À moitié allongé à même le sol, les yeux fermés Sakusa était inconscient. Sa poitrine se soulevait toujours calmement en rythme avec son cœur, signe qu'il était encore vivant. Quelques boucles qui étaient tombé sur son front ornaient celui-ci de légères ombres.
Tout son visage - son expression, ses traits - semblait si calme que cela aurait pu en devenir effrayant.Alors que le soleil accentuait les nombreuses ombres qui ne cessaient de teinter sa peau, la sonnerie de son téléphone brisa ce paisible silence.
Les sourcils de Sakusa se rapprochèrent lentement l'un de l'autre, son expression qui était si paisible laissa place à de l'agacement. Doucement, chacun des traits de son visage se durcirent inorexablement - il n'y avait plus aucune sérénité - jusqu'à ce que celui-ci soit tordu par l'impatience grandissante de retrouver du silence.
S'il était réveillé alors, il ne le laissait pas paraître - il faisait le mort. Il ne bougea pas, ses mains nues contre le sol froid cherchait désespérément quelques choses auquel s'accrocher. Mais le froid du carrelage leur avait volé toute sensation - il n'avait plus rien.
Cette vérité eu l'effet d'un bombe dans le coeur de Sakusa. Il avait toujours entendu dire que la solitude était le pire des sentiments mais il ne l'avait vraiment jamais expérimenté. Il lui suffisait de tourner la tête, à chaques coins de rues il y avait une personne qui voulait être réconforté. Alors, pourquoi ne pas être cette personne ?
Il n'y avait rien de mal, il n'avait commis aucun crime. Cela n'était que deux pauvres corps ayant un besoin urgent de contact, d'un souffle chaud contre leur coup, de bras autour de leur taille. Il n'y avait aucune criminalité dans le fait de vouloir trouver du réconfort chez un inconnu qui, on le sait, ne sera plus là demain.
Aucune attache, aucune souffrance. Sakusa avait été un substitut pour une multitude d'étrangers et inversement, ils s'étaient corps et âmes sous son toucher et en attendant ses magnifique paroles - celles qu'on rêve tous d'entendre.
Cependant, il se sentait bizarrement plus vide qu'avant. Il ne pouvait d'écrire ce qu'il ressentait mais il était sur d'une chose - cela était de la solitude.
La tête contre le coin de la table, il se demanda quelle heure il pouvait-être, les rideau déchirés laisser passer quelques rayons.
Avait- i l ratait un entraînements ?
plusieurs ?
son sourire ?
a-t-il réussi cette nouvelle passe ?
Il laissa échapper un rire ironique remplie d'amertume. Savoir l'heure changera t'il quelque chose à la situation ?
Lentement, Sakusa bascula ses boucles brunes vers l'arrière d'un air ennuyé. Peu à peu les muscles de son cou roulèrent au fur et à mesure que sa vision changea. Bientôt tout était sens dessus-dessous. Les battements de son coeur qui résonnaient irrégulièrement dans ses oreilles l'empêchèrent d'entendre tout autre chose. Ni les sirènes, ni l'alarme incendies qui devait changer depuis plus d'un mois auraient pu le couper dans sa troublante réflexion.
Les pensées de Sakusa le rendirent si sourds qu'il pensa que la fumé n'était rien qu'une hallucinations de plus. Il était si aveuglé dans ses pensées qu'il ne remarqua pas les bouts de verres sur le sol, il ne fit plus attention à ses membres douloureux.
Sakusa était fasciné par une des ses pensées. Il n'osait pas se l'avouer, pourtant il était bel et bien tombé amoureux de celle-ci. Il sourit timidement en s'imaginant la vivre - oui cela aurait était si plaisant.
Mais peu à peu la fumée pénétra sa bouche pour rejoindre ses poumons qui le faisaient souffrir. Ses yeux qui n'avait pour seul paysage le blanc impeccable de ses murs, eurent bientôt l'apocalypse comme dernière vision. Même si Sakusa essayait de rétablir sa vision les lancinantes douleurs provenant de ses mains l'arrêtèrent dans son élan.
Alors qu'il devait gérer sa vision - qui l'avait abandonnée pour de bon - il senti un liquide s'évadant de son nez pour glisser sur son sillon nasale. Il n'avait pas que du sang sur les mains. Cela doit être une punition divine se dit-il, on me punie pour avoir joué avec lui.
Dans cette incroyable catastrophe volontaire, réunissant ses dernières forces, les lèvres bougèrent. Mais aucun sons n'en sortait - il était condamné au silence, pour toutes ces phrases qu'il ne pensait pas, pour toutes ces excuses qu'il inventait et pour tous ces 'je t'aime' effrontément dépassaient la limite de ses lèvres - Sakusa reçu son châtiment.
Cela ne l'arrêta pas, il continuait d'articuler désespérément les mêmes mots, s'il ne continuait de le faire peut-être que quelqu'un l'entendrait. Son souffle se fit de plus en plus court, bientôt respirait devint impossible pour lui.
Dans un dernier instant d'insouciance qui l'aurait voulu être du bon sens, il dédia ses derniers mots à celui qui l'aimait avec tout son coeur. À son amour passionnelle et incontestable. Sakusa dédia ses dernières parole à son véritable amour - même si cela était encore une fois égoïste de sa part.
❛ Je t'ai aimé, d'un amour court mais inconditionnel. Je t'aime réellement, ce n'est plus un mensonge.❜
Hey, Desperately et maintenant terminé ! Je ne m'attendais pas à écrire ce genre de fin mais je n'ai pas le temps d'en écrire une autre. donc on restera avec celle-ci.
je voulais vous remercier pour avoir lu cette histoire, de toutes celles que j'ai écrite elle est ma préférée et celle qui me tient le plus à coeur. ça me fais donc énormément plaisir que vous soyez aussi nombreux à l'avoir lu.
en espérant vous recroiser sur une autre histoire 💞
- rtyu
VOUS LISEZ
𝘥𝘦𝘴𝘱𝘦𝘳𝘢𝘵𝘦𝘭𝘺 | 𝙎𝙖𝙠𝙪𝙖𝙩𝙨𝙪
Fanfiction"𝑖 𝑤𝑎𝑛𝑡 𝑦𝑜𝑢" "𝑖𝑡'𝑠 𝑠𝑢𝑐ℎ 𝑏𝑎𝑑 𝑤𝑜𝑟𝑑𝑠" 𝗔𝘀𝘁𝘂𝗺𝘂 𝗶𝘀 𝗱𝗲𝗲𝗽𝗹𝘆 𝗶𝗻 𝗹𝗼𝘃𝗲 𝘄𝗶𝘁𝗵 𝘁𝗵𝗲 𝘂𝗻𝘀𝗵𝗮𝗸𝗲𝗮𝗯𝗹𝗲 𝗿𝗮𝘃𝗲𝗻 langue : français angst ? !!!les personnages appartiennent à Haruichi Furudate!!!