Akmar - Tu peux marcher? Lança t'il.Alayaäna - Oui.
Akmar- Bien suis-moi.
Bien qu'il estimait qu'il devait être loin d'Alayaäna, il n'arrivait pas à s'y résoudre. Cette journée avait très mal débuté, il devait sortir s'adonner à ses habitudes mais il ne voulait pas laisser Alayaäna ici... Au risque de la ramasser sur le sol encore une fois parce que son absence aurait troublé son sommeil. Ce n'est pas parce que lui il ne pouvait pas dormir que tout le monde autour de lui devait s'en priver Également!
Ce soir, il ne voulait pas aller au kiosque. Il voulait le calme sur son balcon, écouter le bruit de la nuit... Et pour ça faudrait-il déjà que sa petite protégée coopère et le laisse méditer. Ce Chalet froid et vide lui rappelait des mauvais souvenirs. Il n'aimait pas y être... il n'aimait pas le sentiment qui le traversait tous les jours en arpentant ses couloirs.
Á l'extérieur au moins il pouvait se défaire de cette constante impression d'étouffer.
Alayaäna prît avec elle sa petite veste puis le suivît jusqu'à la voiture où elle s'installa sans mot-dire. Elle s'était déjà trop attiré les foudres du Cheikh à présent, elle resterait sage... elle essaierait du moins.
Akmar, Habillé d'un jean bleu, une chemise blanche qui moulait ses muscles saillants torturés à craquer sous le tissu et son keffieh. Il démarra puis lui lança un regard, de quoi être sûr qu'elle avait mît sa ceinture.
Le silence était à son comble et le terrible Prince devait se l'avouer, la voix d'Alayaäna lui manquait. Elle jacassait et il lui demandait de se taire, voilà le scénario auquel il avait prît l'habitude. Il y'avait même prît goût et il avait un goût amer de savoir que c'était lui la cause de ce silence pesant.
Irrité, il s'arrêta devant une station service éclairé puis coupa le moteur. Il ne savait même pas pourquoi il s'était arrêté et d'une voix beaucoup trop rauque il lança :
Akmar- Tu veux quelque chose?
Sonnée et prise de court, elle ouvrît grand les yeux en se retournant vers lui, ne sachant pas quoi répondre. Elle balbutia quelques mots inintelligibles Avant que le Cheikh ne prenne les choses en mains.
Akmar- Bien, descends! Lui ordonna t'il calmement; Tu trouveras bien quelques choses à prendre, tout ce qui te fait envie.
Elle voulait lui dire non, qu'elle n'avait besoin de rien mais savait que c'était peine perdue car il semblait être là beaucoup plus pour lui-même que pour elle. Son âme de tyran était torturée, domptée par l'envie d'aimer... ou ne serait-ce que savoir ce que cela faisait.
Un tyran opprimé, voilà ce qu'il était.
Alayaäna détacha sa ceinture puis sortît de la voiture pour le rejoindre, déjà devant l'entrée. Elle avait presque oublié combien la nuit pouvait être effrayante!
Elle ajusta sa petite veste avant de s'entourer de ses bras et entrer faisant sonner la petite cloche. Il y'avait une petite musique à l'intérieur, une mélodie douce et entraînante qui la détendît immédiatement. Elle commença à parcourir les rayons en marchant au rythme de la musique. Elle prît un sachet de chips, un petit paquet de réglisses puis fît défiler ses doigts pour prendre une canette de soda, un paquet d'une demie douzaine de muffins...
La scrutant au coin Akmar ne l'avait pas lâché des yeux. Il voulait qu'elle se détende car si elle paraissait aussi crispée et apeurée, c'était à cause de sa froideur. Il avança et se saisît d'une bouteille de Tequila, d'une bouteille de scotch et une autre de vin blanc et les déposa sur le comptoir. Le vieux monsieur visiblement intimidé, baissa le regard et s'activa à lui trouver un sachet plastique.
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VENGEANCE I : La Rencontre du Cheikh Banni !
Teen FictionN'ayant nul autre choix que D'accepter le compromis de sa marâtre, Alaäyana se voit être entraînée dans un cauchemar les yeux ouverts ; Mais alors qu'elle pense avoir fait le tour, une nouvelle déchirante la contraint de s'enfuir sans savoir que dan...