Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
« fuir la réalité » ___________________
- trois semaines ? mais t'es complètement malade ! me crie brice.
- non, j'suis très conscient, je dis nonchalamment en mangeant mes tagadas.
- non t'es juste con, me dit bilel, vous vous embrassez, elle te dit qu'elle veut du sah et toi tu lui donnes plus de nouvelles ?
- le ton était un peu dramatique mais c'est exactement ça, je ris. sauf la partie où tu dis que j'suis con.
- tu l'es mon pote, soupire le barber. j'te comprends pas.
- au pire on s'en bat les couilles, j'ai parié une paire de balenciaga qu'il sortira avec la portugaise, lâche brams en tirant une taff.
- kendra ? je ris et attrape un bonbon dans mon sachet. jamais d'la vie.
- j'commence à comprendre pourquoi tu te comportes comme ça, ajoute le maghrébin, t'as peur.
je le regarde et hausse un sourcil. la seule chose dont j'ai peur c'est mon reflet dans le miroir tellement j'suis frais.
- qu'est ce que tu m'racontes docteur love ? dis-je amusé, le sourire aux coins des lèvres.
- ah l'batard, rigole brams, c'est plutôt cupidon des bas étages ouais.
celui-ci nous regarde mal puis reprend là où il s'était arrêté.
- j'te parle en sah kylian. elle veut une relation sérieuse mais comme t'aimes trop les meufs et que tu sais pas comment gérer tout ça-
- tu t'auto-sabotes, termine brice.
les deux se lancent un regard complice alors que je roule des yeux en buvant mon verre de coca.
- n'importe quoi, je dis en les dévisageant.
- arrête de te voiler la face, dès qu'on parle d'engagement tu trouves des excuses bidons, continue brice.
- merci ! ajoute bilel, c'est exactement ce que jana m'a dit !
- qui l'a envoyé se marier à une psychologue déjà ? rigole brams en regardant la scène d'un air moqueur.
- dans tous les cas vous dites de la merde, je me lève. je bouge maintenant avant que ma mère envoie la BAC venir me chercher.
- on en reparlera t'façon, tu pourras pas fuir la réalité longtemps, me crie bilel.
