CHAP 25🗡

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"Mais je t'aime Akmar..."

Si on lui avait dit qu'un jour une femme comme Alayaäna tomberait amoureuse de lui, il aurait rit aux éclat!

Il ne s'imaginait pas s'être autant attaché à sa petite protégée. Tout paraissait si calme sans elle, si amer, si froid, si vide! Il avait l'impression d'avoir prît la décision la plus dure de sa vie et c'était certainement le cas.

La peur qu'il avait ressenti en voyant Alayaäna allongée sur le tas de sable l'avait presque paralysé. Il était beaucoup plus attaché à elle qu'il ne croyait, beaucoup plus qu'il ne pouvait se l'avouer.

Hors du pays, Alayaäna était beaucoup plus en sécurité. Il ne voulait pas la laisser à la Merci de Kaïs car s'il avait pu envoyer quelque piéger le parcours, il pouvait bien tromper tout le monde encore une fois et l'enlever.

Il avait été consumé par un sentiment qu'il ne maîtrisait pas rien qu'en pensant à Kaïs poser ses mains sur Alayaäna.

Il était hors de question que ça arrive.

Têtue comme l'était, elle n'allait pas se laisser faire et rentrer bien sagement. Alors pour l'y obliger, Akmar avait dû prendre une décision douloureuse mais nécessaire. Il avait dû shooter son lait avec un puissant somnifère pour qu'elle ne résiste pas.

Comme ça a été dur de la laisser partir, de l'imaginer loin de lui même si c'était nécessaire. Alayaäna n'était pas en sécurité avec lui.

Personne ne l'était et il devait absolument rectifier ça. Il devait récupérer ce qui lui revenait de droit et il se battrait mieux en sachant Alayaäna en sécurité.

Il se répéta qu'il avait fait le bon choix mais ce n'était pas facile pour autant. Il était dangereusement atteint!

Il espérait qu'Alayaäna comprendrait sa décision, mais rien n'est moins sûr.

Farès entra pour le prévenir qu'Alayaäna et Amir venaient de quitter le pays. Amir était encore légèrement affaibli par l'accident qui avait eu lieu en Italie et Akmar ne voulait pas qu'il combatte à ses côtés. Bien sûr le guerrier avait protesté avec Véhémence mais Il était l'un des rares hommes de son cercle à qui Akmar avait une infinie confiance. Il ne se voyait pas confier Alayaäna à quelqu'un d'autre. Ilyas dans l'enceinte du palais avait réussi à faire libérer le jet privé. Et dès leur départ, il avait de nouveau bloqué l'aéroport. Désormais il n'y avait plus d'entrées et plus de sorties!

Farès- C'est fait Monseigneur. Annonça t'il.

Akmar serra les poings. Maintenant plus rien ne le retenait, plus rien ne l'adoucirait, il allait être sans pitié et ce malheureux qui avait osé piégé le parcours allait être le premier à goûter à sa Vengeance!

Il acquiesça de la tête puis descendit les marches la minute d'après pour pénétrer dans la pièce où était le malheureux enchaîné comme un animal. Il n'avait pas été battu, ordre du Cheikh. Il voulait s'occuper de lui personnellement car en blessant Alayaäna il venait de le provoquer lui.

Akmar- Retirez-lui ses chaînes. Ordonna t'il d'une voix dangereusement calme.

Farès - Cheikh Akmar, on a besoin de lui vivant afin qu'il puisse parler. Lui rappela t'il.

Akmar - J'ai dis retirez-lui ses chaînes !

Si Farès lui, savait que cela ne présageait rien de bon, le malheureux d'une trentaine d'années, assez robuste, crût que Le Cheikh était encore capable de clémence. Deux hommes de Yader s'approchèrent et le libérèrent. Front plissé, les yeux rétrécis, Akmar fixait l'homme en fasse de lui avec une furieuse envie d'en finir mais se ravisa.

VENGEANCE I : La Rencontre du Cheikh Banni !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant