VENGEANCE I : La Rencontre du Cheikh Banni !

CHAP 27🗡

Kaïs demeura interdit mais une grande colère monta en lui.

Les gardes, les invités, les journalistes, tous mirent immédiatement un genoux à Terre pour démontrer leur respect et c'est là que Nabila comprît que le peuple de Shaarzan ne les avait jamais considéré comme souverains et qu'ils étaient resté fidèles à Akmar même en le croyant mort.

C'était impensable.

Ils se relevèrent et la journaliste toute tremblante, s'approcha :

Journaliste - Cheikh Akmar... la rumeur était donc vrai, vous êtes en vie... Mais comment?

Akmar - Sachez que je déteste les questions ! Grinça t'il en se redressant de toute sa hauteur impressionnante.

On lisait dans ses yeux l'ivresse de la rage, sa soif de réparation !

Kaïs - Qatalatuk marat, sa'afealuha marat 'Ukhraa lil' abd hadhih almr! ~Je t'ai tué une fois, je te le referai pour du bon cette fois-ci !~ Hurla t'il.

Akmar - Alkthyr min alkalimat la taqul shayyaa. ~Trop de mots pour ne rien dire.~ Gronda t'il d'une voix Vibrante.

Kaïs avait une voix qui agaçait terriblement Akmar et malheureusement, il ne savait pas se taire.

En Un claquement de doigts, les hommes de Akmar envahirent le palais. Ils entrèrent dans la salle et évacuèrent les civils et dans la précipitation des invités, Nabila se faufila mais Akmar la vît puis sourît dangereusement.

Fuis Nabila, fuis!

Elle était son dessert. Où qu'elle aille, il la retrouverait. Elle pouvait bien se cacher, ça ne servirait à rien.

Enfin seuls, le regard de Akmar devînt sadique et Dangereux. Sabre en main, il commença à descendre les marches.

Kaïs - Ton erreur a été de revenir et croire que tu pouvais prendre mon trône.

Son trône ?

Kaïs - Tu n'es qu'un sauvage, Un animal et je vais me faire un plaisir de t'achever moi-même ! Lança t'il en dégainant son sabre à son tour.

Akmar, nullement impressionné continua de s'avancer le regard noir.

Kaïs - Ma mère aussi a fait des erreurs tu sais ? Il sourît puis : Elle aurait dû mettre ce feu quand tu étais encore dans la pièce, mourir calciné avec ta très chère mam...

Il ne finit pas sa phrase que d'une rapidité impressionnante, Le sabre de Akmar frôla sauvagement son torse, puis son dos, puis sa joue et de nouveau son torse. Il ne l'avait pas vît venir et immédiatement tomba à genoux, dégoulinant de sang.

Akmar - Tu parles beaucoup trop, j'aime le silence ! Grinça t'il dans un murmure de douleur.

Il repensa à sa mère, morte de la pire des façons ! Mais aujourd'hui ce n'est pas seulement elle qu'il vengeait. Il vengeait aussi Alayaäna... il vengeait également son peuple et lui-même!

Kaïs essaya de se défendre et réussi à entailler le torse de Akmar. Celui-ci ne sourcilla pas comme immunisé contre la douleur physique et le fît brutalement lâcher son arme. Il commença à lui asséner des coups sauvages, frappant encore encore et encore, repensant au cendre dans cette pièce fermée, repensant à ce sourire qu'il ne reverra plus jamais, repensant à cette voix qu'il n'entendra plus jamais, repensant à cette étreinte dont il est à jamais privé, repensant à cette chaleur maternelle qui ne disparaîtra jamais de son esprit, repensant à Alayaäna dans les bras de Julian, à Alayaäna blessé par l'explosion, à son regard alors qu'il était incapable de lui parler sentiments, à l'expression dans ses yeux Alors qu'il était incapable de répondre à son "Je t'aime", à ses larmes alors qu'il lui demandait de s'en aller, à sa voix brisé et la douleur qu'il avait ressenti étant obligé de la laisser entre les bras d'Amir...