CHAP 26🗡

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La vie pouvait se montrer cruelle parfois.

Akmar avait tout perdu. Sa mère, son royaume, son sommeil, Sa vie... Alayaäna. S'il n'arrivait pas à mettre un nom sur ce puissant sentiment qui l'enveloppait, il savait néanmoins que cela ne disparaîtrait pas aussi facilement. Loin ou pas, Alayaäna arrivait encore à troubler le Terrible Prince des ténèbres.

Il marchait sur les traces des héros de sa race.

Assis sur le siège, Akmar attendait que Yader finisse de l'examiner en compagnie d'un soignant. La balle bougeait dangereusement et à n'importe quel moment il pouvait se voir paralysé.

Yader souhaitait qu'il se fasse d'abord soigner avant d'aller affronter son destin mais Akmar s'y refusait. Il était hors de question de reporter cela encore une fois. Maintenant qu'il était à deux doigts d'accomplir son devoir et rectifier son erreur, plus rien n'importait même pas sa santé. Quand tout ceci sera finit, il les laissera faire, mais pour l'instant il était hors de question qu'il sacrifie tout ce Pourquoi il s'était battu.

Chef- Votre tension est basse Cheikh Akmar, vous savez que je vous soutien sans conditions dans votre lancée mais je crains que si l'on vous laisse partir dans cet état, vous pourriez faire une attaque. Il faut la retirer et vite.

Akmar - Hors de question ! Si je dois mourir ce sera sabre en main après avoir tranché la gorge de Kaïs et puni correctement Nabila ! Pas  avant, dans une table d'opération.

Chef- Cheikh Akmar...

Akmar - J'ignore quel succès le sort réserve à mes armes mais Si jamais je survis, je vous laisserai m'ouvrir le crâne.

Chef - Il pourrait être trop tard.

Akmar - Même trop Tard Yader, vous la retirerez quand même ! Bougonna t'il en se levant.

Il vivait avec cette balle depuis beaucoup trop longtemps. Ce bout de métal lui rappelait sans cesse l'erreur qu'il avait faite, et aujourd'hui si elle devait être enlevée ce ne sera qu'une fois qu'il aura rectifié son erreur.

Le soleil se lèverait bientôt sur la mer de sable. Il devait prendre la route... Maintenant, il ne reculerait devant rien.

Akmar sortît rejoindre ses hommes :

Farès - Monseigneur, Nous sommes prêts.

Akmar - Rahim Allah klu min sayuhalifuh alhazu fi eubur tariqiin li'anah la rahmat fi tariqi lilanabat! ~Puisse le très haut avoir pitié de tout ceux qui auront le malheur de croiser ma route car il n'y a pas de pitié sur mon chemin de Vengeance !~ Grinça t'il.

Il allait rétablir l'équilibre des choses, rendre justice par sa main Vengeresse ! Ce n'est pas en vain qu'il avait demandé à Ilyas de dégager les rues par un communiqué silencieux car Quiconque croisera son chemin verra son âme directement expédiée en Enfer, l'attendant patiemment...

Le Prince Banni était de retour !









Soraya se cachait dans ses appartements pour éviter de croiser son mari. Voilà plus de dix ans qu'ils étaient mariés et elle ne se souvenait même pas de la dernière fois qu'il l'avait touché. Entre eux il n'y avait jamais eu de réel étincelle, c'était juste une petite passion qui s'était vite dissipée. Kaïs était loin d'être attentionné, loin d'être un homme patient et responsable. C'était le fis à sa maman, un charognard doublé de narcissique !

Tous les jours elle regrettait de s'être embarquée dans cette vie. Elle savait que sa belle-mère avait planifié la mort de la pauvre Cheikha. Elle avait toujours été très envieuse et désirait le trône pour son vaurien de fils. Mais depuis qu'il l'avait obtenu, le pays se détériorait petit à petit.

VENGEANCE I : La Rencontre du Cheikh Banni !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant