VENGEANCE I : La Rencontre du Cheikh Banni !

CHAP 11🗡

Alayaäna se réveilla et sentît qu'elle n'était plus sur le sol. Elle se redressa mais elle avait une crampe au niveau des côtes en plus de sa blessure par balle. Son visage se tordît immédiatement car la douleur était intense alors elle resta un moment sans bouger puis la crampe se dissipa. On l'avait remonté sur le lit et elle n'avait rien ressenti ?

Quelle gourde!

On pourrait même l'enlever elle n'en saurait rien pourtant elle ne se souvenait pas avoir le sommeil lourd. Pensa t'elle. Elle regarde le petit carton toujours au sol. Était-ce Le Cheikh qui s'était occupé de la remettre au lit ? Cette seule pensée lui fît frissonner car rien qu'imaginer que le Cheikh ait pu poser ses mains sur elle l'étourdissait. Elle se mît à chercher rapidement la clé qu'elle avait entre ses mains quand elle s'était endormie... si c'était bien lui alors Il devait sûrement avoir une double des clés. Akmar aimait tout contrôler et dans sa manie, Rien ne devait lui échapper.

Absolument rien.

Elle sort du lit et fait sa toilette avant de remettre le jean et le t-shirt que lui avait donné Zola. D'ailleurs elle tardait... où était-elle ? Et cette question en appela une autre complètement hors contexte : Avait-elle une seconde leçon de tire aujourd'hui ? Elle espérait que non mais savait qu'elle se leurrait complètement. Elle détache ses cheveux encore Légèrement mouillés puis sors de la pièce.

Le Cheikh était sûrement revenu. Elle descend les marches interminables puis se retrouva dans la cours où elle trouva Hamza seul qui nettoyait les arme, fusil déjà installé.

Hamza - marhabaan ya ans. ~Bonjour Mademoiselle.~ Salut-il poliment avec un accent trop présent.

Alayaäna décréta que cela voulait dire « Bonjour » mais elle n'avait jamais appris l'arabe alors toute gênée elle lança :

Alayaäna - Bonjour...

Hamza- Appelez-moi Hamza Mademoiselle.

Alayaäna - Oh... eh bien dans ce cas Appelez-moi Alayaäna ou Yaäna ça fait plus court.

Hamza déconcerté, considéra Alayaäna comme une folle. Elle n'avait pas conscience du respect qu'on lui devait. Ici, elle était une hôte puisqu'elle était l'invitée du Cheikh, et nul ne devait la nommez par son prénom.

Hamza - Excusez-moi mademoiselle, cela m'est interdit.

Alayaäna - Ah... Okay. Lança t'elle deux fois plus gênée ; Et sinon... où se trouve Le Cheikh ? Demanda t'elle d'une petite voix.

Hamza - Le Cheikh a des affaires à régler, il est dans son bureau.

Alayaäna - Donc... ça veut dire que je peux sécher cette leçon ? Enfin que je...

Hamza - Oh non Mademoiselle, Le Cheikh Akmar a dit que vous deviez vous entraîner à tirer!

Alayaäna - Ah... chouette ! Lança t'elle sans entrain; bien, Plus vite vite on commencera plus vite je pourrais m'en aller. Murmura t'elle.

Akmar, yeux rivés sur Alayaäna, observait ses moindres faits et gestes. Elle hésitait beaucoup avant de tirer et ne semblait pas très à l'aise avec toutes ces armes à côté d'elle.

Comme il la comprenait...

Mais tous les deux, ils avaient chacun leur combat et Il ne voulait pas trop s'impliquer dans celui d'Alayaäna. Elle devrait tôt ou tard faire face à son bourreau Zynco et lui, il ne sera peut-être plus là... Elle devait savoir se défendre au moins avec une arme. Il estimait qu'il n'avait pas le droit de s'immiscer dans son combat parce qu'il avait déjà le sien.