CHAP 28🗡

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Était-ce une victoire ?

Il ne le voyait pas comme telle car Le prix à payer avait été trop cher...

Beaucoup plus que l'imaginable ! Il avait tellement perdu. Tellement !

Il n'en revenait pas d'être à nouveau dans ce palais... ces murs regorgeant de secrets. Sa douleur paraissait si loin tellement il avait laissé son esprit s'évader en pensant à son ancienne vie, aux erreurs qu'il n'aurait jamais dû commettre.

Serait-il capable de se pardonner?

Aujourd'hui, il n'avait pas la sensation d'avoir gagné.

Non.

Il avait la sensation d'avoir Réparé son erreur pour la simple raison que c'était à cause de lui, de son impulsion, de sa rage non contenue et son bannissement que le peuple avait Atrocement souffert sous la tyrannie de Nabila et Kaïs. Il n'arrivait pas à se pardonner, persuadé qu'il n'y avait pas de rédemption pour lui.

Ils restèrent quelques minutes dans ce silence total avant que ses hommes ne viennent ouvrir toutes les portes. Ce silence était comme un message pour dire que l'un des deux camps était vaincu... il suffisait de savoir lequel.

Farès entra les poings en sang. Quelques hommes le précèdent et se saisirent sans ménagement des deux malpropres pour les enfermer en attendant la décapitation. Akmar Ne les quitta pas des yeux. Ce n'est plus de la rage qu'on lisait sur son visage, mais un profond sentiment de dégoût.

Farès- Cheikh Akmar, C'est enfin fini. Lui rappela t'il car il ne voyait aucun apaisement sur son expression; Nous nous occuperons du reste, vous devez aller voir Yader et...

Akmar- Je verrai Yader après la décapitation. Dit-il d'une voix sans saveur sourcils froncés et regard hagard.

Farès- Bien Monseigneur.

Il n'insista pas. Il allait se retourner quand à Akmar l'arrêta:

Akmar- Et Amir? S'enquît-il le regard empreint de culpabilité.

Farès - Il rentrera quand nous rouvrirons les ports et les aéroports mais soyez rassurés, Ils sont bien arrivés !

Il acquiesça simplement de la tête s'interdisant fermement de trop penser, au risque de regretter son choix.

Farès- Vous devriez vous laisser examiner Cheikh Akmar, Vous avez besoin de...

Akmar - J'ai besoin de silence... rien que du silence. Le coupa t'il dans un murmure.

Farès se tu, sachant qu'il avait besoin de temps pour digérer les récents événements.

Akmar avait longtemps rêvé du jour où il récupérait sa vie, mais À l'intérieur c'était un homme mort. La vie ne lui avait pas donné beaucoup d'occasions de sourire, il était simplement reconnaissant d'avoir pu faire enfermer Nabila et Kaïs.

Yader avait peut-être raison, se venger était une chose et rendre justice en était une autre mais lui, il en avait fait plus qu'un!

Il ne se sentait ni victorieux ni chanceux. D'une partie il avait obtenu réparation et de l'autre, il se sentait vide.

Ilyas entra et immédiatement courût vers Soraya pour la prendre dans ses bras. Il s'était tellement inquiété après l'avoir perdu dans son champs de vision. Il l'avait cherché une fois dehors sans succès et l'a imaginé enfermée avec le Cheikh et les deux personnages...

Il avait insisté pour qu'on lui ouvre les portes afin récupérer sa tendre qui risquait de lui revenir en lambeaux, mais les ordres du Cheikh étaient incontestables et très Clairs : pas d'entrée ni sortie jusqu'à entendre un silence angoissant.

VENGEANCE I : La Rencontre du Cheikh Banni !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant