous.

- bisous.

je raccroche et me laisse tomber sur le pouf à mes côtés.

milica jovanovic est une femme morte.

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talya

911 • kylian mbappéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant